LE QUÉBEC EST DÉSORMAIS EN GRAND DANGER ! ET CECI N’EST PAS UNE HYPERBOLE. Évidemment, en écrivant ces mots, je suis très conscient que les médias mainstream et les Fact Checkers pourraient s’en emparer et me qualifier allègrement de « conspirationniste extrémiste » ou de « fabulateur irrationnel ». Et je m’en fiche ! Certains individus diront aussi que je ne fais que semer la panique et que je suis une personne anxiogène, et ce n’est pas grave ! Dès le 18 mars 2020, j’ai publié plusieurs dizaines d’articles concernant la crise de coronavirus, en tentant d’avertir les gens de ce qui se tramait dans les coulisses. Or, le temps m’aura donné raison de l’avoir fait, même si certains sujets étaient déjà controversés à l’époque, comme : le coronavirus pourrait provoquer la famine à des proportions bibliques (11 mai 2020); la 5G fait partie de l’équation des coronavirus (15 mai 2020); les Globalistes préparent la Grande Réinitialisation et votre asservissement sous le couvert de développement durable (10 juin 2020); le Covid-19 fait partie de la dépopulation de 95% du monde selon l’Agenda 21 et 2030 de l’ONU (16 juin 2020); le Covid pour reprogrammer les humains (18 juillet 2020); une biopuce injectable pour la détection du SARS-CoV-2 sera prochainement approuvée par la FDA (29 septembre 2020); les injections Covid altèrent l’ADN humain et facilitent le transhumanisme (13 juillet 2021); le traité international sur les pandémies (7 octobre 2021); les organismes parasitaires observés dans les vaccins à ARNm (13 octobre 2021). Sans oublier, bien sûr, le convoi des camionneurs et les camps d’internement au Québec, au Canada et ailleurs.
Le 31 janvier, le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a déposé le Projet de loi Nº 50 qui édictera l’actuelle Loi sur la sécurité civile du Québec « visant à favoriser la résilience aux sinistres et modifiant diverses dispositions relatives notamment aux centres de communications d’urgence et à la protection contre les incendies de forêt ». Malgré son apparence trompeuse, ce projet de loi ne concerne pas que l’aménagement et le développement durables du territoire, l’environnement, la lutte contre les changements climatiques et l’économie. Demeurant très discret à ce sujet, il concerne aussi ce qui devrait nous préoccuper le plus par les temps qui courent, c’est-à-dire les pandémies. Volontairement bâclé, ce projet de loi laisse la porte grande ouverte à toutes sortes d’abus et d’excès pour des individus, des municipalités et un gouvernement imbus de pouvoir et de domination sur les populations.
Entrevue avec Jean-Noël Tremblay, à propos de l’abolition du Conseil législatif du Québec en 1968. M. Tremblay a été député de l’Union nationale à l’Assemblée législative dans Chicoutimi de 1966 à 1973. Il a notamment occupé le poste de ministre des Affaires culturelles dans les gouvernements Daniel Johnson et Jean-Jacques Bertrand.
Le Projet de loi Nº 50 modifiera à lui seul une vingtaine d’autres lois et règlements, dont la Loi sur la sécurité civile (chapitre S-2.3); la Loi sur les coroners (chapitre C-68.01); la Loi sur l’instruction publique (chapitre I-13.3); la Loi sur la justice administrative (chapitre J-3); la Loi sur les services préhospitaliers d’urgence (chapitre S-6.2); la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (chapitre A-18.1); le Code du travail (chapitre C-27); la Loi sur les normes du travail (chapitre N-1.1); le Code de la sécurité routière (chapitre C-24.2); la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (chapitre A-19.1); la Loi sur la fiscalité municipale (chapitre F-2.1); la Loi sur le traitement des élus municipaux (chapitre T-11.001), ainsi que les Chartes des villes de Lévis, Longueuil, Montréal et Québec. Ceci est la conséquence malheureuse et désastreuse de l’abolition du Conseil législatif en 1968. En effet, j’écrivais le 20 septembre 2022 : « La province de Québec a été piratée depuis longtemps, c’est-à-dire depuis le début de la « Révolution tranquille », ce qui permit aux conjurateurs de mettre en place une gouvernance sans entraves. Ceci donna les pouvoirs aux députés de faire et de défaire les lois au gré de leurs humeurs et de leurs désirs. »
À la veille de l’abolition de la chambre haute du Parlement du Québec, le 12 décembre 1968, le conseiller législatif Patrice Tardif prononça un discours émouvant et empreint de lucidité. Il dit : « Le pouvoir entre les mains d’une majorité simple à l’Assemblée législative n’offre de garantie pour personne. Nous avons eu dans le passé et nous avons encore tous les jours, de très nombreux exemples qui démontrent qu’en général la partisanerie joue carrément contre nos meilleurs intérêts. » Il ajoutait plus loin :
« Au Québec, qu’arrivera-t-il si la Chambre haute disparaît et qu’à l’occasion d’une élection une poignée de fanatiques contrôle la Chambre ? On me répondra : « Le peuple l’aura voulu ». Je dis non, le peuple ne l’aura pas voulu. Un noyau d’agitateurs irresponsables l’aura voulu et sera maintenant en mesure d’exercer une pression désastreuse sur le gouvernement, menacé à tout instant d’être chassé du pouvoir. On sait ce qu’il arrive à un gouvernement qui est plus ou moins instable et qui doit compter sur une poignée d’extrémistes pour se maintenir: il fait des concessions et ce ne sont pas toujours des concessions avantageuses. On sait par expérience que ce genre de chantage peut favoriser les décisions les plus désastreuses et créer des accrocs administratifs irréparables. »
Le ministre Bonnardel nous parle encore une fois de résilience. Or, le philosophe politique Brad Evans et le théoricien de la politique Julian Reid critiquent le discours sur la résilience et sa popularité croissante dans leur livre « Resilient Life: The Art of Living Dangerously« . Les auteurs écrivent que les politiques de résilience peuvent faire porter la responsabilité de la réponse aux catastrophes sur les individus plutôt que sur les efforts publics coordonnés. En lien avec l’émergence du néolibéralisme, du changement climatique, du développement du tiers-monde et d’autres discours, Evans et Reid soutiennent que la promotion de la résilience détourne l’attention de la responsabilité gouvernementale et la dirige vers l’auto-responsabilité et les effets psychologiques sains tels que la croissance post-traumatique.
Tous les médias québécois ont fait mention du dépôt de Projet de loi Nº 50, mais sans en analyser les conséquences et la gravité à long terme. Les personnes se contentent de croire ce que le gouvernement leur dit comme,— par exemple —, Guy Lafrenière, maire de Lebel-sur-Quévillon, et les membres de la direction de l’organisme à but non lucratif, InnoSécur. qui n’y voient que des avantages pour leurs municipalités, ou pour les partenaires et entreprises qui affirment leur leadership en sécurité. Rien de plus ! Pour ma part, j’aborde le sujet en profondeur afin de vous offrir une matière à réflexions.



