Le député Matt Strauss s’exprime au sujet de la montée du communisme au Canada. « Je suis ici pour dire la vérité à ceux qui sont au pouvoir »

Matt Strauss s’est exprimé au sujet de la montée du communisme au Canada lors de son premier discours en tant que député à la Chambre des communes le 2 juin 2025. Ceci avait lieu alors que la Chambre reprenait l’étude, interrompue le 30 mai précédent, de la motion portant qu’une adresse soit présentée à Sa Majesté le roi en réponse au discours qu’il avait prononcé à l’ouverture de la session, ainsi que de l’amendement modifié (45e législature, 1re session). Matthew Steven Strauss (né en 1986) est un médecin et homme politique canadien. Il est député de Kitchener-Sud—Hespeler depuis 2025. Il est le premier député conservateur de la circonscription. Strauss est né à Kitchener et a grandi dans la communauté de Hespeler Il est le descendant de réfugiés roumains de la région du Banat, en ex-Yougoslavie.

En 2008, Strauss a obtenu un doctorat en médecine de la Schulich School of Medicine and Dentistry de l’Université Western. Il a obtenu son agrément pour exercer la médecine interne en 2012 et la médecine de soins intensifs en 2013. Strauss s’est joint au corps professoral de la Michael G. DeGroote School of Medicine en 2013, où il a enseigné la médecine au campus régional de Waterloo. De 2019 à 2021, Strauss a également été professeur adjoint de médecine à l’Université Queen’s. Strauss a été chef de l’unité de soins intensifs de l’Hôpital général de Guelph et a exercé des fonctions à l’Hôpital Grand River et à l’Hôpital général de Kingston. De 2021 à 2023, il a été médecin hygiéniste par intérim pour les comtés de Haldimand et de Norfolk, dans le sud-ouest de l’Ontario.

Strauss s’est opposé farouchement aux confinements, au port du masque et à la vaccination obligatoires dès le début de la pandémie. Il a tweeté qu’il « donnerait plutôt la COVID-19 à [mes] enfants plutôt qu’un Happy Meal de McDonald’s », ce qui a été critiqué lors de sa nomination au poste de médecin hygiéniste par intérim du BSP de Haldimand-Norfolk. Le Parti libéral de l’Ontario a demandé que le ministre de la Santé oppose son veto à sa nomination. En 16 mois à ce poste, Haldimand-Norfolk est passée de l’avant-dernière ville de la province pour le taux de vaccination à la moitié du classement. Strauss a finalement démissionné de son poste pour des raisons indépendantes de la controverse entourant sa nomination.

En novembre 2023, Strauss a été annoncé comme candidat conservateur pour Kitchener-Sud—Hespeler. Strauss a battu la députée libérale sortante Valerie Bradford aux élections fédérales canadiennes de 2025. Il est le premier conservateur à représenter le district. ◼

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➽ Le député Matt Strauss s’exprime au sujet de la montée du socialisme et du communisme au Canada

Débats de la Chambre des communes – Hansard No 6 (2 juin 2025)

Monsieur le Président, je remercie les habitants de mon patelin, Kitchener‑Sud—Hespeler, qui m’ont donné l’occasion de prononcer aujourd’hui mon premier discours à la Chambre des communes du Canada. Je m’engage à ne jamais oublier que ce siège, c’est le leur, et à les servir fidèlement tant et aussi longtemps qu’ils jugeront bon de me laisser l’occuper. Je ne serais pas ici aujourd’hui sans l’amour et le soutien de mon épouse, Simone. C’est une brillante médecin et scientifique qui m’a donné les cadeaux les plus précieux: nos enfants, Penelope et Felix. Six mois avant les dernières élections, elle a failli mourir en mettant Felix au monde. Elle a passé quelques jours aux soins intensifs sous respirateur artificiel. Elle est maintenant de retour à la maison, à Hespeler, et c’est la meilleure mère au monde pour nos deux enfants. Je devrais être là-bas avec eux. Ils sont ce qu’il y a de meilleur dans ma vie.

De plus, ce fut pour moi un plaisir et un honneur d’être médecin dans ma collectivité au cours des 13 dernières années. J’ai cogné à des milliers de portes pendant la campagne et l’une des questions qu’on me posait le plus souvent, une question que je me suis aussi posée, était de savoir pourquoi diable je me lançais en politique? N’étais-je pas heureux d’être médecin? Ma réponse est que, oui, j’aime mon travail de médecin, et c’est vrai, le pays a besoin de médecins. Cela dit il me faudra environ 10 minutes pour expliquer en détail ce qui m’a poussé à me lancer. C’est lié à ma personnalité et à l’identité de Kitchener; alors voici mon explication.

L’histoire de ma famille est une histoire semblable à celle de bien d’autres à Kitchener. La famille de mon père s’est établie dans la région à l’époque où cette dernière s’appelait encore Berlin, Ontario. La famille arrivait de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Allemagne. Lorsque la guerre contre l’Allemagne a éclaté, une centaine d’années plus tard, comme bien des Allemands établis à Kitchener, mon grand-père Strauss s’est enrôlé dans les fusiliers royaux écossais. À l’époque, le nom de famille et la langue maternelle importaient peu s’il fallait prendre la défense de notre pays fort et libre. Si le Canada existe encore aujourd’hui, c’est que des Canadiens tirant leurs origines de partout dans le monde ont toujours été prêts à défendre les intérêts du Canada. Ils ont mis leur vie en jeu pour défendre les valeurs canadiennes, comme la vérité, la force et la liberté.

Quant à ma mère, elle est arrivée de la Yougoslavie communiste dans les années 1960 en tant que réfugiée roumaine. Mon père servait dans les forces aériennes et, en son absence, nous parlions roumain à la maison. Dans ma jeunesse, j’entendais mes grands-parents dire dans cette langue qu’ils étaient pauvres chez eux, mais je n’avais aucune idée de l’ampleur de cette pauvreté jusqu’à il y a environ 10 ans, quand je suis allé avec mon grand-père dans son minuscule village, aujourd’hui situé à la frontière entre la Serbie et la Roumanie. Pas moins de la moitié des maisons étaient condamnées. Le village était envahi par les chiens errants et la mauvaise herbe. Nous sommes allés à la maison où ma mère est née. Dans cette maison d’environ 400 pieds carrés aux planchers de terre battue, il y avait deux pièces: une chambre à coucher avec quatre lits, et une cuisine où se trouvaient deux autres lits. Neuf personnes dormaient dans ces six lits. En me retrouvant dans ce que je ne peux malheureusement décrire que comme un taudis, c’est là que j’ai compris avec stupeur toute l’importance de ce que le Canada avait donné à ma famille.

Mon grand-père est l’une des personnes les plus intelligentes et les plus travaillantes que j’ai rencontrées. Lorsqu’il est arrivé au Canada, il ne parlait pas du tout l’anglais, il n’avait qu’une 6e année et il avait ses deux fillettes avec lui. Après avoir travaillé pendant 6 mois dans une usine à 1,09 $ l’heure, il a pu acheter une maison de 5 chambres à coucher au centre-ville de Kitchener pour 20 000 $. Cette maison vaut maintenant 1 million de dollars. Il va sans dire que ce genre de possibilités n’existent plus dans notre pays aujourd’hui.

Mon beau-frère, qui est âgé de 28 ans, a récemment terminé ses études d’ingénieur en mécatronique à l’Université de Waterloo. Il n’a nul espoir de pouvoir acheter cette maison avec son salaire d’ingénieur. Qu’est-il advenu de cette possibilité? Je crois sincèrement que mon grand-père a la réponse à cette question. Il a dû faire trois ans de service militaire en Yougoslavie, et il m’a toujours dit qu’il avait aimé la vie dans l’armée. Ce n’est qu’il y a quelques années que j’ai eu la curiosité de lui demander pourquoi, s’il avait tant aimé l’armée, il était retourné à l’agriculture dans le village. Il m’a répondu: « Parce que, Matthew, il était impossible de décrocher une promotion tant qu’on ne se joignait pas au parti », c’est-à-dire le Parti communiste. J’ai dit: « Vous qui étiez un homme ambitieux, grand-père, pourquoi ne vous êtes-vous pas joint au parti? » Il a répondu: « Parce que, Matthew, quand on est membre du parti, si le parti dit que ceci est noir », et il pointait du doigt la nappe blanche, « alors on doit dire que ceci est noir, même si en réalité, c’est blanc. »

Mon grand-père s’était exprimé dans sa cinquième langue. Je jure qu’il n’a jamais lu 1984, de George Orwell, mais son explication correspondait en tout point à la scène du « deux et deux font cinq ». Je pense souvent à cette scène quand on me dit qu’un homme peut avoir une grossesse. Lorsque la vérité devient illégale, tout casse. Si l’on ne peut pas dire ce qui cloche avec le tracteur ou la digue ou l’hôpital ou le bureau des passeports, jamais on ne pourra rectifier la situation, et le problème va persister. Mon grand-père a refusé d’abandonner la liberté de dire la vérité et est retourné au village. Toutefois, quelques années plus tard, les exploitations agricoles ont toutes été socialisées, et la famine a fini par être si grave que mon grand-père a dû fuir.

J’ai entendu dans les universités des histoires sur le système de santé qui remontent à il y a 13 ans, et l’automne dernier, mon épouse, en proie à des saignements et souffrant de dépression post-partum, a passé six heures aux urgences en tenant dans ses bras un bébé de deux jours sans même qu’un médecin l’examine. Quand j’ai dit à l’infirmier au triage que j’allais emmener mon épouse à un autre hôpital dans la ville voisine, il a répondu: « Je vous en serais très reconnaissant, parce qu’il n’y a pas de place pour elle ici. » Quand une personne se rend aux urgences et qu’on la traite comme du bétail, comme c’est arrivé à mon épouse ce jour-là, elle n’a aucun recours. On est donc vraiment ravis que les gens aillent se faire soigner ailleurs.

Avec une agriculture socialisée, on se retrouve avec des files d’attente devant les soupes populaires. Or, des gens sont morts de faim alors qu’ils faisaient la queue devant des soupes populaires soviétiques. Avec des soins de santé socialisés, on se retrouve avec des files d’attente aux urgences, et je vous jure que des gens meurent dans les salles d’attente et dans les urgences aux quatre coins du pays en ce moment.

On pourrait penser que j’exagère et que j’entrevois le spectre du communisme là où il n’existe pas. Je souligne pourtant que nous venons de passer 10 ans avec un premier ministre qui, lorsqu’on lui a demandé quel gouvernement il admirait le plus, a déclaré que ce qu’il admirait le plus, c’était la dictature du Parti communiste chinois et qui, lorsque Fidel Castro est décédé, a encensé ce brutal dictateur communiste, en plus de toujours proposer davantage de socialisme, de planification centralisée et de déclarations autoritaires, mais moins de liberté de choix pour nous et nos familles, comme solution à tous les problèmes sociaux, y compris les soins dentaires, les services de garde, l’assurance-médicaments, les repas dans les écoles, les changements climatiques, etc.

Tout ce contrôle autocratique a atteint son paroxysme au cours de la pandémie. Les députés d’en face se sont carrément lancés dans le communisme. Ils ont enfermé les Canadiens chez eux. Ils ont gâché des mariages, des funérailles, des célébrations de Pâques, des bals de finissants et des fêtes de Noël. Ils ont fermé les frontières. Ils ont séparé des mères de leurs enfants et des frères de leurs sœurs. Ils ont privé la Chambre de ses droits historiques, ils ont dépensé 600 milliards de dollars de fonds publics sans budget et ils ont doublé la dette nationale pour payer des jeunes de 16 ans en bonne santé afin qu’ils restent assis dans leur sous-sol. À l’époque, comme aujourd’hui, ils ont fait tout cela au nom de la gestion de crise.

Des médecins, des professeurs et des journalistes qui ont dénoncé ces abus ont été pourchassés. Leurs licences et leurs emplois ont été menacés. Je le sais parce que cela m’est arrivé à l’Université Queen’s, où j’enseignais. Jane Philpott, l’une des deux seules ministres à avoir dit la vérité sur le pouvoir de Justin Trudeau, m’a elle-même informé dans son bureau, celui qu’elle occupe en tant que doyenne, que l’administration était dans l’obligation de me harceler parce que j’avais « critiqué le gouvernement ». Je la cite textuellement.

Bien sûr, le premier ministre Trudeau et ses commissaires étaient à l’abri de tout cela. Il pouvait participer à des rassemblements de plus de cinq personnes si cela répondait à ses fins politiques, comme une manifestation pour George Floyd à Ottawa, et il l’a fait. Les libéraux se sont arrogé le pouvoir de censurer les nouvelles et de violer la liberté d’expression au nom de la lutte contre la mésinformation, tout en faisant la promotion de la mésinformation. Ils ont accordé de juteux contrats à leurs amis du milieu universitaire pour promouvoir leur mésinformation et ils ont versé des centaines de millions de dollars aux médias grand public pour promouvoir la version des faits du gouvernement. Ces trois institutions, c’est-à-dire le gouvernement, les médias et le milieu universitaire, ont des rôles importants à jouer dans la société pour se réglementer mutuellement. Cependant, dans le cadre du stratagème de corruption du gouvernement fédéral, ils se sont retrouvés dans la même situation que le boucher, le pâtissier et le fabricant de bougeoirs en mer dans la comptine anglaise; ils se sont retrouvés à mariner dans l’eau de bain les uns des autres.

Quand des Canadiens ordinaires sont venus à Ottawa pour dénoncer la violation de leur autonomie corporelle, de leur liberté de réunion et de leur liberté de circulation — des droits garantis par la Charte —, tous les membres du caucus libéral ont voté pour bafouer davantage leurs droits. Ils ont enfreint les articles 2 et 8 de la Charte en imposant la Loi sur les mesures d’urgence. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le juge Mosley de la Cour fédérale. Les libéraux ont bafoué les droits garantis par la Charte qu’ils prétendaient vénérer, puis ils en ont ri. L’actuelle ministre des Transports, en particulier, a bien rigolé à ce sujet.

Si nous ne pouvons pas dire la vérité aux libéraux qui sont au pouvoir, tout continuera à se dégrader. C’est pourquoi je devais venir ici. Je refuse d’être un rouage de leur machine brisée. J’espère que cette noirceur a bel et bien disparu avec l’ancien premier ministre, et j’implore le nouveau premier ministre de se tourner vers la lumière et de défendre les valeurs inscrites dans notre hymne national, soit la vérité, la force et la liberté. J’ai lu son livre. Il s’intitule Values, et j’ai le regret de dire à la Chambre que la liberté ne fait pas partie des valeurs dont traite le livre.

Le fait de déguiser les plans socialistes des libéraux en banquier aux bas bruns trompera peut-être certaines personnes, mais pas les communautés multiculturelles de Kitchener‑Sud—Hespeler. Ce sont les Roumains, les Albanais, les Polonais, les Ukrainiens, les Serbes, les Croates, les Lituaniens, les Vénézuéliens, les Chinois, les Somaliens et les Éthiopiens qui ont vécu sous un régime socialiste, qui reconnaissent ce qu’ils observent et qui n’aiment pas cela qui m’ont élu. Ils sont venus ici en quête de liberté, et pas n’importe quelle liberté, mais bien celles qui existent au Canada.

Ces libertés sont les nôtres, mais elles ne nous appartiennent pas en propre, et il ne nous revient pas de les balayer du revers de la main. Ces libertés ont été défendues à Runnymede et inscrites dans la Magna Carta. Elles ont été défendues lors des guerres civiles anglaises et de la Glorieuse Révolution et elles ont été inscrites dans la Déclaration de droits. Elles ont été défendues lors des guerres mondiales et promulguées dans la Déclaration canadienne des droits de M. Diefenbaker. Mes deux grands-pères, comme tous nos grands-parents, se sont battus pour ces libertés que nous incarnons tous.

Je suis ici pour dire la vérité à ceux qui sont au pouvoir au nom des habitants de Kitchener‑Sud—Hespeler, voilà pourquoi je suis ici. Je serai heureux de recommencer à pratiquer la médecine et à enseigner lorsque je pourrai à nouveau pratiquer librement et que nous pourrons tous recommencer à vivre librement. Que Dieu protège le Canada, nos foyers et nos droits. ◼


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