Je suis très heureux de vous annoncer que j’ai obtenu une entrevue dans le magazine Mosaic Digest à Londres, au Royaume-Uni. Cette entrevue a été réalisée le 25 août dernier et elle vient d’être publiée sur le site internet de la publication, qui est une filiale de NewYox Media Group. Mosaic Digest croit que le monde est une riche mosaïque de récits divers, chacun méritant d’être raconté et célébré. Sa mission est d’offrir un mélange captivant d’histoires qui couvrent tout le spectre de l’expérience humaine, des univers créatifs de l’art et de la musique aux mondes dynamiques des affaires et de la mode, et des réflexions profondes de la littérature aux subtilités stratégiques du management. La mission de Mosaic Digest est de mettre en lumière la diversité des récits qui façonnent notre monde, en offrant une plateforme où chaque histoire trouve sa place et où chaque perspective est explorée. Le magazine s’engage à proposer une riche palette de contenus qui embrasse tout le spectre de l’expérience humaine, des domaines créatifs de l’art et de la musique aux univers dynamiques des affaires et de la mode, et des réflexions profondes de la littérature aux subtilités stratégiques du management. Voici ce que le journaliste Archie Preston m’écrivait par courriel :
Salut Guy,
J’espère que vous allez bien.
Tout d’abord, je tiens à vous remercier chaleureusement d’avoir pris le temps de participer à cette interview. Vos réflexions pertinentes et vos réponses convaincantes nous ont vraiment marqués et je suis convaincu qu’elles enrichiront considérablement notre magazine. De plus, j’ai suggéré d’inclure votre interview dans notre édition papier et je suis ravi de vous annoncer que la version en ligne sera bientôt disponible.
Par ailleurs, je voulais vous signaler que nous avons deux magazines partenaires, Reader’s House et Novelist Post, qui récompensent des auteurs exceptionnels par le biais de prix littéraires mensuels. Personnellement, je pense que votre travail mérite une telle reconnaissance et si vous avez postulé – ou si vous envisagez de le faire – je serais heureux de vous soutenir dans vos démarches.
Avec les fêtes de fin d’année et le Nouvel An qui approchent à grands pas, j’espère que votre parution dans Mosaic Digest vous portera chance, succès et bonheur. Ce fut un réel plaisir de travailler avec vous et j’ai hâte de voir tout ce que vous accomplirez.
Je vous souhaite le meilleur.
Archie
La vision de Mosaic Digest est d’être la plateforme mondiale de référence pour la narration, un lieu de convergence de voix et de perspectives diverses qui enrichit notre compréhension du monde. Grâce à leur engagement envers la qualité et l’innovation, les membres de l’équipe envisagent un avenir où Mosaic Digest sera synonyme d’excellence narrative et un catalyseur de dialogue et de compréhension interculturels. Je vous invite à lire ci-dessous mon entrevue qui fut réalisée par Archie Preston. ◼
Entrevue de Guy Boulianne : « Un auteur québécois visionnaire qui allie littérature, art et vérité avec intégrité et passion »
► Par Archie Preston, le 29 novembre 2025
Le parcours de Guy Boulianne, qui embrasse la poésie, les essais historiques, les commentaires politiques et l'édition indépendante, témoigne de son engagement envers la vérité, la créativité et l'exploration culturelle, inspirant autant les écrivains que les lecteurs.
Guy Boulianne a bâti une carrière littéraire et artistique extraordinaire, embrassant la poésie, les essais historiques, les commentaires politiques et les arts visuels. Le magazine Mosaic Digest est fier de présenter son entretien éclairant, qui met en lumière son dévouement à la vérité, à la créativité et à l'intégrité intellectuelle. De ses premiers recueils de poésie à la fondation des Éditions Dédicaces, l'œuvre de Guy Boulianne transcende les cultures, les genres et les générations, reflétant une passion remarquable pour la littérature, la généalogie et l'édition indépendante. Sa voix unique continue d'inspirer écrivains et lecteurs, faisant de lui une figure marquante du milieu littéraire et artistique québécois.
L'œuvre de Boulianne captive par sa profondeur intellectuelle, sa vision artistique et son authenticité inébranlable, à travers divers médiums littéraires et visuels.
Vos premières publications étaient des recueils de poésie : Avant-propos d’un prince fou (1983) et La bataille des saints (1987). Qu’est-ce qui a inspiré votre première incursion dans la poésie et comment vos élans créatifs ont-ils évolué depuis ?
J’ai commencé à écrire sérieusement de la poésie à l’âge de 18 ans. Je pourrais dire que mon inspiration m’est venue de Jim Morrison, le chanteur du groupe The Doors aux États-Unis. Celui-ci était non seulement un chanteur, mais un poète visionnaire. Plus tard, la poétesse ukrainienne Meery Devergnas fut une grande inspiration pour moi lorsque j’ai lu son livre “Fêtes apocalyptiques”. Mes autres inspirations proviennent de poètes québécois comme Michel Metthé, Germain Beauchamp, Ronald Després… sans oublier Félix Leclerc. J’eu l’honneur de rencontrer Meery Devergnas lors de ma première participation au Salon du livre de Montréal en 1983. Ma poésie a toujours été engagée socialement et politiquement, ce qui se reflète encore aujourd’hui dans mon écriture. Mon poème “Préface aux dirigeants” a été repris dans plusieurs publications en Europe et au Québec.
Vous avez acquis de l’expérience en tant que codirecteur de la Galerie Frère Jérôme et avez ensuite fondé la Galerie Imagine à Montréal. Comment votre immersion dans les arts visuels et la conservation de galeries ont-elles façonné votre écriture et votre approche éditoriale ?
Mon immersion dans les arts visuels n’a pas vraiment façonné mon écriture et mon approche éditoriale. J’écrivais déjà lorsque j’ai rencontré le directeur de la galerie d’art Frère Jérôme, Pierre Corbin, en 1983. Par contre, cela m’a permis d’évoluer dans le milieu artistique de façon constante. Pendant ce temps, je réalisais une émission de télévison pour le compte du Regroupement des auteurs-éditeurs autonomes (RAEA), dont j’étais l’un des administrateurs. Mon immersion dans les arts visuels n’a donc pas influencé mon écriture, mais elle a pu l’alimenter.
Cela dit, j’ai récemment décidé de me remettre à la peinture après 40 ans d’absence dans ce domaine particulier. Mes œuvres sont actuellement exposées et mises en vente dans la galerie d’art virtuelle de réputation internationale, ArtMajeur.
Entre 2005 et 2009, vous avez été rédacteur en chef des Éditions Mille Poètes (États-Unis). Pouvez-vous nous parler des défis ou des succès mémorables que vous avez rencontrés en gérant une maison d’édition multinationale ?
En effet, la maison d’édition francophone Mille Poètes était enregistrée dans l’État du Delaware aux États-Unis. Le plus beau souvenir que je retienne de cette expérience est lorsque j’avais réuni une vingtaine de poètes et d’auteurs dans la belle cité de Carcassonne, en France, pour une journée mémorable de poésie. Les auteurs provenaient de partout à travers la France, de la Belgique et même d’Algérie et du Maroc. Par la suite, nous avons publié un compte rendu de cette rencontre dans un livre intitulé “Les Mille Poètes à Carcassonne”.
En 2009, vous avez lancé les Éditions Dédicaces. Qu’est-ce qui vous a motivé à créer votre propre maison d’édition et comment différenciez-vous sa mission de celle des autres éditeurs ?
La maison d’édition Dédicaces fut l’une des pionnières dans l’édition numérique et l’impression à la demande. Cela nous a permis de prendre de l’expansion rapidement sans avoir à gérer un stock important de livres. Les éditions Dédicaces ont connu un succès rapide. Nous avons participé à plusieurs salons du livre aux États-Unis, en France, en Suisse et bien sûr au Québec. Comme pour Carcassonne, le plus beau souvenir que je retienne est lorsque j’ai réuni une dizaine d’auteurs et plus de 300 invités au sommet de la Tour du stade olympique à Montréal pour célébrer le quatrième anniversaire de la maison d’édition. Cet événement exceptionnel fut mémorable.
Votre œuvre englobe des récits surréalistes, des essais historiques, des traductions, des études généalogiques et des commentaires politiques. Comment parvenez-vous à concilier une telle richesse de genres tout en conservant une voix d’auteur cohérente ?
Tout ce qui compte pour moi est la vérité et les faits, que ce soit les faits historiques, les faits généalogiques, les faits politiques et les faits sociaux. Ce que je déteste le plus, ce sont les gens qui manipulent les informations pour servir leur agenda personnel et politique. Ce que je fais comme travail rédactionnel est donc cohérent et intègre avec moi-même.
Votre généalogie et vos origines semblent au cœur de votre identité ; vous explorez ces thèmes sur diverses plateformes. Comment votre histoire personnelle et votre héritage familial influencent-ils les récits que vous créez ?
Nicolas Machiavel écrivait : « Pour prévoir l’avenir, il faut connaître le passé, car les événements de ce monde ont en tout temps des liens aux temps qui les ont précédés. » Vous ne pouvez pas prévoir l’avenir si vous ne connaissez pas votre passé, et ceci est valable tant au niveau personnel qu’au niveau de tout un peuple. De nos jours, trop de gens font preuve d’ignorance et en ccnséquence, ils peuvent être manipulés plus facilement par ceux qui les dirigent.
En 1682, Christine de Suède écrivait : « La connaissance du passé est d’une grande aide pour l’avenir. » Elle avait raison et je mets cette maxime en application.
Vous avez obtenu le Diplôme d’honneur de la francophonie au Concours Europoésie UNICEF en 2010. Quelle importance ce prix a-t-il eu pour votre œuvre et comment a-t-il façonné votre parcours littéraire ultérieur ?
En effet, j’ai remporté ce diplôme d’honneur aux côtés d’autres poètes de l’Algérie, de la Belgique, d’Italie, de la Roumanie et de la Suisse. En récompense, l’un de mes poèmes fut intégré dans l’anthologie “Europoésie. Année 2010”, publiée par les Éditions du Sandre l’année suivante. On me fit un autre honneur lorsque l’historien de la littérature de langue française, Réginald Hamel, décida me m’inclure dans la seconde édition du “Dictionnaire des poètes d’ici de 1606 à nos jours”, un ouvrage de 1360 pages qui fut publié par la célèbre maison d’édition Guérin, au Québec. Encore une fois, cela n’a pas influencé mon écriture, mais c’est toujours un honneur de recevoir de telles récompenses.
Par vos chroniques indépendantes et votre adhésion à des organisations telles que la Nonfiction Authors Association et l’Independent Author Network, vous vous engagez profondément dans les questions d’éthique et de journalisme. Pouvez-vous nous expliquer ce que cela vous apporte ?
En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, je suis non seulement membre des deux organisations que vous avez mentionnées, mais aussi de la plateforme AuthorsDen aux États-Unis. Cela m’apporte une visibilité accrue. Ces organisations m’aident à faire connaître mon travail rédactionnel. Il est vrai aussi que j’adhère sans réserve à la Charte mondiale d’éthique des journalistes qui fut adoptée lors du 30e congrès mondial de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) en 2019. Cela va de pair avec ma philosophie personnelle d’intégrité et d’honnêteté intellectuelle.
Vos analyses – sur les théories du complot, la géopolitique et les mythes culturels – ont investi les plateformes numériques. Comment conciliez-vous recherche rigoureuse et talent narratif lorsque vous abordez des sujets complexes ou controversés ?
Ce qu’on appelle aujourd’hui une “théorie du complot” n’est souvent rien d’autre qu’une quête de vérité. Le terme “complotiste” est souvent utilisé à des fins diffamatoires et pour discréditer les adversaires. Personnellement, j’attache une importance particulière aux sources et aux références, et je déplore le fait que des individus publient des sottises et des ragots sans avoir fait les recherches appropriées. Ces agissements irresponsables portent gravement préjudice aux chercheurs et journalistes d’investigation sérieux. L’économiste Martin Armstrong écrivait : « Je ne pense pas que nous ayons besoin de théories farfelues qui puissent facilement être discréditées, parce que cela étant discrédité, ils l’appliquent à tout le reste. Je crains que dans le cadre d’un plan délibéré de diffusion de fausses informations, une stratégie consiste à faire précisément cela et à discréditer tout le reste. »
Pour vos collègues auteurs émergents, ceux qui se débattent avec le changement de genre, l’édition indépendante ou qui mélangent l’histoire personnelle avec des thèmes plus larges, quels conseils donneriez-vous pour rester authentique tout en naviguant dans le paysage littéraire et éditorial ?
Je dirais à tous ces auteurs de rester eux-mêmes. Pour être authentique dans ses écrits, il faut être authentique avec soi-même. Voilà la bonne recette ! ◼





