Le Père Jean-Paul Regimbal fut l’un des premiers Québécois à dénoncer la structure mondiale des Illuminati et du nouvel ordre mondial

Guy Boulianne soutient moralement les objectifs de la Fondation Père Jean-Paul Regimbal. La fondation du Père Jean-Paul Regimbal a été créée en 1990 dans le but de rassembler, protéger et éditer son oeuvre (ses écrits et ses conférences audio et vidéo). Sa mission est de promouvoir l’évangélisation par l’oeuvre du Père Jean-Paul Regimbal et de rendre disponible la bibliographie complète concernant le Père Jean-Paul Regimbal, en collaboration avec les organismes associés à son oeuvre.

Le Père Jean-Paul Régimbal est un prêtre catholique né le 4 juillet 1931 à North Bay, en Ontario. Il était rattaché à la communauté des Pères Trinitaires (o.s.s.t.).

Prédicateur attirant les foules, il a fondé un centre de retraite à Granby et a contribué à la croissance du mouvement catholique charismatique. Il fut l’instigateur de quelques congrès qui ont attiré des milliers de personnes. Il est aussi un auteur du Québec connu pour ses opinions conspirationnistes, antimaçonniques et son opposition à la musique rock en général à cause des messages subliminaux qui se trouveraient d’après lui dissimulés dans la musique ou les paroles. Le Père Regimbal, parmi les grands leaders charismatiques québécois, fut un des premiers courageux à dénoncer le Plan et la Structure mondiale des Illuminati : les 33, les 13, les Bilderbergers, La franc-maçonnerie, les sectes satanistes, le projet du nouvel ordre mondial, etc. Benoît Domergue a repris une partie de sa thématique.

Au cours d’émissions télévisées le Père Regimbal dénonçait le pouvoir des illuminati, une secte gnostique manichéenne issue du 33e degré de la franc-maçonnerie qui veut faire émerger un nouvel ordre mondial sous le règne de Satan. Son influence s’exercerait sur le plan économique et bancaire, politico-militaire, socio-culturel et religieux aux États-Unis et en Europe. Le Père Regimbal dénonçait le capitalisme, le libre-échange illustré par les théories de Milton Friedman, les placements boursiers, et l’émission des « dollars fantômes » qui induit les crises économiques ; et annonce la mise en place de la puce sous-cutanée.

Le Père Jean-Paul Régimbal serait décédé dans des circonstances nébuleuses au Vatican où il aurait été rappelé pour désobéissance. Par conséquent, il ne se doutait peut-être pas encore à ce moment-là (n’oubliez pas qu’il était dans les années 80-90) que le Vatican était aussi un siège mondial des illuminés. Il est l’auteur de plusieurs livres dont « Rock’n roll. Viol de la conscience par les messages subliminaux », paru en 1983 (vous pouvez le télécharger ici).

À propos du Père Jean-Paul Regimbal

Le Père Jean-Paul Regimbal est né le 4 juillet 1931 à North Bay, en Ontario. Le 8 septembre 1948, il entre dans l’Ordre Trinitaire. Il est ordonné prêtre en 1957.

Ses premières années de ministère sacerdotal furent consacrées au service des jeunes délinquants ainsi qu’à l’aumônerie de centres de détention (prisons). Il fut même pendant quelques années président des aumôniers de prisons du Canada.

Lors d’un séjour aux Etats-Unis dû à son état de santé qui fut précaire toute sa vie, le Père Jean-Paul fut touché d’une façon particulière par l’Esprit Saint. Il fit l’expérience du baptême dans l’Esprit et commença à prêcher non seulement dans ce pays mais très vite dans plusieurs pays. Gratifié par l’Esprit et confirmé par l’Église du charisme de la Parole de Dieu et aussi de la mise en oeuvre de cette Parole par les manifestations qui l’accompagnent, il devint en peu de temps un apôtre au cœur de feu.

De retour au Canada, il lança le Renouveau charismatique. Il a su donner à ceux et celles qui l’entendaient le goût de la Parole de Dieu, de la prière et de l’engagement. C’est pourquoi tant d’œuvres sont nées de son ministère, tant au Canada que par le monde entier. Aussi, la Maison des Trinitaires porte le nom de « Centre Jean-Paul-Regimbal » depuis le 8 septembre 2003 et demeure un important lieu de ressourcement à Granby dans la province du Québec.

Le Père Jean-Paul Regimbal fut un passionné de Dieu et de ses frères et sœurs. Il fut un évangélisateur, un prophète qui annonce avec vérité et clarté la Parole. Puisant dans la prière et dans les saintes écritures ainsi que dans les écrits du magistère de l‘Église, ses inspirations, il sut donner à son ministère une couleur toute trinitaire en étant un adorateur de la Trinité et un libérateur des captifs. Par son audace, sa volonté de rassembler des laïcs de toute provenance, il fonda au Canada différentes œuvres pour la formation au ministère charismatique, une école d’évangélisation pour les jeunes, et des regroupements de gens d’affaires pour que toutes ces personnes deviennent dans leur milieu des porteurs du souffle de l’Esprit Saint et des témoins du Christ.

Il est décédé le 8 septembre 1988 à l’age de 57 ans. Son rêve n’était sûrement pas complètement réalisé, mais il a su apporter par sa vie un souffle nouveau à l’Église et il continue dans la communion avec nous de nous inspirer, nous inciter à nous mettre en marche dans l’espérance, tournés vers l’avenir avec le regard du Christ Rédempteur en service d’Église pour la vie du monde.

Jean-Paul Regimbal, religieux d’une grande foi, apôtre au cœur de feu et de la miséricorde de Dieu, demeure malheureusement une figure méconnue aujourd’hui et son message est parfois mal interprété. Souhaitons que la retranscription de ses prédications publiées récemment aux Éditions Anne Sigier le fasse connaître, et apprécier son style simple et profond qui continue de toucher les cœurs des gens… Le Père Regimbal demeure un authentique témoin du Christ à redécouvrir.

Nous vous invitons à consulter le parcours biographique complet du Père Jean-Paul Regimbal sur le site internet de Michel Lafontaine, B.Th. M.A.


L’ordre des Trinitaires

L’ordre de la Très Sainte Trinité et des captifs, dit ordre des Trinitaires ou Mathurins, est un ordre religieux catholique fondé vers 1194 à Cerfroid par les Français saint Jean de Matha et saint Félix de Valois, à l’origine pour racheter les chrétiens captifs des Maures. C’est la plus ancienne institution officielle de l’Église catholique consacrée au service de la rédemption sans armes à la main. Aujourd’hui ils aident les prisonniers et les captifs de toutes sortes.

Le nom latin de l’ordre est « Ordo Sanctissimae Trinitatis et captivorum » et son sigle est O.SS.T. Son charisme et son apostolat sont représentés sur une mosaïque datant de 1210 montrant le Christ libérant deux captifs, un noir et un blanc. C’est la vision qu’a eue le fondateur lors de sa première messe célébrée à Paris le 28 janvier 1193. Offerte par Innocent III à saint Jean de Matha, la mosaïque se trouve encore aujourd’hui à Rome sur le fronton de l’hospice de Saint-Thomas-in-Formis.

C’est un des deux ordres dits rédempteurs de l’Église, l’autre fondé quelques années plus tard est l’ordre de Notre Dame de la Merci ou Mercédaires.

Histoire de l’Ordre

L’ordre est fondé à Cerfroid près de Brumetz dans l’Aisne et sera approuvé par le pape Innocent III le 17 décembre 1198 par la bulle Operante divine dispositionis. Les Frères de la maison de la Trinité devront vivre dans l’obéissance, la chasteté et sans rien en propre (formule reprise plus tard par saint François d’Assise). Un tiers de leurs revenus sera affectée au rachat des captifs emprisonnés par les païens. Ils sont tenus à la célébration en commun de l’office. Le pape donnera à l’ordre, en 1209 l’hôpital Saint-Thomas-in-Formis, principale fondation trinitaire à Rome.

Jean de Matha et ses compagnons ramenèrent d’un premier voyage en Afrique cent quatre-vingt-six prisonniers libérés.

La tradition trinitaire voit en Félix de Valois le cofondateur de l’ordre, compagnon de Jean de Matha dans la solitude de Cerfroid. C’est à Cerfroid que s’implante la première communauté trinitaire. C’est pourquoi on considère cette maison comme le berceau et la maison-mère de tout l’ordre. Les membres sont également appelés trinitaires, ou mathurins, du nom de leur couvent à Paris, près d’une chapelle dédiée à saint Mathurin, ou encore frères aux ânes car leur règle leur interdisait de monter à cheval.

Jean de Matha fonde un projet de vie religieuse dans l’Église, nouveau et original, dont la texture est profondément évangélique. Il rattache la Trinité et la rédemption des captifs : l’ordre est l’ordre de la Sainte Trinité et des captifs, et les frères de Jean de Matha sont les frères de la Sainte Trinité et des captifs.

Dès 1200, Jean de Matha fonde un hôpital à Marseille pour accueillir des captifs libérés par les musulmans. Il meurt à Rome en 1213. Le culte immémorial sera reconnu par la pape Alexandre VII et inscrit dans le calendrier universel par le pape Innocent XII. Vers 1240, l’ordre des Trinitaires compte déjà plusieurs dizaines de maisons réparties en Europe occidentale et en Terre Sainte. Le développement assez considérable de l’ordre au Moyen Âge explique aisément que des activités pastorales ou missionnaires plus larges aient occupé beaucoup de religieux, tandis que l’ordre s’annexait également des monastères de contemplatives.

La règle rédigée par Jean de Matha est le principe et le fondement de l’ordre Trinitaire. Adaptée au cours de 800 ans par la tradition, principalement par l’esprit et l’œuvre, en 1599, du réformateur espagnol Jean-Baptiste de la Conception suivant le modèle offert par la réforme des carmélites, elle se prolonge dans les Constitutions approuvées par le Saint-Siège en 1984.

La solennité de la Sainte Trinité a lieu le deuxième dimanche après la Pentecôte.

Symboles et armoiries

Croix des trinitaires des origines à la fin du XVIIIe siècle (toujours utilisée par les sœurs trinitaires).

« On raconte que saint Jean et saint Félix s’entretenant de Dieu dans la solitude près d’une fontaine, ils aperçurent un cerf blanc qui venait se désaltérer, et qui portait entre ses cornes une croix rouge et bleue, comme celle que saint Jean de Matha avait déjà vue sur la poitrine d’un ange (Cf. Anges, p. 41). Le fait est que les Trinitaires ont adopté deux cerfs blancs pour supports de leurs armoiries; ce qui, avec les deux couleurs de la croix, indiquait la Trinité (ne fût-ce que comme moyen mnémotechnique). »

(Caractéristiques des saints dans l’art populaire, Charles Cahier, éd. Poussielgue, 1867, p. 187).

La croix rouge et bleue figura sur les vêtements des trinitaires, croix pattée pour les trinitaires, et croix droite pour les trinitaires réformés (XVIe siècle).

Les armes de l’ordre sont : « d’argent à une croix pattée de gueules et d’azur, à une bordure d’azur aussi, chargée de huit fleurs de lys d’or », l’écu timbré de la couronne royale de France, avec deux cerfs blancs pour supports.

Dans le Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique de La Chesnaye-Desbois (1757), on trouve ces précisions sur les armoiries de l’ordre :

  • « Trinitaires, religieux de la rédemption des captifs : d’argent à une croix pattée, le montant de gueule, la traverse d’azur ; les reformés de France y ajoutent une bordure de fleurs de lys et ceux d’Espagne, une bordure de Castille, qui est de gueule au château d’or. »
  • « Trinitaires, de la rédemption des captifs, connus sous le nom de mathurins : d’argent à une croix pattée, le montant de gueule et le travers d’azur à la bordure de même, chargée en orle de huit fleurs de lys d’or, qui est une concession des rois de France. »
Danièle Bernardon
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« Heureusement que des défenseurs de la vérité tels que vous n'hésitent pas à dévoiler la face sombre de cette élite malfaisante. »

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