Projet HAARP : Conférence avec Jean-Pierre Petit (astrophysicien), Patrice Bouriche (astrologue), Jean Tardy (systémicien) et François-René Milot (créateur et animateur chez Zradio)

Je vous invite à revoir la conférence vidéo du 13 juin 2022 durant laquelle je recevais quatre invités spéciaux : Jean-Pierre Petit, astrophysicien et ancien directeur de recherche au CNRS ; Jean Tardy, systémicien et chercheur en intelligence artificielle ; Patrice Bouriche, géopoliticien, auteur et astrologue ; ainsi que François-René Milot, animateur chez Zradio, un média alternatif de libre expression qui a pour mission d’analyser les enjeux médiatiques et géopolitiques qui se cachent derrière la guerre de l’information. Lors de cette conférence, nous avons discuté principalement du Projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program). ainsi que plusieurs autres sujets connexes tel que l’intelligence artificielle et même l’ufologie.

Originaire de Montérégie et marin de formation, Jean Tardy est un systémicien et un chercheur en Intelligence artificielle. Il a créé l’architecture « Meca Sapiens » pour implanter la conscience digitale et il fournit des services de consultation sous l’appellation de Sysjet inc. Jean Tardy réside à Rimouski et pratique la voile de plaisance dans ses loisirs. Il est l’auteur du livre « La voie du Dogme », qui appelle les chrétiens à prendre conscience du combat spirituel qui fait rage autour d’eux et des gestes épiques qu’ils doivent poser. Vous pouvez l’acheter ou le télécharger gratuitement en cliquant sur ce lien.

Jean-Pierre Petit est un scientifique français spécialiste en mécanique des fluides, physique des plasmas, magnétohydrodynamique et en physique théorique. Il a été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique en activité en tant qu’astrophysicien à l’Observatoire de Marseille.

Il est un pionnier d’un pan de recherche abandonné dans les années 1970, la magnétohydrodynamique et la magnétoaérodynamique. Il a notamment mis au point le principe de convertisseur MHD pariétal. Il a participé régulièrement à des colloques internationaux sur la MHD. En cosmologie, il a travaillé sur la « théorie de la bi-gravité ». Il est surtout connu auprès du grand public pour ses ouvrages de vulgarisation scientifique, par ses livres – surtout la série des bandes dessinées Anselme Lanturlu présentant ses travaux scientifiques -, ainsi que son implication dans le domaine de l’ufologie, en particulier sa participation à l’affaire Ummo dont il a été le principal vulgarisateur au travers de ses ouvrages.

Jean-Pierre Petit a récemment publié aux éditions Guy Trédaniel, en France, le livre intitulé « Recherche scientifique : un naufrage mondial ». Cet ouvrage a été co-écrit par Jean-Claude Bourret, ancien rédacteur en chef de France Inter, France 3, TF1, La Cinq et RMC.

La conférence vidéo avec Jean-Pierre Petit, Jean Tardy, Patrice Bouriche et François-René Milot eut lieu en direct lundi le 13 juin 2022 à 14h30 (Montréal) — 20h30 (Paris). Elle fut diffusée simultanément sur les deux plateformes Youtube et VKontakte. La conférence est aussi disponible en rediffusion sur les réseaux Internet Archive, Bitchute, Odysee, Rumble, UGEnet, Brighteon et ActuQc. Bonne écoute !

HAARP – Un système d’armement modifiant le climat

Extrait du Rapport sur l’environnement, la sécurité et la politique étrangère (A4-0005/99). Parlement européen, 14 janvier 1999

Le 5 février 1998, la sous-commission sécurité et désarmement du Parlement a procédé à une audition portant notamment sur HAARP. Des représentants de l’OTAN et des États-Unis avaient été conviés à la réunion. Ils ont toutefois choisi de ne pas venir. La sous-commission a déploré que les États-Unis n’aient envoyé aucun représentant à l’audition et qu’ils n’aient pas saisi l’opportunité de faire des commentaires sur le matériel présenté.

HAARP est un programme de recherche sur le rayonnement à haute fréquence (High Frequency Active Auroral Research Project). Il est conduit conjointement par l’armée de l’air et la marine des États-Unis et par l’Institut de géophysique de l’université d’Alaska à Fairbanks. Des tentatives analogues ont lieu en Norvège, dans l’Antarctique, mais aussi dans l’ex-Union soviétique. HAARP est un projet de recherche utilisant un équipement terrestre, un réseau d’antennes. Chacune est alimentée par son propre émetteur pour réchauffer des parties de l’ionosphère au moyen d’ondes radio puissantes. L’énergie ainsi générée réchauffe certaines parties de l’ionosphère, ce qui crée des trous dans l’ionosphère et des « lentilles » artificielles.

HAARP peut avoir de multiples applications. La manipulation des particularités électriques de l’atmosphère permet de contrôler des énergies gigantesques. Utilisée à des fins militaires contre un ennemi, cette technique peut avoir des conséquences terribles. HAARP permet d’envoyer à un endroit déterminé des millions de fois plus d’énergie que tout autre émetteur traditionnel. L’énergie peut aussi être dirigée contre un objectif mobile, notamment contre des missiles ennemis.

Le projet améliore la communication avec les sous-marins et permet de manipuler les conditions météorologiques mondiales. Mais l’inverse, perturber les communications, est également possible. En manipulant l’ionosphère, on peut bloquer la communication globale tout en conservant ses propres possibilités de communications. La radiographie de la terre sur une profondeur de plusieurs kilomètres (tomographie terrestre pénétrante) à la fin de découvrir les champs de pétrole et de gaz, mais aussi les équipements militaires sous-terrains, et le radar transhorizon qui identifie des objets à grande distance au-delà de la ligne d’horizon sont d’autres applications du système HAARP.

Depuis les années 50, les États-Unis procèdent à des explosions nucléaires dans les ceintures de Van Allen afin d’examiner les effets des impulsions électromagnétiques qu’elles déclenchent sur les communications radio et le fonctionnement des équipements radars. Ces explosions ont généré de nouvelles ceintures de rayonnement magnétique qui ont pratiquement entouré la terre tout entière. Les électrons se déplaçaient le long de lignes de champs magnétiques et créaient une aurore boréale artificielle au-dessus du pôle nord. Ces essais militaires risquent de perturber à long terme les ceintures de Van Allen. Le champ magnétique terrestre pourrait s’étendre sur de vastes zones et empêcher toute communication radio. Certaines scientifiques américains estiment qu’il faudra plusieurs centaines d’années avant que les ceintures de Van Allen retrouvent leur état initial. HAARP peut bouleverser les conditions climatiques. Tout l’écosystème peut être menacé, en particulier dans l’Antarctique où il est fragile.

Les trous dans l’ionosphère causés par les ondes radio puissantes qui y sont envoyées constituent un autre effet très grave d’HAARP. L’ionosphère est notre bouclier contre le rayonnement cosmique. L’on espère que ces trous se refermeront, mais l’expérience acquise suite à la modification de la couche d’ozone donne à penser le contraire. Le bouclier de l’ionosphère est fortement percé à plusieurs endroits. En raison de l’ampleur de ces incidences sur l’environnement, HAARP constitue un problème global et il faudrait évaluer si les avantages que procure ce système compensent les risques encourus. Ses incidences écologiques et éthiques doivent être évaluées avant la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d’essais. L’opinion publique ignore pratiquement tout du projet HAARP et il est important qu’elle soit mise au courant.

HAARP est lié à la recherche spatiale intensive menée depuis 50 ans à des fins clairement militaires, par exemple en tant qu’élément de la “guerre des étoiles” en vue du contrôle de la haute atmosphère et des communications. Ces travaux de recherche doivent être considérés comme extrêmement néfastes pour l’environnement et la vie humaine. Personne ne sait avec certitude ce que peuvent être les effets de HAARP. Il faut lutter contre la politique du secret en matière de recherche militaire. Il faut promouvoir le droit à l’information et au contrôle démocratique des projets de recherche militaire ainsi que le contrôle parlementaire.

Une série d’accords internationaux (la “Convention sur l’interdiction d’utiliser à des fins militaires ou à d’autres fins hostiles” des processus modifiant l’environnement, le traité sur l’Antarctique, l’accord établissant les principes des activités des États en matière de recherche spatiale, en ce compris la lune et d’autres corps spatiaux ainsi que la convention des Nations unies sur le droit maritime) font que HAARP est un projet hautement contestable non seulement sur les plans humain et politique mais aussi du point de vue légal. En vertu du traité sur l’Antarctique, l’Antarctique ne peut être utilisée qu’à des fins pacifiques, ce qui signifie que HAARP enfreint le droit international. Tous les effets des nouveaux systèmes d’armement doivent être évalués par des organes internationaux indépendants. Il faut encourager la conclusion d’autres accords internationaux afin de protéger l’environnement contre toute destruction inutile en temps de guerre.


Pluies artificielles au Vietnam (INA, 5 juillet 1972)

Patrick Vauclair
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« Merci pour votre travail qui cherche à contrebalancer les excès et propos erronés repris en boucle par les médias mainstream. Il n'est pas facile d'être juste et équilibré, tant les vraies sources sont difficiles à trouver - et tant la manipulation est omniprésente. »

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