L’une des expériences OVNI les plus remarquables impliquant un groupe d’enfants a eu lieu dans la matinée du 16 septembre 1994 à l’école privée Ariel à Ruwa, à la périphérie de la capitale du Zimbabwe. À ce moment, 62 élèves âgés d’environ 5 à 12 ans, jouent dans la cour de l’école tandis que les professeurs profitaient de la pause pour tenir un conseil dans la salle de réunion. Les plus âgés (entre 11 et 12 ans) surveillent les plus jeunes (entre 5 et 10 ans) lorsque ces derniers s’aventurent en dehors du périmètre de l’école attirés par des flashs de lumières et d’un son aigu. Ce terrain est interdit aux enfants à cause de la présence de serpents dans les hautes herbes. Les petits enfants de 5-7 ans sont alors très apeurés et crient au secours.
Les plus âgés se précipitent pour ramener les plus jeunes en demandant la raison de cette panique. Ils découvrent alors la raison de cette effervescence, une grosse « soucoupe volante » semblant suivre les poteaux électriques et 4 plus petites. Les phénomènes se posent près de la zone de récréation. Un être est observé. Ce n’était pas un humain. « Je ne sais pas ce que c’était, mais il avait une grosse tête et de gros yeux noirs et portait une combinaison noire », se rappelle une élève. « Il a de longs poils sur les joues et de longs cheveux. Je pensais d’abord que c’était le jardinier puis je me suis dis : c’est un extraterrestre. » Le petit être (± 1 m de hauteur) est apparu au-dessus de l’objet. il a marché en sautillant à travers le terrain accidenté, a vu les enfants et a disparu. Celui-ci, ou bien un autre, est réapparu à l’arrière de l’objet.
Des élèves effrayés se précipitent dans la salle de réunion pour avertir les adultes tandis que les plus vaillants observent l’événement. Dans la salle de réunion, les adultes pour qui les détails paraissent fantastiques ne prennent pas la peine d’aller voir ce qui se passe : « On était en pleine réunion. Aucun enseignant n’a aperçu quoi que soit. Quelques élèves ont pris des collègues à parti pour leur signaler cette étrange présence. Mais nous n’y avons pas prêté attention. J’ai commencé à prendre l’affaire au sérieux quand des parents d’élèves sont venus me voir et inspecter les lieux de l’incident. »
L’objet a ensuite décollé très rapidement et a disparu. L’événement semble avoir duré 15 minutes. La journée terminée, les parents d’élèves se posent des questions quand leurs enfants leur racontent ce qu’ils ont vu. Plusieurs élèves furent interrogés par Cynthia Hind (ufologue africaine) en présence de Colin Mackie, directeur de l’école. « Je peux vous assurer que les élèves n’auraient jamais osé raconter des sottises en présence du directeur de l’école, qu’ils craignent par dessus tout », dira-t-elle.
Cet événement a été bien documenté par de nombreux chercheurs, dont le Dr John E. Mack, un psychiatre de Harvard lauréat du prix Pulitzer, ainsi que par la BBC et d’autres chaînes médiatiques et ont fait de cette histoire l’actualité mondiale à l’époque, après quoi elle a rapidement disparu. C’est remarquable, car c’est l’une des rencontres rapprochées les plus directes, fiables et significatives des dernières décennies. John E. Mack concluait que les témoignages des enfants sont sincères.
Dr John E. Mack et le phénomène de l’école Ariel
Le professeur John E. Mack, lauréat du prix Pulitzer pour sa biographie de Lawrence d’Arabie, “A Prince of Our Disorder: The Life of T.E. Lawrence” (1976), était un psychiatre très respecté. Cependant, lorsqu’il a commencé ses recherches sur le phénomène des enlèvements extraterrestres signalés, ses collègues scientifiques sont devenus méfiants. Lorsque son livre “Abduction: Human Encounters with Aliens” a été publié en 1994, irrité par l’orientation des travaux de Mack et estimant qu’il ne respecte pas les normes d’investigation de l’université, le doyen de la Harvard Medical School constitue une commission d’éthique pour évaluer la validité de ses recherches. Selon Angela Hind, « c’était la première fois dans l’histoire d’Harvard qu’un professeur titulaire faisait l’objet d’une telle enquête. »
Harvard a institué une révision de la position de Mack en 1994, mais il a riposté et a conservé son mandat. Sa réputation professionnelle, cependant, a été gravement endommagée. « Il n’est plus pris au sérieux par ses collègues », a déclaré Arnold Relman, professeur émérite à la Harvard Medical School, au Los Angeles Times en 2001. (Niall Boyce, The Lancet, 29 septembre 2012) Mack a décrit l’enquête comme « kafkaïenne » du fait qu’il ne connut jamais vraiment le statut de l’enquête en cours et que la nature des reproches de ses critiques changeait fréquemment, car la plupart de leurs accusations contre lui s’avéraient sans fondement lorsqu’elles étaient examinées de près. Mack a reçu l’aide juridique de Roderick MacLeish et de Daniel Sheehan, ainsi que le soutien de Laurance Rockefeller.
Après quatorze mois d’enquête, un nombre grandissant de questions émanant de la communauté universitaire (y compris le professeur de Droit d’Harvard Alan Dershowitz) concernant la validité de l’enquête d’Harvard au sujet d’un professeur titulaire qui n’était pas soupçonné de violations éthiques ou de mauvaise conduite professionnelle, Harvard publie alors un communiqué précisant que le doyen a « réaffirmé la liberté académique du Dr Mack d’étudier ce qu’il souhaite et de faire état de ses opinions sans obstacle » et conclut que « le Dr Mack demeure un membre de bonne réputation de la Harvard Faculty of Medicine. » (Mack a été censuré pour des erreurs méthodologiques). Mais c’est un fait que la majorité de ses collègues myopes voulaient qu’il soit renvoyé de l’université et il était difficile de savoir si Mack avait effectivement été licencié. Les médias n’étaient pas vraiment positifs à propos de Mack non plus. Mais quelque part au sommet de Harvard se trouvait quelqu’un avec plus de sagesse que d’intelligence et qui s’assurait que Mack puisse rester.
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