Je suis très heureux de vous annoncer que j’ai obtenu un nouvel article en Australie pour mon livre “La Société fabienne : Les maîtres de la subversion démasqués” qui fut récemment publié en anglais sous le titre “The Fabian Society: The Masters of the Conspiracy Exposed”. et qui obtient déjà un bon succès auprès du lectorat. Ce livre est disponible chez Amazon, Lulu, Biblio, TheBookPatch, eBay, Bookvault et plusieurs autres boutiques en ligne.
La Société fabienne : Les maîtres de la conspiration démasqués. Une analyse de l’enquête politique audacieuse de Guy Boulianne
➧ Publié sur le site « Break News » en Australie, le 13 décembre 2025

Dans “The Fabian Society: The Masters of the Conspiracy Exposed” (La Société fabienne : Les maîtres de la conspiration démasqués), l’auteur, éditeur et commentateur politique canadien Guy Boulianne présente une étude vaste et méticuleusement documentée sur l’un des mouvements intellectuels les plus influents et controversés de l’ère moderne. Connu pour son intérêt envers l’histoire, la géopolitique et les structures de pouvoir occultes, Boulianne propose ici une enquête panoramique sur la Fabian Society — une organisation socialiste d’élite fondée en 1884 à Londres, dont l’objectif à long terme, soutient-il, serait rien de moins qu’une transformation progressive et secrète de la civilisation occidentale.
Le livre retrace les origines de la Société à la fin de l’époque victorienne, où un ensemble de penseurs tels que Sidney et Beatrice Webb, George Bernard Shaw, Annie Besant et Graham Wallas ont élaboré une approche évolutionnaire du socialisme. Contrairement aux marxistes révolutionnaires de leur époque, les Fabians prônaient « l’inévitabilité de la gradualité » — l’idée qu’une infiltration patiente des institutions politiques, éducatives et culturelles façonnerait, à terme, une société collectiviste. Guy Boulianne interprète cette stratégie comme une forme de dissimulation délibérée : une idéologie politique revêtue de modération, mais visant à restructurer les fondements mêmes de la démocratie occidentale.
Au fil de plus de quatre cents pages, Guy Boulianne explore les racines idéologiques du mouvement, sa dette philosophique envers la vision platonicienne d’une société régulée, ainsi que sa parenté structurelle avec le projet menchevik de transformation graduelle. À ses yeux, le fabianisme représente une idéologie hybride — mêlant théorie marxiste, gestion technocratique et ingénierie sociale autoritaire — dont le succès repose précisément sur sa subtilité. Le livre montre que, dès ses débuts, la Société s’est alliée à d’importants intérêts financiers et politiques, un schéma que l’auteur voit se répéter dans son influence ultérieure sur les institutions globalistes et les réseaux de politique publique.
L’une des principales contributions de l’ouvrage est sa cartographie détaillée des personnalités, cercles d’influence, fondations et trusts philanthropiques qui croisent la trajectoire stratégique fabienne. Guy Boulianne examine les relations entre la Société et de grandes dynasties capitalistes — Rothschild, Rockefeller, Cassel, Rowntree, Tata — et soutient que le lien entre haute finance et socialisme technocratique n’a rien de paradoxal. Au contraire, selon lui, la centralisation du pouvoir économique et celle du pouvoir politique tendent naturellement à converger. L’auteur place ainsi les Fabians au cœur d’un « partenariat des élites » : des acteurs intellectuels, politiques et financiers partageant la conviction que les sociétés doivent être façonnées d’en haut — pour le bien collectif ou, selon lui, pour les intérêts de ceux qui en tirent les ficelles.
Tout au long du livre, Guy Boulianne revisite les moments clés de l’évolution de la Société. Il analyse son rôle dans la fondation de la London School of Economics, sa contribution à la création du Parti travailliste britannique, et son influence sur les modèles politiques qui ont par la suite inspiré l’Union européenne. Il met en lumière le concept fabien de « perméation » : l’insertion discrète d’idées dans les institutions jusqu’à ce qu’un nouveau consensus s’installe. Ce processus, avance-t-il, peut être suivi depuis les réformes municipales du début du XXe siècle jusqu’à l’architecture bureaucratique de la gouvernance supranationale contemporaine.
De manière notable, l’auteur étend l’analyse bien au-delà du Royaume-Uni. Il propose que la pensée fabienne ait informé des tendances mondiales dans la gouvernance environnementale, les restructurations monétaires, les politiques multiculturelles, la gestion des populations et la rhétorique du « développement durable ». Les chapitres consacrés aux Nations unies, au World Conservation Bank et aux ONG internationales montrent comment des programmes de gouvernance écologique et de coordination mondiale peuvent, à son sens, dissimuler des mécanismes plus profonds de contrôle. L’examen de figures influentes dans la gouvernance mondiale — notamment Maurice Strong — souligne la manière dont idéologie et pouvoir institutionnel s’entremêlent.

Guy Boulianne consacre également plusieurs chapitres au Canada, où il estime que des idées d’inspiration fabienne ont influencé des dirigeants politiques, des cercles stratégiques et des politiques culturelles à partir de la fin du XXe siècle. Son chapitre sur Pierre Elliott Trudeau situe l’ancien premier ministre dans un environnement intellectuel marqué selon lui par les concepts fabiens, les visions globalistes et les approches technocratiques du contrôle social. L’auteur analyse également l’évolution de partis tels que le Bloc Québécois et Québec solidaire, qu’il inscrit dans un cadre idéologique de gauche aux racines dépassant largement le contexte canadien.
En parallèle de la géopolitique et de l’histoire, “The Fabian Society: The Masters of the Conspiracy Exposed” aborde la question de l’ingénierie culturelle — examinant les médias, le divertissement et la psychologie de masse comme outils façonnant la conscience publique. Guy Boulianne évoque des phénomènes allant de la publicité et la musique jusqu’à la spiritualité New Age et la révolution numérique. Il s’appuie sur les travaux d’observateurs de la manipulation sociale, dont Aldous Huxley, ainsi que sur des mouvements mêlant ésotérisme et ambitions politiques. Ces éléments renforcent son idée centrale : le citoyen moderne est de plus en plus modelé par des systèmes conçus pour orienter perceptions, valeurs et comportements selon une logique de gouvernance centralisée.
Le livre aborde également la technologie et l’ère émergente de l’intelligence artificielle. Guy Boulianne met en garde contre un monde où les systèmes numériques, la collecte de données, la gestion algorithmique et l’infrastructure de surveillance pourraient créer un terrain idéal pour le modèle gouvernemental technocratique imaginé par les Fabians. Il interprète les technologies financières, les mutations monétaires et l’émergence des villes « intelligentes » comme des étapes vers une société hautement contrôlée.
Bien que certains lecteurs puissent aborder les conclusions de Guy Boulianne avec scepticisme, l’un des points forts du livre réside dans son immense documentation. L’auteur s’appuie sur des archives historiques, des biographies, des débats parlementaires, des publications de think tanks et des cadres politiques contemporains. Même les lecteurs qui ne partagent pas son interprétation globale trouveront une richesse d’informations sur l’histoire du socialisme, la gouvernance mondiale et l’évolution des institutions politiques.
Sur le plan stylistique, Guy Boulianne écrit avec urgence et conviction. Sa prose combine exposition historique et commentaire investigateur, donnant à l’ouvrage à la fois la tonalité d’une étude universitaire et celle d’un avertissement politique. Le texte vise à alerter le lecteur sur les forces qui façonnent le monde moderne. L’ouvrage apparaît ainsi non seulement comme une analyse historique, mais aussi comme un appel à la vigilance citoyenne.
En définitive, “The Fabian Society: The Masters of the Conspiracy Exposed” propose une argumentation vaste, provocatrice et soigneusement assemblée sur le pouvoir des idées et les stratégies permettant de transformer l’ordre politique. Que l’on considère la Fabian Society comme un cercle de réflexion bienveillant ou comme un moteur discret de transformation technocratique, le livre de Guy Boulianne oblige à prendre au sérieux l’histoire et l’influence de ce mouvement intellectuel durable. C’est une œuvre qui invite à la réflexion, au débat et à un examen critique — une contribution ambitieuse aux discussions contemporaines sur la nature du pouvoir, de l’idéologie et de la gouvernance mondiale. ◾
- Cet article a été publié sur le site « Break News » en Australie, le 13 décembre 2025.



