Donald Trump utilise un langage déshumanisant au sein de la politique des États-Unis contre les immigrés et ses opposants qu’il veut “éradiquer”

Depuis quelques semaines, mes lecteurs auront certainement remarqué que je publie plusieurs articles concernant le président des États-Unis, Donald Trump. Des articles qui sortent souvent du narratif qui nous est régulièrement servi dans les médias grand public, les médias dits « alternatifs », ainsi que sur les réseaux sociaux. Cela peut donner l’impression que je m’acharne sur cet homme et certaines personnes pourraient alors m’accuser d’être un pro-démocrate (alors que je ne suis pas Américain), un pro-Biden, un pro-Harris, un gauchiste, un socialo-communiste, un « woke » (terme largement galvaudé s’il en est un), etc. Chacune de ces étiquettes est facilement apposable à quiconque s’oppose à un discours prédominant. L’étiquetage est souvent utilisé par les gens qui n’ont aucun autre argument à proposer, et qui ont l’intention cachée de stigmatiser un individu afin de l’exclure d’un cercle social ambiant. Ce sont des gens qui refusent la véritable discussion et qui rejettent toute contradiction. Certaines personnes me demanderont alors pourquoi je publie tant d’articles controversés au sujet de Trump. La réponse est simple : je ressens l’urgence de dénoncer cet homme qui verse définitivement vers l’autoritarisme et qui met en péril l’équilibre géopolitique. Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour constater que Trump veut dominer le monde et instaurer une dictature politico-sociale et crypto-numérique.

J’invite ceux qui tenteraient de me qualifier de pro-Biden à rechercher le nom de celui-ci sur mon site internet et ils s’apercevront que j’ai déjà publié plusieurs critiques à l’encontre de cet homme et de son fils. Pour ceux qui seraient tentés de me qualifier de socialiste et de gauchiste, il est drôle de savoir qu’à l’époque où j’avais créé le très éphémère Mouvement républicain du Québec en 2017, l’extrême-gauche québécoise et les Antifa me qualifiaient de fasciste et de membre de l’extrême-droite. (Cette tentative de me coller des étiquettes à tout prix est plutôt hilarante.) Mon but d’alors était de donner une tribune à toutes les tendances politique afin de trouver un juste équilibre entre celles-ci. La devise du MRQ aurait pu se résumer ainsi : « C’est dans l’union que le peuple québécois trouvera toute sa force ».

Maintenant, pour ceux qui voudraient me qualifier de « woke », je les invite à venir me rencontrer et à chercher en moi ce qui pourrait me faire ressembler à un « woke ». En fait je suis un électron libre qui réfléchit sans cesse et qui recherche la vérité en tout lieu et en tout temps. C’est la seule chose qui importe ! Cela étant dit, je vous reviens encore une fois avec un nouvel article sur Donald Trump.



Le 27 janvier, un dénommé Brown Joseph (@BrownJosef59127) écrivait au-dessous de l’une de mes publications sur le réseau X concernant un message menaçant diffusé par Eric Trump : « Et c’est quoi le problème… Trump décontamine les États-Unis. Ensuite ce sera le Canada… Retour à la case départ pour tous les parasites ». Je répondis de la façon suivant : « J’ai une question pour les “trumpistes” : Comment définissez-vous un parasite ? Qui est un parasite selon vous ? Comment le sélectionnez-vous ? Où s’arrête la définition ? Ferez-vous partie d’eux un jour ? Serez-vous alors « éliminé » à votre tour ? La question se pose… ». Mon amie Carole Lavoie partagea cette interaction en y ajoutant un commentaire.

Un internaute s’adressa alors à moi dans un commentaire plutôt désobligeant, en m’apposant lui aussi des étiquettes. Il retira son commentaire, mais j’ai eu le temps de lui répondre ceci : « Vous semblez ne voir que d’un seul œil. Il me semble que je répondais à un « trumpiste ». Les mots « vermine » et « parasite » ont été utilisés par Trump lui-même, non pas seulement pour les immigrants illégaux, mais aussi pour tous ses opposants. Nous avons déjà été « témoins » de ce genre de rhétorique par le passé. C’est très inquiétant car il risque de n’y avoir aucune limite. Le terme « opposant » peut englober beaucoup de monde, et de toutes les catégories. Personnellement je ne vis pas de cécité et je ne me cache pas la face. »

Probablement mécontent de ma réponse, il répliqua à son tour : « Bon, laissons toute la place au “Trump Bashing” comme disent les québécois. Ce n’est plus de l’information quant à moi, c’est rendu du simple dénigrement sans arrêt. Tout semble interprété pour salir. On me demande de RÉFLÉCHIR, je crois qu’il serait plus sain, pour ma part, d’aller réfléchir ailleurs. Du salissage sur Trump, il y en a partout alors rien de vraiment nouveau ici. Je laisse donc toute la place à celles et ceux qui savent reconnaître la VRAIE information. J’aime avoir la grande image et non seulement la partie que l’on veut bien me montrer et surtout si l’on me suggère la réflexion que je devrais en faire. Alors, continuez votre beau travail, je tenterai de garder une image positive de ce que fut pendant un certain temps ce réseau dit de VRAIE information partagée, mais il n’est pas dit de TOUTE vraie information partagée. Je n’ai plus confiance. »

Je ne vous cacherai pas que je trouve la réaction de cet internaute plutôt pathétique. Je ne pus donc m’empêcher de lui répondre ceci : « Vous parlez de vraie information, mais vous refusez justement de voir l’autre côté [de la médaille]. Vous avez aussi démontré que vous n’aimez pas les discussions. Vous avez retiré les commentaires, dont le mien qui apportait un autre point de vue du vôtre. C’est dommage pour vous. Cela dit, il ne s’agit pas de salissage, mais de dire les vraies choses. Trump est un « politicien » comme les autres et on a tous les droits de le critiquer s’il y a lieu de le faire. »

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« The Snake » — Chanson d'Oscar Brown (1963)
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J’écrivais à Carole Lavoie : « Il est impossible de discuter avec les gens. Ils font de la cécité volontaire. Je me mets beaucoup plus à risque que bien des gens à publier des articles comme je le fais. » Elle me répondit que les gens évoluent à des vitesses TRÈS différentes et parfois sont sur le reculons ! « Vous êtes vraiment sur la ligne de front et ce n’est pas sans risque. Il faut que les gens sachent que si un jour “vous y passez”, eux qui vivaient dans le déni, ne seront pas loin derrière, ce que vous avez directement et simplement dit dans votre post. Soyez assuré de mon support Guy dans votre travail d’éveil des populations. » Celle-ci a parfaitement raison lorsqu’elle écrit dans un commentaire sur internet que selon Genocide Watch, il y a 10 étapes qui mènent à un génocide. La QUATRIÈME étape est : « La déshumanisation, lorsque les auteurs traitent leurs victimes de rats, de cafards, de cancer ou de maladie. Les présenter comme des non-humains revient à les éliminer comme un “nettoyage” de la société, plutôt qu’un meurtre ». Carole Lavoie ajoutait : « Les propos tenus par “Brown Joseph”, peu importe son allégeance politique, en sont le parfait exemple. Je remercie Guy Boulianne d’avoir eu le cran de le dénoncer même si ça peut secouer les gens. Nous vivons la période de l’histoire humaine la plus dangereuse, et il nous faudra être courageux et surtout pas silencieux! » Nous lisons sur le site de Genocide Watch :

« Un groupe nie l’humanité de l’autre groupe. Ses membres sont assimilés à des animaux, de la vermine, des insectes ou des maladies. La déshumanisation surmonte la répulsion humaine normale envers le meurtre. À ce stade, la propagande haineuse dans la presse écrite, sur les radios haineuses et sur les réseaux sociaux est utilisée pour calomnier le groupe de victimes. Il peut même être intégré dans les manuels scolaires. L’endoctrinement prépare le terrain à l’incitation. Le groupe majoritaire apprend à considérer l’autre groupe comme moins qu’humain, voire étranger à sa société. Ils sont endoctrinés à croire que « nous sommes mieux sans eux ». Le groupe impuissant peut devenir tellement dépersonnalisé qu’on lui donne des numéros plutôt que des noms, comme c’était le cas pour les Juifs dans les camps de la mort. Ils sont assimilés à la saleté, à la pureté et à l’immoralité. Les discours de haine remplissent la propagande de la radio officielle, des journaux et des discours. »

Le terme vermine, en tant que terme politique, date des années 1930 et 1940, époque à laquelle les fascistes et les communistes aimaient décrire leurs ennemis politiques comme de la vermine, des parasites et des infections sanguines, ainsi que des insectes, des mauvaises herbes, de la saleté et des animaux. Le terme a été relancé et réanimé lors de la campagne présidentielle américaine, lorsque Donald Trump a promis de « déraciner » ses opposants politiques, qui, selon lui, « vivent comme de la vermine », tout en avertissant ses partisans que les plus grandes menaces pour l’Amérique viennent « de l’intérieur » ― une rhétorique extrême qui fait écho aux mots de dictateurs fascistes comme Adolf Hitler et Benito Mussolini, ont déclaré des experts et des critiques de Trump. Un porte-parole de la campagne de Trump a minimisé les réactions négatives suscitées par son discours lors d’un rassemblement à l’occasion du Veteran’s Day dans le New Hampshire le 11 novembre 2023, mais certains historiens ont déclaré que les parallèles étaient alarmants. « Traiter son adversaire de « vermine », le déshumaniser, c’est non seulement ouvrir la porte, mais aussi franchir la porte qui mène aux crimes les plus horribles », a déclaré l’écrivain, historien et biographe présidentiel américain, Jon Meacham.

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