Comme vous le savez à peu près tous, il y a deux jours, j’ai lancé un projet de démarrage d’une action collective contre le gouvernement de François Legault. Au moment où j’écris ces lignes, nous avons récolté plus de 3130 noms de personnes qui souhaitent participer à cette action collective. Il est plus que clair que le premier ministre du Québec pose des actions extrêmement graves et répréhensibles, anticonstitutionnelles et illégales contre l’ensemble des citoyens québécois : oppression excessive, discrimination, acharnement et menaces soutenues, incitation à la haine des non-vaccinés, harcèlement psychologique, privation de services essentiels, abus de pouvoir, etc. Or, malgré les réactions suscitées par l’idée d’une « contribution santé » (taxe déguisée), François Legault continue de serrer la vis aux non-vaccinés en les empêchant d’accéder aux magasins à grande surface comme Costco, Canadian Tire et Walmart.
Comme vous le savez aussi sans doute, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF) a annoncé qu’il intentera une action en justice contre la « Taxe COVID » du Québec. J’ai alors écrit au président du Centre de justice, John Carpay, pour lui faire part de notre projet d’action collective contre le gouvernement de la CAQ et lui demander son avis — selon lui — s’il est encore utile pour nous de faire une telle démarche étant donné que lui-même entreprendra une action en justice contre le gouvernement du Québec. Pour le moment, je n’ai pas encore reçu de réponse. Nous poursuivrons donc notre démarche en attendant les autres nouvelles.
En plus de ses mesures draconiennes, François Legault encourage aussi la grogne contre les non-vaccinés, et donc par le fait même les messages haineux qui circulent dans les médias grand public et sur les réseaux sociaux (lire ici). François Legault a dit lors de son point de presse : « Il y a encore, malheureusement, une petite minorité — on parle de 10% de la population — qui refuse de se faire vacciner. Cela veut dire que même s’il n’y a pas d’enjeux médicaux pour ces personnes, elles refusent de se faire vacciner. Je comprends et je sens cette grogne de la part des Québécois à l’égard de cette minorité qui vient, toute proportion gardée, engorger nos hôpitaux. » Legault affirme qu’il se base sur les chiffres, mais il les manipule comme bon lui semble. Nous pourrons démontrer la vérité à travers les véritables statistiques au moment opportun. Pour sa part, François Legault joue simplement sur les peurs et l’ignorance des gens.
Nous rappelons au premier ministre du Québec François Legault l’un des cinq principes sur lesquels repose la Loi canadienne sur la santé : « Les régimes provinciaux et territoriaux doivent fournir à toutes les personnes assurées un accès raisonnable aux services hospitaliers et médicaux médicalement nécessaires sans frais ni autres mesures restrictives. » (Réf.: Le système des soins de santé du Canada)
Le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles intente une action en justice contre la Taxe COVID du Québec
Le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF.ca) a annoncé aujourd’hui qu’il intentera une action en justice contre le gouvernement du Québec, à la suite de l’annonce faite par le premier ministre François Legault concernant l’imposition d’une « Taxe COVID » (« Contribution santé ») planifiée qui serait exigée à tous les Québécois «non-injectés COVID ».
Le mardi 11 janvier 2022, le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré aux médias qu’un « montant substantiel » serait mis en place sous forme de taxe pour ceux qui n’ont pas reçu le « vaccin COVID ». Malgré un double taux de « vaccination » de 78,3 %, le Québec a mis en place des mesures de confinement parmi les plus strictes d’Amérique du Nord. Le Québec est ainsi l’unique État à avoir imposé un couvre-feu de 22H00 à 5H00, en plus d’avoir mis en place des « passeports COVID » pour les lieux de culte et les entreprises jugées « non essentielles » par les politiciens. Le Québec a également interdit l’accès aux commerces d’alcool et de cannabis aux personnes « non-injectées COVID ».
Le premier ministre Legault n’a pas donné de détails sur le montant de ladite taxe, ni le moment où elle serait mise en œuvre.
Le Québec suit d’autres pays européens comme la Grèce et l’Italie, qui imposent un fardeau financier aux citoyens « non-injectés COVID ». En Grèce, les personnes de plus de 60 ans devront payer une amende de 100 € (144 $CA) après le 15 janvier 2022, si elles ne se font pas « injecter COVID », tandis qu’en Autriche, les personnes de plus de 14 ans devront payer l’équivalent canadien de 5 147 $CA tous les trois mois.
« La “Taxe COVID” (“Contribution santé”) proposée par le Québec constitue une violation flagrante des droits fondamentaux des Québécois en vertu de la Charte, et une atteinte à l’égalité devant la loi pour laquelle le Canada était autrefois réputé », déclare John Carpay, président du Centre de justice.
« Il s’agit d’une attaque flagrante contre une minorité de la société. Historiquement, la persécution d’une minorité par le biais de la fiscalité a ouvert la voie à d’autres mesures plus graves. Nous allons combattre cette taxe discriminatoire et non scientifique devant les tribunaux et défendre le droit à l’autonomie corporelle des Québécois et de tous les Canadiens. Cette injustice n’a pas sa place au Canada », a ajouté Me Carpay.
La Charte canadienne des droits et libertés stipule clairement que tous les individus sont égaux devant la loi et ont droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, sans discrimination. Et les tribunaux canadiens ont affirmé à plusieurs reprises le droit à l’autonomie corporelle garanti par la Charte.
L’annonce d’une taxe à l’encontre de ceux qui refusent les « injections COVID », ou le « passeport COVID », est gravement discriminatoire et injuste. « « Lesdits “vaccins” n’empêchent pas les gens de contracter ou de propager le virus SRAS-CoV-2 et ses variants, de sorte qu’il n’y a aucune justification médicale ou scientifique à la persécution financière et à la discrimination contre les citoyens non-“injectés COVID” », a déclaré M. Carpay.