Quelle est votre profession? Qu’indique votre carte de visite sous votre nom?
Disons qu’au niveau personnel je suis un artiste plutôt multidisciplinaire. J’ai débuté ma carrière professionnelle à l’âge de 20 ans en publiant mon premier recueil de poésie « Avant-propos d’un prince fou ». Par la suite j’ai fait mon entrée dans le milieu des arts visuels en devenant un des acteurs principaux de la galerie d’art Frère Jérôme, rue Saint-Denis à Montréal.
Lorsque cette galerie ferma ses portes, mes collègues et moi-même avons pris la relève avec la galerie Lézart qui fut suivie plus tard de ma propre galerie d’art, Imagine, dans le Cooper Building du boulevard Saint-Laurent.
Au cours des années j’ai publié trois autres ouvrages : « La bataille des saints » (1987), « Le mont du roi » (2007) et « Les Biflides se souviennent » (2007). J’ai aussi oœvré dans le domaine de la télévision et organisé plusieurs événements artistique et culturel.
Au mois de novembre 2005 j’ai créé la maison d’édition « à la demande » Mille Poètes dont je devins l’éditeur en chef très peu de temps après. Je m’apprête d’ailleurs à créer une seconde maison d’édition au Québec qui cette fois travaillera avec le réseau des librairies.
Qu´attend-on de vous dans votre travail, et comment y parvenez-vous?
En tant qu’éditeur, les auteurs s’attendent à recevoir un service de qualité et je crois que je le rend bien. Dans le domaine des éditions « à la demande », plusieurs entreprises n’offrent aucun service personnalisé. Ceci n’est pas du tout le cas avec moi. J’offre une présence quasi permanente. Les auteurs savent que s’ils m’écrivent, ils recevront la plupart du temps une réponse sous les 24 heures et souvent moins. En fait je répond souvent à la minute près.
À la rigolade, plusieurs auteurs me posent la question à savoir quand je dors 🙂
Il est vrai que je travaille beaucoup. On peut dire que je me consacre à mon travail.
Vos liens sur Internet (site Internet, blog, les réseaux sociaux, etc.)
Nous possédons plusieurs sites afin de promouvoir notre travail et nos différents services dont notre blog d’entreprise, le blog de notre magazine, notre Web TV, notre Réseau social, notre forum (qui compte plus de 825 membres) … sans oublier le site officiel de notre maison d’édition.
Nous croyons fermement à la force de Internet. En fait nous prenons beaucoup de place dans le moteur de recherche Google. Si vous recherchez les mots « mille poètes » dans le moteur, vous y trouverez des dizaines de pages contenant notre référence. Les éditions Mille Poètes se trouvent sur des dizaines de sites, d’annuaires spécialisés et de réseaux d’écrivains. Nous utilisons aussi les fils RSS afin de diffuser nos informations le plus largement possible.
Quel est votre point fort et que devez-vous améliorer?
Mon point fort est définitivement la ténacité. Rien ne peut m’abattre et si je rencontre une difficulté sur ma route, je ferai tout pour la contourner et la retourner en ma faveur. Je n’ai qu’un but dans la vie : la réussite. Non seulement la réussite personnelle, mais aussi la réussite de mes projets qui découlera automatiquement sur mes auteurs et mes partenaires.
A votre deuxième question je répondrais qu’il me faudrait justement apprendre à mieux me reposer, à prendre des moments pour moi … ce que je fais assez peu depuis un certain temps. Mais ce jour viendra, j’en suis sûr 😉
Quand avez-vous compris que ce que vous faisiez était pris au sérieux et vous pourriez devenir un professionnel?
J’ai compris cela dès l’âge de 20 ans. Et même avant car, lorsque j’ai commencé à écrire de la poésie à l’âge de 18 ans, j’avais déjà pour objectif très précis de publier un recueil de poèmes. En publiant ce premier livre deux ans plus tard, j’étais très conscient de faire officiellement mon entrée dans le milieu professionnel.
Peu de temps après je suis devenu l’un des administrateurs du Regroupement des Auteurs-Editeurs Autonomes (RAEA) et les médias nationaux ont très rapidement parlé de moi, dont La Presse et le magazine Le Lundi (1 million de lecteurs à l’époque).
Quelles ont été les personnes les plus influentes dans votre carrière?
Dans le domaine de la poésie je peux dire que l’une des personnes qui m’a le plus influencé est la poétesse Meery Devergnas. Son recueil de poésie « Fêtes apocalyptiques » a été pour moi une véritable révélation. Sa poésie colorée et très imagée touchait de plein fouet mes cordes sensibles. Mais je vais vous raconter le plus fantastique :
Lors de ma première participation au Salon du livre de Montréal en 1983, alors que j’attendais dans la file pour obtenir mon badge d’auteur, je reconnus de dos celle qui m’inspira dans mon œuvre poétique. Je m’approchai par derrière auprès de cette personne, elle se retourna et c’était bien elle : Meery Devergnas ! Nous sympathisâmes immédiatement et nous restâmes ensemble durant un bon moment pendant ce salon du livre. Ce fut un moment réellement merveilleux et magique pour moi qui n’avait alors que 20 ans.
D’autres poètes m’ont inspiré dans ma jeunesse dont Michel Metthé, Germain Beauchamp, Ronald Després … sans oublier bien sûr Félix Leclerc. Le grand poète et rockeur américain Jim Morrison m’a aussi beaucoup influencé dans le style de ma poésie (au même titre que Meery Devergnas).
Dans le domaine des arts visuels, ma plus grande influence aura été le frère Jérôme. Je dois aussi rendre un hommage au sculpteur Armand Vaillancourt et à la poétesse Janou Saint-Denis. Tous trois étaient des amis très intimes.
Avec quel genre de personnes vous sentez-vous bien en groupe de travail?
Au niveau du travail de groupe, je ne me lie qu’avec des personnes ayant la même passion que moi, c’est-à-dire la même volonté à construire des ponts entre le passé et le futur. Je recherche des gens ayant de la vision et de la persévérance dans leurs démarches.
Il n’y a pas plusieurs recettes pour atteindre un but et réussir … il n’y en a qu’une … et c’est la constance invariable dans les idées.
Quels sont vos objectifs dans le domaine professionnel?
En tant qu’éditeur mon objectif est de prendre une place importante sur le marché. Pour réaliser cet objectif nous ne nous limitons pas qu’à un seul territoire mais nous diffusons nos ouvrages dans plusieurs boutiques au niveau international dont : PriceMinister (France), Abebooks (France, USA, Angleterre, Australie, Nouvelle Zélande, Allemagne, Italie, Canada), PayLoadz (Etats-Unis), Biblio (Etats-Unis), Biblion (Angleterre), Caplivres (France), Webstores (France), 2xMoinsCher (France) et AuthorsBookshop.com (Etats-Unis).
Nous assurons aussi à nos livres une présence sur les plus importants moteurs de shopping : AddALL, Bookfinder, Justbooks, BookFinder4U, Shopping.com et autres …
Avec l’arrivée de notre seconde maison d’édition nous diffuserons désormais les ouvrages en librairies.
Quelles publications relatives à votre profession lisez-vous régulièrement?
Cela pourra peut-être vous surprendre mais j’adore lire des livres électroniques (eBooks). Il y a beaucoup de ebooks inutiles sur le Net, par contre il y en a de très enrichissants. J’ai une pleine « bibliothèque virtuelle » de livres électroniques que j’aime à consulter régulièrement sur des sujets aussi variés que le marketing, l’internet, les affaires, etc. Voici quelques titres : Devenir riche – une science exacte, Infopreneur, L’art de la conversation, Des lettres qui rapportent des millions, Les 16 secrets de la réussite en affaires …
Ce sont la plupart du temps des ouvrages très stimulants pour l’entrepreunariat.
Avez-vous un site web ou blog? Comment s´est déroulé le processus de réalisation ? Accomplit-il les buts pour lesquels il a été conçu?
J’ai tout récemment créé mon site web personnel et officiel guyboulianne.com. Il y a très longtemps que je voulais faire cela mais je n’avais jamais réellement pris le temps. En effet je crois qu’il est très important pour quelqu’un œuvrant dans le domaine professionnel d’avoir son adresse en « Point COM ». Cela facilite la recherche puis affirme le sérieux de la démarche artistique ou autre.
Pour mon site j’utilise les services professionnels de WordPress tandis que pour le site des éditions Mille Poètes j’utilise les services tout aussi professionnels de WMaker.
Les résultats sont excellents 🙂
Avez-vous exploré les portails de réseaux sociaux professionnels? Sur lesquels vous êtes-vous enregistré?
Tant au niveau personnel qu’en tant qu’éditeur, je suis membre de plusieurs réseaux d’écrivains dont : WritersNet, eBooks Cafe, Edit Red, WriteSight, Litterature.tv, AuthorsDen, mytexte, AuthorNation, AuthorZone, tiTexte.net, Writing.com, Book Marketing Network, The Writer`s Box, Writers-Network, Green Leaves Books, Book Place, How to Write a book et Author & Book Event Center. Plusieurs de ces réseaux d’auteurs sont anglophones mais ils me permettent de tisser des liens avec des milliers de gens du milieu culturel au niveau international ! Ceci est une excellente chose pour nos projets futurs.
Je suis aussi membre de plusieurs réseaux sociaux (Xing, LinkedIn, Viadeo, hi5, UNYK) et de sites de référencement (Monsieur Biographie, Institut Biographique International, Writers University, Zoom Info).
Cette adhésion à tous ces groupes est très importante car elle me permet de me faire connaître, et de faire connaître mon travail à une très grande échelle.
Comment Internet change-t-il la façon dont vous travaillez?
Internet est un outil essentiel. C’est la plus belle invention du XXIe siècle. C’est la démocratisation la plus parfaite de la communication et de la parole. De nos jours, plus rien ne peut arrêter le partage de l’information. Un internaute peut utiliser sa caméra vidéo, son téléphone portable, son ordinateur, le réseau wifi et des sites tels que YouTube et Le Post pour partager une information au monde entier. Parfois cette information peut être reprise par des médias traditionnels, apportant ainsi une autre vision aux événements.
Au niveau professionnel, Internet nous permet de promouvoir notre travail à très peu de frais, ce qui était impossible autrefois. Dans le passé il nous fallait dépenser des milliers de dollars pour promouvoir un projet, et souvent cette promotion se limitait à un territoire très restreint. Maintenant il nous est possible de faire valoir notre travail à une échelle mondiale et pour une infime fraction du coût.
Internet est donc l’outil idéal pour se faire connaître. Ensuite, l’immersion dans le monde réel ne pourra qu’en être facilitée.
Quelle est la partie que vous aimez le moins réaliser dans votre travail?
Absolument rien ! J’aime chacune des activités de mon travail 🙂
Je vis de passion ….
Quel aspect le plus important avez-vous tiré de votre expérience dans votre profession?
Grâce à Internet, j’adore tisser et établir des liens avec des gens et des partenaires à travers le monde. Encore une fois ceci aurait été quasiment impossible autrefois, ou du moins plus complexe. Par exemple, je fais affaire avec mon imprimeur qui se trouve en France et avec mon partenaire Eco-Libris qui se trouve aux États-Unis. Nous avons des relations d’affaires très fluides.
Lorsque vous étiez enfant, que vouliez-vous être lorsque vous seriez grand?
Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours voulu être un artiste. Dès l’âge de 8 ans je me suis mis à dessiner « très sérieusement ». Avec l’encouragement de mes parents, je signais, datais et conservais très soigneusement tous mes dessins. Je me souviens avoir gagné un concours de poésie à l’école à l’âge de douze ans (environ) et à cet âge j’étais déjà un assidu de la machine à écrire.
Vers les quatorze ans, je me souviens que je me rendais régulièrement à Radio-Canada pour visiter les studios et rencontrer les artisans de la télévision. Je partais de chez moi à pied et je marchais des kilomètres pour ce fameux pèlerinage. J’étais déjà fasciné par le monde télévisuel et je caressais déjà des rêves d’avenir.
Plus tard j’ai pris des cours de bandes dessinées, de cinéma, de théâtre, de graphisme, d’imprimerie, etc …. En un mot j’ai toujours plus ou moins connu ma destinée (sans en connaître la finalité, évidemment).
Crédits, Publications, Concours, etc.
En 2003, j’ai été nommé au sein du Research Board of Advisors de l’American Biographical Institute (Caroline du Nord, USA) et mon nom figure aussi dans le Dictionnaire des poètes d’ici – de 1606 à nos jours (éditions Guérin, Québec).
En 2008 j’ai eu le bonheur d’être accepté au sein de l’International Biographical Center, à Cambridge, en Angleterre.
Ma candidature sera bientôt présentée au très réputé « Marquis Who’s Who » aux Etats-Unis.