Il est très facile pour un gouvernement de soumettre et de manipuler une grande partie de la population dans la direction qu’il souhaite la diriger. On le voit très bien aujourd’hui avec cette fameuse « crise covid » durant laquelle les gens se soumettent aux pires absurdités et aux plus dangereuses décisions qui leur soient imposées, comme par exemple les multiples injections d’un « vaccin à ARNm » qui n’a pas été suffisamment testé et dont on ne connaît pas du tout les conséquences sur le long terme. Il n’est pas rare maintenant de voir une personne marcher seule sur la trottoir ou dans un parc, masquée jusqu’aux oreilles, comme si elle avait peur qu’un fantôme lui transmette un virus quelconque. Pourtant le gouvernement ne lui a pas exigé cela… le travail de persuasion a tout simplement fait son œuvre. Seules les personnes les plus fortes spirituellement, psychologiquement et intellectuellement résistent au diktat de ceux et celles qui prétendent vouloir diriger le peuple. Les autres sont malheureusement englouties.
C’est bien connu, toutes les techniques de manipulation du cerveau ont été expérimentées depuis très longtemps par les gouvernements et les agences de renseignement. On n’a qu’à penser au très célèbre MK-Ultra, un projet de la CIA des années 1950 à 1970 visant à développer les techniques de manipulation mentale, ainsi qu’à l’expérience de Milgram publiée en 1963, qui évalua le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité qu’il juge légitime, permettant alors d’analyser le processus de soumission de cet individu. Le gouvernement — de connivence avec les médias de masse — utilise abondamment ces techniques pour rendre docile une grande majorité de la population et faire en sorte qu’elle obéisse sans broncher à « ses ordres ». Le journaliste d’enquête québécois, Serge Monast, écrivait en 1995 : « Il est reconnu à travers l’histoire de l’humanité que quelqu’un qui a subi un lavage de cerveau n’est pas celui qui sera porté à croire qu’il a été abusé. Habituellement, ces personnes qui ont subi un lavage de cerveau, défendront passionnément leurs manipulateurs, assurant qu’une nouvelle voie leur a été enseignée, et qu’ils ont même été choisis pour l’enseigner à d’autres. » [1] (Lire: La Société fabienne)
L’obéissance (ou soumission à l’autorité) est l’une des formes de l’influence sociale. En psychologie sociale, il est question d’obéissance lorsqu’un individu adopte un comportement différent parce qu’un autre individu, perçu comme une source d’autorité, le lui demande/impose. L’individu dominé reconnaît à un autre, ou à un gouvernement une valeur certaine. Lorsque cette reconnaissance est faite, l’individu passe alors un accord tacite, un consentement avec le supérieur qu’il a reconnu ; il échange sa liberté contre la volonté générale d’être assuré et sécurisé. Le conformisme, pour sa part, est une attitude très largement étudiée en sciences sociales qui correspond à un comportement qui est en accord avec ce qui est attendu d’un individu ou d’un groupe dans une situation donnée : être conforme veut dire ne pas dévier de la norme admise, ne pas prendre une liberté en agissant de façon différente de ce qui est attendu, socialement. En psychologie, Solomon Asch explique que l’individu se conforme pour éviter d’une part le conflit entre deux opinions différentes (l’une exprimée par la majorité, l’autre exprimée ou représentée mentalement par le sujet en minorité) et d’autre part, éviter d’être rejeté par la majorité (l’expérience de Asch). Pour Asch, le conformisme correspond à un suivisme, dans lequel le sujet qui se conforme n’adhère pas aux opinions de la majorité.
La soumission librement consentie est un concept de psychologie sociale décrivant la conséquence d’un procédé de persuasion qui conduit à donner l’impression aux individus concernés qu’ils sont les auteurs de certaines décisions. De cette manière, une personne pourrait ainsi modifier son comportement, ses objectifs et ses choix avec le sentiment d’être responsable de ces modifications. Cette « responsabilisation » a pour objectif de conduire une personne à prendre plus rapidement et plus facilement une décision qui peut ou non lui être bénéfique mais qui est surtout favorable à celui qui use de cette méthode. Ce procédé s’apparente à une manipulation mentale, d’autant plus qu’elle fait usage de pression pour arriver à ses fins. Voyons maintenant ce qu’est l’expérience de Milgram.
[1] Serge Monast : « Le Complot des Nations Unies contre la Chrétienté ». RINF, Vol. 2, No. 4-5-6. Mai-Juillet 1995.
« Le pouvoir est d’infliger des souffrances et des humiliations. Le pouvoir est de déchirer l’esprit humain en morceaux que l’on rassemble ensuite sous de nouvelles formes que l’on a choisies. » — George Orwell (1984)
Expérience de Milgram: l’être humain préfère (encore) torturer que désobéir
Un article de Cécile Thibert (Le Figaro, 22 mars 2017)
Parce qu’on leur a demandé, 90% des participants à une étude ont administré des chocs électriques (fictifs) à un tiers. Des résultats qui confirment ceux obtenus 50 ans plus tôt par Stanley Milgram.
Il y plus d’un demi-siècle, un jeune chercheur en psychologie sociale à l’université de Yale (États-Unis), hanté par les atrocités de l’holocauste, eut l’idée d’une expérience inédite pour tenter de comprendre les mécanismes psychologiques ayant conduit des milliers d’hommes à torturer et tuer des millions d’autres. Sous prétexte d’étudier l’efficacité de la punition sur l’apprentissage, il demanda à des participants d’administrer des décharges électriques (fictives) à un tiers. L’objectif réel est en fait de mesurer le niveau d’obéissance à un ordre contraire à la morale.
Les résultats, publiés en 1963 dans le Journal of Abnormal and Social Psychology, ébranlent l’opinion publique : les deux-tiers des participants infligent cette torture, dès lors qu’une figure d’autorité le leur demande. Le nom de Stanley Milgram fait le tour du monde. Par la suite, le jeune scientifique réalise une série d’expériences du même type dont les résultats démontrent que, sous la pression d’une autorité, la majorité des personnes exécutent les ordres, même si elles sont informées qu’elles peuvent se retirer de l’expérience à tout moment et qu’elles savent que les chocs électriques qu’elles infligent à l’autre peuvent avoir de graves effets sur sa santé.
Cinquante ans plus tard, les conclusions de Milgram semblent toujours d’actualité. Une équipe de l’université de Varsovie (Pologne) a obtenu des résultats très proches de ceux du scientifique américain en reproduisant fidèlement l’expérience de départ. Leur étude publiée le 14 mars 2017 dans la revue Social Psychological and Personality Science montre que 72 des 80 participants ont accepté d’administrer à leur « victime » le niveau d’électrochoc le plus élevé (450 volts, soit le 10e niveau dans l’expérience de Milgram, qui présentait 30 niveaux au total). Pour la même expérience, Milgram avait obtenu un taux de 65%.
« Attention, choc dangereux »
Tout comme l’expérience de Milgram, l’étude polonaise met en scène trois personnes : le chercheur en blouse, qui représente l’autorité scientifique, le vrai sujet, chez qui on teste le niveau d’obéissance, et enfin l’élève, un comédien complice du chercheur. Le sujet prend le rôle de l’enseignant à la suite d’un tirage au sort truqué. Il dicte les syllabes à l’élève et doit lui envoyer une décharge électrique s’il ne les mémorise pas correctement. Ce dernier simule des réactions de douleur : à partir de 75 V il gémit, à 120 V il se plaint à l’expérimentateur qu’il souffre, à 135 V il hurle, à 150 V il supplie d’être libéré, à 270 V il lance un cri violent…
Si le participant manifeste des doutes, l’expérimentateur est chargé de le rassurer en lui affirmant qu’il ne sera pas tenu pour responsable des conséquences de ses actes. S’il exprime le désir d’arrêter l’expérience, l’expérimentateur lui adresse quatre ordres. Si le sujet souhaite toujours arrêter après cela, l’expérience est interrompue. Sinon, elle prend fin après qu’il a administré trois décharges maximales (450 volts) où il est mentionné sur un écran : « Attention, choc dangereux ».
Graphique montrant que 65% des sujets de l’expérience infligent des souffrances maximales si on le leur ordonne.
L’obéissance, un caractère universel ?
« Cette expérience a, par le passé, été répliquée dans de nombreux pays, avec des taux d’obéissance importants à chaque fois. C’est un caractère relativement universel », explique Peggy Chekroun, professeure de psychologie sociale à l’université Paris Nanterre. Italie, Afrique du Sud, Australie, Espagne… Entre 1968 et 1985, pas moins de huit études ont été réalisées, avec des taux d’obéissance compris entre 50% et 87,5%. Plus récemment, une réplication partielle menée en 2006 aux États-Unis a montré un taux d’obéissance de 70%. Enfin, en 2010, un faux jeu télévisé réalisé en France, « Le jeu de la mort », a montré que 81% des candidats envoyaient des décharges électriques de plus en plus fortes à un autre candidat.
Que se passe-t-il lorsque les participants ne sont plus contraints par la figure d’autorité à continuer ? Dans ce cas, 80% des sujets ne vont pas au-delà de 120 volts. « Au final, seule une personne sur quarante a utilisé le dernier curseur », rapporte le Dr Nicolas Guéguen, chercheur en sciences du comportement à l’université de Bretagne-Sud et auteur de l’ouvrage “Psychologie de la manipulation et de la soumission” (Dunod, 2015). « Même si un tel comportement est terrifiant, nous sommes loin des chiffres précédents. Il semble donc que nous ne sommes pas tous des tortionnaires spontanés mais, pour peu que nous nous retrouvions dans une situation d’autorité, nous pouvons le devenir. »
Responsabilité et éducation
Comment expliquer que, dans chacune de ces expériences, un nombre si important de personnes accepte d’en torturer d’autres? « Elles se considèrent comme de simples agents d’exécution et attribuent la responsabilité de leur acte à la figure d’autorité qui leur ordonne de le faire », explique Peggy Chekroun. « Milgram a d’ailleurs montré dans une variante de son expérience que, lorsque la prise de responsabilité des participants est accrue, comme lorsqu’on leur demande de mettre la main de l’élève sur une plaque conductrice, ils ont tendance à moins obéir. »
La soumission prend-elle racine dès le plus jeune âge ? Oui, selon une étude jordanienne menée en 1977 auprès de 192 enfants âgés de 6 à 16 ans. Comme chez les adultes, le taux d’obéissance obtenu fut extrêmement élevé, notamment chez les 10-12 ans, où il atteignit près de 94%. En parallèle, les chercheurs menèrent l’expérience auprès d’un groupe d’enfants libres de ne pas administrer le choc. Seul un tiers d’entre eux s’étaient alors soumis à l’autorité.
« L’obéissance est une norme sociale très importante, elle permet le fonctionnement des groupes sociaux. Quand on éduque un enfant, c’est d’ailleurs l’une des premières choses qu’on lui apprend », explique Peggy Chekroun. « Avec l’expérience de Milgram, on s’aperçoit que l’obéissance peut conduire au pire. Mais d’un autre côté, il y a un risque à éduquer les enfants à remettre en cause l’autorité. »
« Le discours politique est destiné à donner aux mensonges l’accent de la vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l’apparence de la solidarité à un simple courant d’air. » — George Orwell (La politique et la langue anglaise)
Le « Jeu de la mort » est un documentaire écrit par Christophe Nick, réalisé par Thomas Bornot, Gilles Amado et Alain-Michel Blanc et coproduit par France Télévisions et la Radio télévision suisse en 2009.
Reproductions de l’expérience
Des reproductions de l’expérience à travers le monde (en Italie, Jordanie, Allemagne de l’Ouest, Afrique du Sud, Autriche, Espagne et Australie) et à différentes époques (de 1967 à 1985) ont reproduit, davantage parfois sous forme de spectacle que de recherche, cette expérience de Milgram.
En 2006, ABC News a reproduit l’expérience de Milgram et obtenu des résultats similaires (65 % des hommes et 73 % des femmes ont suivi les instructions jusqu’au bout).
En 2008, Jerry Burger de l’Université de Santa Clara aux États-Unis a reproduit l’expérience en obtenant un taux de 70 % d’obéissance (et donc 30% de refus). Les 70% étaient prêtes à aller au-delà de la limite de 150 V si l’expérimentateur le désirait.
France Télévisions produit en 2009 le documentaire “Le Jeu de la mort” mettant en scène un faux jeu télévisé (La Zone Xtrême) reproduisant l’expérience de Milgram. La différence notable est que l’autorité scientifique représentée par le technicien en blouse grise est remplacée par une présentatrice de télévision. Selon les premières estimations, le taux d’obéissance est 81 %, supérieur aux 62,5 % en rétroaction vocale de l’expérience originale. Le producteur de l’émission, Christophe Nick, présente son documentaire comme une critique de la télé-réalité. La comparabilité de La Zone Xtrême avec les études de Milgram a été interrogée par Bègue et Terestchenko.
La différence du taux d’obéissance à une autorité légitime entre les hommes et les femmes a également été étudiée et il n’a pas été remarqué de différence significative. En revanche, lors d’une expérience réalisée en 1974, en Australie, où l’élève était une femme et l’enseignant un homme, le taux d’obéissance n’est plus que 28 %.
L’expérience de Milgram comme topos
Cette expérience est devenue un topos dans les discours sur l’obéissance et la soumission volontaire à l’autorité ainsi que dans des discussions plus abstraites, sur les limites de la notion de libre arbitre.
Dans des domaines académiques, elle sert souvent de modèle ou d’exemple en sociologie, en psychologie expérimentale et en psychologie sociale, ainsi qu’en philosophie, notamment en philosophie du droit. En psychologie sociale particulièrement, l’expérience de Milgram est souvent utilisée pour discuter ou présenter certains concepts dégagés par ce domaine, tels que le conformisme, l’influence normative et bien sûr la soumission à l’autorité et l’état agentique, deux notions au cœur du travail de Milgram dans cette expérience.
Cette expérience demeure une référence. D’après une étude réalisée en 2002, Milgram est le 12e psychologue le plus cité dans l’introduction des livres de psychologie du XXe siècle. Cette recherche de Milgram est d’ailleurs une référence dans des domaines aussi différents que celui de la psychologie du travail, la finance comportementale, ou en sociologie politique par exemple.
De ce fait, l’expérience a été adaptée pour être reproduite. Ainsi, Mel Slater a reproduit l’expérience pour s’intéresser au statut de la réalité virtuelle. Il a constitué deux groupes : des participants punissaient un soi-disant élève, qu’ils ne voyaient pas, tandis que d’autres punissaient un personnage virtuel. Le groupe qui faisait face à un personnage virtuel a cessé beaucoup plus tôt de punir cet «élève».
« Les masses ne se révoltent jamais de leur propre mouvement, et elles ne se révoltent jamais par le seul fait qu’elles sont opprimées. Aussi longtemps qu’elles n’ont pas d’élément de comparaison, elles ne se rendent jamais compte qu’elles sont opprimées. » — George Orwell (1984)
Ci-haut, une expérience hallucinante en caméra cachée sur le conformisme
Pour cette expérience, un groupe de complices est installé dans une salle d’attente. À chaque retentissement d’un « bip », le groupe se lève et se rassoit. Rapidement, ils sont rejoints par une femme qui s’apprête à être piégée.
Tout d’abord perplexe, la jeune femme va rapidement se conformer aux actions du groupe . Au bout de 3 sonneries, alors qu’elle ne sait absolument pas pourquoi elle le fait, la jeune femme se met à se lever avec le reste du groupe.
La vidéo prend alors une tournure encore plus hallucinante. Au fur et à mesure, les complices sont appelés un par un et quittent la salle. Ceux qui restent continuent leur manège… jusqu’à ce que la femme se retrouve seule , toujours filmée. Une nouvelle sonnerie retentit et la femme continue de se lever et se rasseoir ! Que se passerait-il si une nouvelle personne arrivait sans avoir eu connaissance de l’histoire ? C’est exactement ce que montre la suite de la vidéo avec l’arrivée d’un inconnu prêt à se faire piéger à son tour.
Les équipes de l’émission, n’en croyant pas leurs yeux, ont décidé de laisser les caméras tourner. Au fur et à mesure que des nouveaux patients entraient dans la salle, ceux-ci se mettaient à leur tour à reproduire le comportement de la jeune femme. La fin de la vidéo montre comment un « rebelle », qui était resté longtemps perplexe face aux actions des autres membres présents dans la salle d’attente, a quand même fini par se conformer au reste du groupe passé un certain temps.
« Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire. » — George Orwell (1984)
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