Il est temps de démystifier le signe des cornes d’avec les autres symboles comme ceux des Universités du Texas (UT) et de Californie (UCI)

Comme il est écrit dans le titre ci-haut, il est temps de démystifier ce signe de la main qui symbolise des cornes (c-à-d les cornes du diable) d’avec les autres symboles qui peuvent y ressembler et confondre plusieurs internautes. Par exemple le signe de la main « ILY » (I Love You) de la langue des signes américaine, le geste de la main « Hook ’em Horns » de l’Université du Texas à Austin, et le signe du fourmilier, la mascotte de l’Université de Californie à Irvine. Lorsque je vis la photographie du gouverneur du Texas, Greg Abbott, en compagnie du milliardaire sud-africain Elon Musk et les commentaires qui s’en suivirent, cela me stimula encore plus à écrire cet article. J’aime la vérité. Je déteste le mensonge et la tromperie. Lorsqu’on voit une erreur, il faut la corriger afin de rétablir les faits dans leur essence véritable. C’est ce que je ferai ci-dessous malgré l’agacement que cela pourrait provoquer chez certains individus.

Avant de lire cet article, il vous faut comprendre que je ne prend parti pour aucun politicien et que je ne défends aucune personnalité en particulier, qu’elle soit du milieu politique, artistique ou spirituel. Le fait de rétablir les faits concernant Clinton, Bush, Obama, Berlusconi et Bergoglio ne fait pas de moi un de leurs partisans. Par contre, je crois que chaque personne a le droit à un traitement juste et qu’il n’a pas à se faire qualifier d’être un sataniste sur la base de mensonges, de tromperies et de manipulations. Encore une fois, cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas un fond diabolique, mais ce sera alors sur la base de leurs actions concrètes et non pas sur des rumeurs véhiculées sans vérifications préalables.

La blogueuse et auteure Valerie D’Orazio écrit sur son site internet : « Certains théoriciens du complot insistent sur le fait que le soi-disant geste de la main “cornes du diable”, qui a été vu utilisé par des dizaines de célébrités, de politiciens et d’autres personnalités publiques, est censé représenter l’allégeance à Satan. Ce signe de la main a-t-il une sorte de signification occulte, ou s’agit-il simplement d’une affectation ludique qui rend bien sur une photographie ? La réponse est… à la fois oui et non. » C’est ce que nous tenterons de voir ensemble dans cet article qui fourni des informations et des images documentées.

Le signe des cornes est un geste de la main avec une variété de significations et d’utilisations dans diverses cultures. Il est formé en étendant l’index et les petits doigts tout en maintenant le majeur et l’annulaire avec le pouce. Dans le Hatha Yoga, un geste de la main similaire — avec le bout du majeur et de l’annulaire touchant le pouce — est connu sous le nom d’Apana Mudrā, un geste censé rajeunir le corps. Dans les formes de danse classique indienne, il symbolise le lion. Dans le bouddhisme, le Karana Mudrā est considéré comme un geste apotropaïque pour expulser les démons, éliminer l’énergie négative et éloigner le mal. On le trouve couramment sur les représentations du Siddhārtha Gautama. On le trouve également sur la statue de la dynastie Song de Laozi, le fondateur du taoïsme, sur le mont Qingyuan, en Chine.

Un usage apotropaïque du signe, visant à conjurer le mauvais sort et à détourner vers quelqu’un d’autre les influences maléfiques, peut être observé en Italie et dans d’autres cultures méditerranéennes où, face à des événements malheureux, ou simplement lorsque ces événements sont évoqués, le signe des cornes peut être donné pour conjurer davantage de malchance. Il est également utilisé traditionnellement pour contrer ou conjurer le « mauvais œil » (malocchio en italien).

Signes italiens : la figue, et le corna utilisés pour la protection contre le mauvais œil.

En Italie spécifiquement, le geste est connu sous le nom de corna (« cornes »). Avec les doigts pointés vers le bas, c’est un geste apotropaïque méditerranéen courant, par lequel les gens cherchent une protection dans des situations malchanceuses (un équivalent méditerranéen de toucher du bois). Le président de la République italienne Giovanni Leone a surpris les médias lorsque, alors qu’il se trouvait à Naples lors d’une épidémie de choléra, il a serré la main des patients d’une main tandis que de l’autre derrière le dos, il a fait superstitieusement la corna, vraisemblablement pour conjurer la maladie. ou en réaction à être confronté à un tel malheur.

En Italie et dans d’autres parties de la région méditerranéenne, le geste doit généralement être effectué avec les doigts inclinés vers le bas ou dans une position nivelée non pointée vers quelqu’un et sans mouvement pour signifier la conjuration de la malchance; dans la même région et ailleurs, le geste peut prendre un sens différent, offensant et insultant s’il est exécuté avec les doigts vers le haut ou s’il est dirigé de manière agressive vers quelqu’un en particulier dans un mouvement de pivotement.

Dans de nombreux pays méditerranéens et latins, comme le Brésil, la Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, le Mexique, lorsqu’il est dirigé vers quelqu’un, pointé vers le haut et / ou pivoté d’avant en arrière, le signe implique de manière offensive le cocu à l’égard de l’individu ciblé; les mots courants pour cocu en grec, italien, espagnol et portugais sont, respectivement, κερατάς (keratas), cornuto, cornudo et corno, signifiant littéralement « Le cornu ». Lors d’une réunion de l’Union européenne en février 2002, le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a été photographié exécutant ce geste dans le dos de Josep Piqué, le ministre espagnol des Affaires étrangères.

Le signe des cornes est utilisé lors de rituels religieux dans la Wicca, pour invoquer ou représenter le dieu cornu. Dans le satanisme LaVeyan, le signe des cornes est utilisé comme salutation traditionnelle, à des fins informelles ou rituelles.


Le signe des cornes, le rock & roll et Hollywood

Nous pouvons affirmer, presque sans l’ombre d’un doute, que le geste de la main des cornes dans sa forme satanique est apparu avec Anton Szandor LaVey alors que celui-ci fondait l’Église de Satan en 1966 et qu’il publiait La Bible satanique à peine trois ans plus tard. Lavey prônait un satanisme fondé sur le pouvoir de l’individu et l’indulgence à l’égard des plaisirs terrestres. Il voyait Satan non comme une entité d’essence spirituelle, mais comme un symbole littéraire des valeurs terrestres de ce monde. Il proclama l’an premier de l’ère satanique le 30 avril 1966, pendant la nuit de Walpurgis, cette même année durant laquelle il fonda l’Église de Satan. Plusieurs personnalités de la musique et du cinéma se joignirent rapidement au mouvement de LaVey, parmi lesquels nous retrouvons les membres du groupe Eagles, Sammy Davis Junior, Roman Polanski, Jayne Mansfield, et plus tard Marilyn Manson.

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Teo
20 août 2023
5

« Les articles de M Boulianne sont bien documentés et parfaitement argumentés. Pour le moment c’est le seul site, que je connais, qui publie une critique objective et détaillés des événements etc. »

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Publié le 13 avril 2022
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