Je partage avec mes lectrices et lecteurs un article du Dr Richard Francis Hogan qu’il publia sur sa page Substack le 8 janvier 2025, intitulé “Lettre : Le Canada ne pourrait jamais devenir le 51e État des États-Unis”. Le Dr Richard Francis Hogan est connu pour son style d’écriture songé et réfléchi. Il aborde souvent des questions sociétales complexes, dans le but de favoriser la compréhension et le dialogue. Ses travaux couvrent un large éventail de sujets, notamment les discours politique, la polarisation culturelle et les enjeux sociétaux. L’approche de Hogan se caractérise par une profonde préoccupation pour le bien-être de la société et une vision optimiste de l’avenir. Son œuvre encourage les lecteurs à réfléchir de manière critique et empathique au monde qui les entoure. Je vous souhaite une bonne lecture.
Mes chers lecteurs. D’un point de vue constitutionnel, philosophique, sociologique et spirituel : le Canada ne pourrait jamais devenir le 51e État des États-Unis. Je vais vous expliquer. D’emblée, l’idée que le Canada devienne le 51e État des États-Unis est pleine de complexités qui englobent des dimensions constitutionnelles, philosophiques, sociologiques et spirituelles. Chaque perspective offre une perspective unique à travers laquelle on peut comprendre pourquoi une telle union est non seulement improbable, mais fondamentalement incompatible avec l’essence de l’identité canadienne.
Perspective constitutionnelle
La Constitution canadienne, qui puise ses racines dans l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867 et dans la Loi constitutionnelle de 1982, consacre les principes de la démocratie parlementaire et du fédéralisme. Ces documents définissent un cadre juridique distinct qui régit les relations entre le gouvernement fédéral et les provinces, assurant un équilibre des pouvoirs propre au Canada. L’idée d’une fusion avec les États-Unis nécessiterait une refonte complète de ce cadre, ce qui porterait atteinte à la souveraineté que le Canada a méticuleusement bâtie au fil des siècles. De plus, la Charte canadienne des droits et libertés, pierre angulaire de l’identité canadienne, serait en contradiction avec la Constitution américaine, notamment dans des domaines comme les soins de santé, le contrôle des armes à feu et l’aide sociale.
Les implications constitutionnelles d’une telle fusion seraient profondes. Le système juridique canadien, fondé sur les traditions de common law et de droit civil, entrerait en conflit avec le système juridique américain. Les provinces, qui jouissent d’une autonomie considérable dans le système fédéral canadien, verraient leurs pouvoirs considérablement réduits. Cela conduirait à une centralisation de l’autorité contraire au modèle de gouvernance canadien. De plus, le processus de modification de la Constitution canadienne pour faciliter une telle fusion serait extraordinairement complexe, nécessitant le consentement du gouvernement fédéral, des provinces et éventuellement un référendum national.
Perspective philosophique
Sur le plan philosophique, le Canada et les États-Unis incarnent des idéaux différents. L’engagement du Canada envers le multiculturalisme, tel qu’il est énoncé dans la Loi sur le multiculturalisme de 1988, reflète une philosophie d’inclusion et de diversité qui est ancrée dans la structure nationale. Cela contraste avec l’idéal du melting-pot américain, qui met l’accent sur l’assimilation. La divergence philosophique s’étend également à la gouvernance : la préférence du Canada pour une approche plus collective des questions sociales, comme les soins de santé universels, contraste fortement avec l’éthique individualiste qui prévaut aux États-Unis. Ces différences philosophiques soulignent une incompatibilité fondamentale qui rendrait toute union intenable.
Les implications philosophiques d’une telle fusion s’étendraient également au domaine de la culture politique. La culture politique du Canada, caractérisée par une préférence pour la paix, l’ordre et le bon gouvernement, contraste avec l’accent mis par les États-Unis sur la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Cette divergence de philosophie politique se reflète dans les approches différentes sur des questions telles que le contrôle des armes à feu, les soins de santé et l’aide sociale. L’intégration de ces deux cultures politiques distinctes serait semée d’embûches, pouvant conduire à des conflits potentiels et à une perte d’identité nationale.

Perspective sociologique
Sur le plan sociologique, l’identité canadienne est façonnée par son histoire, sa géographie et sa mosaïque culturelle. Le paysage vaste et varié du Canada, des côtes accidentées de Terre-Neuve aux vastes prairies et aux majestueuses montagnes Rocheuses, a favorisé un sentiment de résilience et de communauté chez ses habitants. Ce sentiment d’identité est encore renforcé par la nature bilingue du Canada, l’anglais et le français étant reconnus comme langues officielles. Le tissu sociologique du Canada est donc distinct et profondément enraciné dans son contexte historique et culturel unique. La perspective d’un rattachement aux États-Unis menacerait cette identité, entraînant une perte de patrimoine culturel et de cohésion sociale.
Les implications sociologiques d’une telle fusion seraient importantes. L’intégration de la population diversifiée du Canada au tissu social américain poserait des défis liés à la langue, à la culture et à l’identité. La préservation des droits linguistiques des francophones et la protection des cultures autochtones seraient menacées, ce qui pourrait entraîner des troubles sociaux et une perte de diversité culturelle. De plus, les approches divergentes des questions sociales, comme les soins de santé et l’éducation, créeraient des disparités et des tensions au sein de la nouvelle union.
Perspective spirituelle
Sur le plan spirituel, le Canada entretient une relation profonde avec son territoire et son peuple. Les cultures autochtones, qui prospèrent sur ce territoire depuis des millénaires, entretiennent avec lui un lien spirituel qui fait partie intégrante de leur identité et de leur mode de vie. La reconnaissance et le respect des droits et des traditions autochtones sont inscrits dans la loi et la société canadiennes, ce qui témoigne d’un engagement spirituel envers la réconciliation et la coexistence. Ce lien spirituel avec le territoire et son peuple est une pierre angulaire de l’identité canadienne, un lien qui serait mis en péril par toute tentative de rattacher le Canada aux États-Unis.
Les implications spirituelles d’une telle fusion seraient profondes. L’intégration des pratiques et traditions spirituelles autochtones dans le paysage culturel américain serait difficile, ce qui pourrait entraîner des conflits potentiels et une perte d’identité spirituelle. La reconnaissance et la protection des droits autochtones, qui sont inscrits dans la loi canadienne, seraient menacées, ce qui pourrait entraîner des défis juridiques et sociaux. De plus, les approches divergentes en matière de gestion de l’environnement et d’utilisation des terres créeraient des tensions et des conflits au sein de la nouvelle union.
En conclusion, d’un point de vue constitutionnel, philosophique, sociologique et spirituel, le Canada ne pourrait jamais devenir le 51e État des États-Unis. Le caractère distinctif de l’identité canadienne, façonné par son cadre juridique, ses idéaux philosophiques, son tissu sociologique et ses liens spirituels, témoigne de la résilience et du caractère unique de cette grande nation. Toute tentative de modifier cette identité serait non seulement irréaliste, mais porterait également atteinte à l’essence même de ce que signifie être Canadien.
Entre les bonnes mains de Dieu, dans les vérités, les traditions, l’espoir, simplement Richard.


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En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs AuthorsDen et de la Nonfiction Authors Association (NFAA) aux États-Unis. Il adhère à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).






La Canada peut-il maintenir un front uni face aux menaces de Donald Trump | 24•60
À une semaine de son assermentation, comment approcher les négociations avec Donald Trump.
Est-ce que le Canada est prêt?
Dear Guy,
Guy, please accept my regrets for the delay in expressing my gratitude for translating, “Canada Could Never Become the 51st State of the USA”. For your information, my delay in replying is due to the fact that I was in Washington for Jimmy Carter’s funeral. Jim was a very close friend, almost a very good father.
Please accept my gratitude for your top notch translation of “Canada Could Never Become the 51st State of the USA”. I enjoyed your graphics, too.
Please watch for my concluding serial on Human Needs. You mighty value the contents.
Again, you have my profound gratitude.
In God’s Good Hands,
In truth, tradition, hope,
Simply Richard
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TRADUCTION :
Cher Guy,
Guy, veuillez accepter mes excuses pour le retard dans l’expression de ma gratitude pour la traduction de « Le Canada ne pourrait jamais devenir le 51e État des États-Unis ». Pour votre information, mon retard dans la réponse est dû au fait que j’étais à Washington pour les funérailles de Jimmy Carter. Jim était un ami très proche, presque un très bon père.
Veuillez accepter ma gratitude pour votre traduction de premier ordre de « Le Canada ne pourrait jamais devenir le 51e État des États-Unis ». J’ai également apprécié vos graphiques.
Veuillez regarder ma dernière série sur les besoins humains. Vous appréciez énormément le contenu.
Encore une fois, vous avez ma profonde gratitude.
Entre les bonnes mains de Dieu,
En vérité, tradition, espoir,
Simplement Richard
Global News : Alors que Trump menace le Canada, « quelque chose de dangereux se prépare ».
Les menaces de plus en plus audacieuses du président élu américain Donald Trump contre l’économie et la souveraineté du Canada suggèrent que « quelque chose de dangereux se prépare » et qu’une réponse sérieuse est nécessaire, selon un analyste américain.
David Frum, un journaliste du journal The Atlantic qui couvre la politique américaine depuis des décennies, ne croit pas que Trump souhaite réellement faire du Canada un État américain, mais il estime que le fait que le nouveau président répète sans cesse cette idée signifie qu’il envisage une action agressive.
Au niveau constitutionnel, monsieur Hogan n’est pas tout a fait juste. Suite au statut de Westminster signé par l’Angleterre en 1931 qui donna l’indépendance au Canada a pour résultat que le Canada n’existe pas légalement , car les provinces n’pnt jamais rien signés entre elles, ce qui signifie que toutes les provinces Canadiennes sont indépendantes..Chaque province pourrait décider si elle le veux de s’annexer aux États-Unisl Je vous colle la lettre en Anglais qu’a recu René Lévesque pour lui dire qu’il n’avait pas besoin de référendum puisque le Québec était déja indépendant.
https://fr.slideshare.net/slideshow/walter-f-kuhl-to-rene-levesque-november-23rd-1976/274811820
Je suis d’accord en partie avec les propos du Dr Richard Francis Hogan. Je suis en même temps en réaction face aux vagues de promotions de l’idée du Canada, devenant le 51e état étasunien. Les gens ont le droit de vouloir s’annexer et vanter la création de richesse qui suivrait, même après avoir associé les licornes et arc-en-ciel a des délires. Ce qui me déçoit est que plusieurs ont construit leur réputation lors de la covid en s’affichant en tant que nationalistes au service des droits et libertés, alors qu’on pourrait presque les comparer à des serfs du Mokingbird. J’ai osé douter. J’ai même commenté pour les inviter à mettre plus de contenu local. À l’époque cela concernait le livre «La gauche cannibale et la droite vandale» d’Alain Deneault. Rien. On est nationaliste en évitant la nation, sa culture, ses livres, etc. Ils ont le droit. De mon côté, j’ai aussi le droit d’y voir un manque de cohérence qui risque de faire en sorte que certains médias alternatifs qui ont fait leur réputation sur la médiocrité des grands médias, commencent aussi à radoter de formules vides de sens. Cela dit, Trump est devenu pour moi un «révélateur». En photographie c’est lié à un produit qui dévoile une image photographique. Elle n’est pas tout à fait la même qu’on nous a présenté. On se situe plutôt dans la fourberie qui nuit à l’épanouissement de la nation qui nous maintient dans l’ignorance. Cela dit, le Dr Hogan ne devrait pas être un cas isolé dans une société informée et allumée. C’est pourtant le cas. Je termine avec un petit anecdote. Un créateur de contenue ouvertement pour l’annexion a affirmé qu’il a trouvé personne pour débattre de ce sujet. J’ai commenté pour lui dire que je serai bientôt disponible pour le faire, une fois que j’aurais corrigé un document. Ce fut effacé par Youtube. J’ai reformulé. Encore effacé. Peut être que le dernier restera. J’ai enlevé le titre et le site. Si vous voulez vous doter d’arguments pour refuser l’annexion, vous pouvez accéder au document «Le réseau de la CIA» au http://www.ph7.ca. De mon côté, cette histoire d’annexion n’est pas une improvisation de Trump. On la prépare depuis longtemps et cela implique des politiciens et des institutions canadiennes et québécoises que nous finançons de nos taxes et impôts.
Donald Trump insiste : il voit le Canada comme le 51e État des États-Unis. En tout cas, cette fois, la réaction du gouvernement du Canada a été forte, signe qu’on ne la trouve plus drôle… Ce qui soulève la question : est-ce qu’il est sérieux? Le point de vue de nos mordus, Michelle Courchesne, Dimitri Soudas, Jean-François Lisée et Françoise Boivin.
Le président désigné des États-Unis, Donald Trump, a donné une conférence de presse surréaliste mardi matin (7 janvier 2025). Il menace d’utiliser la force économique pour se «débarrasser» de la frontière. Il a aussi réitéré son souhait de voir l’ex-joueur de hockey Wayne Gretzky de se présenter à la tête du Canada. Comment le Canada doit réagir?
Le président américain désigné Donald Trump propose une nouvelle fois de faire du Canada le 51e État des États-Unis et menace d’utiliser la « force économique » pour y arriver. Faut-il prendre au sérieux les déclarations du président désigné? Émilie Foster, Jennifer O’Bomsawin et Jacinthe-Eve Arel en débattent à Zone Info.
Annexion du Canada aux États-Unis: un processus complexe, selon une spécialiste (TVA Nouvelles).
Antichrist 45 | Brother Paul’s channel : Le 6 janvier dernier a été un moment plutôt surréaliste dans l’histoire américaine, lorsque le Congrès a certifié la victoire électorale du président élu Donald Trump dans un processus fluide et ordonné, marquant les deux dernières semaines avant que Trump ne prête serment en tant que 47e (et dernier) président américain.
Lors d’une conférence de presse le 7 janvier à Mar-a-Lago, Donald Trump a doublé ses plans impérialistes visant à étendre son empire au Groenland, au Canada, au Mexique et à l’Amérique centrale.
Ce n’est là que la « première étape » de l’ambition globale de l’Antéchrist Trump de dominer le monde entier. Son ambition commence par la consolidation de l’Amérique du Nord et de l’Amérique centrale, l’une des dix régions du monde définies par les Nations Unies il y a des années, comme le montre cette vidéo.
Donald Trump, le président désigné des États-Unis, a menacé de faire usage de la « force économique » contre le Canada, après avoir affirmé qu’il était dans l’intérêt du pays de devenir le « 51e État » américain. Le point de vue de nos mordus Michelle Courchesne, Jean-François Lisée, Dimitri Soudas et Françoise Boivin.