Voici un article de Massimo Viglione qui est en quelque sorte un complément à l’article intitulé “COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires”, publié le 14 juillet dernier sur ce site internet. Né à Caserta le 18 janvier 1964, Massimo Viglione est un universitaire, historien de la philosophie et essayiste italien. Après des études classiques, il est diplômé en philosophie à l’Université La Sapienza de Rome avec une thèse sur l’opinion sur la Révolution française dans l’environnement italien au XIXe siècle.
De 1993 à 2005, alors qu’il enseignait l’Histoire et la Philosophie dans les lycées, il a été expert en histoire moderne à l’Université de Cassino. Depuis 2005, il enseigne à l’Université européenne de Rome, d’abord l’histoire moderne, puis la pensée et les institutions de la société chrétienne. Il est également chercheur à l’Institut CNR d’histoire de l’Europe méditerranéenne.
Il était directeur éditorial de la maison d’édition Il Minotauro, coordinateur éditorial du magazine Nova Historica et du périodique Radici Cristiane. Il est l’auteur de plusieurs essais sur la question des insurrections italiennes et sur le Risorgimento, publiés par des maisons d’édition telles que Città Nuova, Ares et Il Minotauro. Il organise régulièrement des conférences dans toute l’Italie pour défendre les valeurs traditionnelles de la civilisation chrétienne, européenne et italienne.
Dans les années 1990, il a principalement traité du phénomène d’époque des insurrections anti-jacobines et anti-napoléoniennes contre-révolutionnaires. Dès le début des années 2000, il a étudié et revisité le grand problème du Risorgimento italien, le présentant comme une révolution italienne et enquêtant sur les présupposés, événements et conséquences idéologiques dans une clé de révision historique. Il a également étudié la persistance de l’idéal des croisés à la fin du Moyen Âge et à l’époque moderne. Il a tenu plusieurs conférences lors des journées culturelles de Radio Spada.
« Le vrai problème, la racine profonde de la tragédie actuelle, réside dans la grande masse indistincte de ceux qui ne veulent pas comprendre – pour diverses raisons : peur, désintérêt, paresse, pseudo-ruse, égoïsme, raisons psychologiques variées, erreurs intellectuelles obstinées, scrupules spirituels, ou autres – la réalité de ce qui se passe. C’est, pour ceux qui comprennent, la blessure la plus douloureuse. »
Les fléaux transhumanistes pour le Nouvel Ordre Mondial ?
Le slogan adopté dans notre pays — que nous entendons répéter chaque jour depuis des mois un nombre incalculable de fois, partout, à partir des médias « de régime » — est en soi tout à fait juste : « Rien ne sera plus jamais comme avant! »
Mais dans quel sens ? Et que cache réellement cette menace terroriste massive faite à la « hache » par l’élite du « pouvoir », que nous appellerons désormais le « pouvoir » du Léviathan ? [1]
Les déclarations récentes, empreintes de totalitarisme sanitaire, du gouverneur de Vénétie Luca Zaia, l’un des principaux représentants de l’opposition à l’actuel gouvernement de gauche en Italie [il est membre de la Ligue du Nord], concernant l’obligation de traitement (Trattamento sanitario obbligatorio: TSO) pour ceux qui refusent de se soumettre aux contrôles et aux traitements, avec menace d’emprisonnement pour ceux qui expriment leur scepticisme quant au danger de Covid-19 (c-à-d pour ceux qui ne sont pas d’accord avec le Léviathan), ont suscité beaucoup de perplexité et de colère chez de nombreux électeurs de centre-droit.
Et ce qui est encore plus significatif, c’est que cette déclaration déconcertante a eu droit aux applaudissements du leader de la Ligue (et de l’opposition), Salvini, ainsi qu’à ceux du plus célèbre journaliste national, Bruno Vespa, incarnation vivante du modérantisme italien.
Tout cela alors que de plus en plus de gens sont reclus en quarantaine chez eux non pas parce qu’ils sont infectés, mais uniquement parce qu’ils sont accusés d’avoir été en contact avec des présumés infectés, et tandis qu’on craint les tests sérologiques et les prélèvements obligatoires systématiques, en particulier pour certaines catégories de travailleurs (avant le vaccin obligatoire pour toute la population).
Un peuple de malades ou d’infecteurs
En pratique, le virus — au-delà du discours sur son origine (sur laquelle peu de doutes subsistent) et sur sa gravité réelle plus ou moins grande — est devenu l’instrument pour transformer des dizaines de millions de personnes en bonne santé (les fameux « asymptomatiques »: les nouveaux “untori”, c-à-d les infecteurs) en malades et pour construire sur cette instrumentalisation indigne un totalitarisme effroyablement envahissant, qui envahit tous les domaines de la société humaine et la vie des individus. Et qui s’inscrit naturellement dans le contexte global du virus lui-même. Une des preuves les plus immédiates de ce qui vient d’être dit réside dans la volonté obstinée du Léviathan de faire croire que le virus persiste encore en été à 35 degrés — ce qui est déclaré improbable par de plus en plus de médecins et de virologues libres, et évidemment par les faits — et dans la menace persistante de nouvelles terribles pandémies à l’automne.
En un mot, vous êtes « dangereux » parce que vous êtes infecté (cas très rares), et vous êtes dangereux parce que vous êtes en bonne santé : les asymptomatiques, autrement dit toute la population. Nous sommes tous devenus un danger vivant pour tous, que nous soyons en bonne santé ou malades.
Résumer schématiquement les articulations fondamentales de cette dérive totalitaire, à travers laquelle se profile de plus en plus concrètement le danger de délit d’opinion, peut être utile pour mieux comprendre le mécanisme actuellement imposé par le Léviathan de la santé, antichambre évidente de la dernière phase du Nouvel Ordre Mondial.
La première étape : le « Confinement »
- Pendant trois mois, soixante millions d’habitants ont été « confinés » (verrouillage) dans leurs maisons, sur la base des critères du jacobinisme sanitaire, selon lesquels l’ensemble du Pays devait être bloqué de la même manière, même si la grande majorité de son territoire n’a pratiquement pas connu la mort par le Covid, tout au plus par la maladie, ou la mort de causes lointaines et graves, comme cela s’est toujours produit avec toute autre grippe du passé.
- Le confinement a été imposé — pour la première fois dans l’histoire — avec l’utilisation de drones et d’hélicoptères, avec des amendes ponctuelles même pour ceux qui couraient seuls sur une plage déserte ou dans une forêt ou qui emmenaient un parent à l’hôpital, avec des messes interrompues, créant en fait une situation générale qui était perçue comme une sorte d’État policier.
- On a mis en place des task force de virologues, de médecins et d’opérateurs de la haute finance internationale nommés sans consulter le Parlement, sans expliquer à quel titre les membres ont été nommés, qui opéraient en dérogation à toute règle de transparence et d’économie, mettant l’économie entre les mains d’un fonctionnaire de la haute finance qui vit à Londres [allusion à Vittorio Colao, ex-pdg de Vodafone, chargé de la mise en place de la « phase II » du déconfinement, cf. Les imprésarios de la terreur], créant une situation de suspension de la démocratie et de la liberté en Italie.
- Il est maintenant établi que le nombre quotidien de décès par Covid qui nous a été fourni était (et reste) largement erroné par excès, également parce que toutes sortes de décès ont été imputés au Covid (au point qu’il semble que depuis des mois en Italie, il n’y a plus eu de décès par cancer, crise cardiaque, accident, etc.) En outre, de nombreux spécialistes déclarent aujourd’hui que le Covid-19 n’est pas plus grave que d’autres épidémies du passé pour lesquelles rien de tel n’a jamais été fait; il est également établi que les task force de virologues ont commis des erreurs et continuent de se tromper dans leur traitement, voulant à tout prix le confier à un vaccin qui n’est pas encore arrivé et qui, surtout, quand il arrivera, ne servira à rien : cette accusation très grave est formulée par de nombreux virologues et médecins de renommée internationale. Enfin, il est également certain que depuis le mois de mars, de nombreux spécialistes, différents hôpitaux et instituts de recherche, avaient proposé des traitements médicaux qui se sont alors avérés efficaces, du moins dans certains cas, mais qui n’ont jamais été pris en compte par le gouvernement et les diverses task force gouvernementales. Et c’est un motif de profonde inquiétude pour les personnes qui sont encore libres et rationnelles.
- Dans ce contexte, il y a eu une violation constante et répétée des exigences constitutionnelles (comme l’ont dénoncé certains constitutionnalistes), avec une suspension ou du moins une réduction dangereuse des droits garantis: la liberté de circulation, d’entreprise, de soins, d’éducation, de rassemblement, tant public que privé; et, avec la suspension du culte public, au point qu’il est impossible de ne pas poser sérieusement le problème de la violation des droits personnels et civils de l’homme [2] garantis par la Constitution italienne et par tous les traités internationaux, ainsi que des idéaux de l’idéologie libérale-démocrate sur laquelle est fondée la République elle-même et avec elle tout l’Occident. [3]
Deuxième étape comme conséquence: la peur, nouvelle « lutte des classes »
Un des principaux signes du bouleversement actuel est celui de la division très profonde entre les personnes qui s’est créée ces derniers mois précisément en relation avec ces événements. Une division qui n’est plus idéologique, sociale, politique, raciale, religieuse, ou entre hommes et femmes, comme cela s’est toujours produit depuis que le pouvoir de la Révolution libérale et égalitaire a existé dans la société autrefois chrétienne, mais absolument au-dessus de toutes les catégorisations possibles toujours présentes de l’histoire des hommes et des sociétés. Nous sommes divisés face à la peur. Et c’est un facteur absolument individuel qui en tant que tel ne peut être catalogué.
C’est une division asymétrique, comme la Révolution d’aujourd’hui.
Nous avons en fait deux types de peur induite (qui introduit ensuite immanquablement la future « Terreur », dont nous avons déjà eu les symptômes en mars et avril), qui a provoqué une sorte de guerre civile totale dans tous les secteurs et dans toutes les structures humaines et civiles : on pourrait l’appeler la nouvelle « lutte des classes », par classes asymétriques. D’une part, les effrayés par le virus, donc obéissants au changement et en tant que tels, opposants aux dénonciateurs de la réalité et des conséquences en cours, et partisans à outrance des masques, gants, visières, bracelets sonores, distanciateurs sociaux, plexiglas, applis, vaccins etc ; d’autre part, les effrayés par le changement de réalité, mais qui sont aussi les seuls à vouloir réagir pour la liberté et le salut de tous.
L’histoire dira immanquablement laquelle des deux parties a compris la situation et, par conséquent, ce qu’il faut vraiment craindre et comment réagir au mal.
Cette peur est induite, comme l’enseigne l’histoire de la Révolution [4], et a produit une division pérenne. Une nouvelle division, que nous pouvons définir comme anthropologique, car elle détermine la vie et la façon d’être même de chaque homme : la révolution anthropologique a en fait déjà commencé dans les années 60 (quatrième révolution), mais elle semble maintenant avoir fait un saut de qualité impressionnant, au point d’apparaître comme le prélude d’un tournant historique.
En ce sens, comme nous le disions, la menace du TSO assume les contours d’un pas supplémentaire vers la Terreur de masse, surtout si elle est mise en avant par des politiciens de la majorité (le ministre [de la santé] Speranza) et en même temps par des politiciens de l’opposition, par des journalistes notoirement « modérés », ainsi que par des médecins « de régime ».
Mais pourquoi est-il nécessaire de créer cette peur, ou plutôt cette terreur ?
L’objectif anthropologique: la monadisation
Pour pouvoir obtenir une nouvelle dimension humaine — anthropologique, formative (scolaire), professionnelle, économique, spirituelle, mentale — il est nécessaire de créer les conditions qui permettent l’acceptation passive en masse de cette nouvelle condition et la punition (partagée) des réfractaires au changement, comme cela s’est produit dans toutes les Révolutions de l’histoire.
Nous invitons ceux qui ont des doutes sur la volonté de créer cette nouvelle condition de la part de ceux qui gouvernent le monde — et l’Italie, y compris des secteurs de l’opposition — aujourd’hui, à réfléchir sur ces éléments.
1) On a établi sine die l’« interdiction de réunion », ce qui est peut-être l’aspect le plus inquiétant du drame actuel, dans la mesure où elle a entraîné la suspension des droits démocratiques et constitutionnels, faisant des forces de police des sentinelles du peuple, sur la base de règles restrictives et répressives totalement génériques et, en tant que telles, entachées d’arbitraire et donc fortement interprétables. [5]
Ce n’est certes pas un hasard si les forces du Léviathan en Italie parlent depuis longtemps de déployer l’armée dans les rues à l’automne pour prévenir les soulèvements sociaux.
Cette interdiction [de réunion] est sous une certaine forme toujours en vigueur aujourd’hui, et a conditionné de manière décisive la psychologie de millions d’Italiens et leur vie quotidienne. En plus de provoquer la ruine économique de nombreux entrepreneurs et commerçants.
2) Le culte idolâtre du vaccin, un vaccin qu’une partie qualifiée (parfois très qualifiée, même à un niveau mondialement reconnu) des experts en la matière déclare inutile ou même nocif, produit directement ou indirectement sous l’égide de l’ancien patron de Microsoft Bill Gates [6] aujourd’hui reconverti en paladin de la « santé » (mais aussi de la réduction de la population mondiale: en pratique, le vaccin est produit par ceux qui veulent réduire la population mondiale), figure capable de déterminer les politiques de l’OMS, qui apparaît comme une sorte d’« actionnaire majoritaire », et pour beaucoup comme le grand architecte de tout ce qui se passe. Et, malgré cela, le gouvernement italien continue à soutenir et même à payer avec des chiffres astronomiques les plans de Gates et de l’OMS, sans même avoir vu le vaccin lui-même.
3) Les enfants sont reclus à l’intérieur de la maison depuis des mois et il leur est interdit de sortir avec leurs parents, de courir dans les parcs, de profiter des jeux publics, de recevoir la lumière du soleil, si bonne pour leur santé (et pas seulement celle des enfants), y compris en réponse au virus. Et le pire reste la perspective d’une future scolarisation, soutenue une fois de plus par la peur induite par un retour du virus à l’automne: il faudra rester à l’école par petits groupes puis à tour de rôle, tandis que les autres devront continuer à suivre les enseignements depuis chez eux. Les enfants devront être séparés les uns des autres par du plexiglas, porter des masques tout le temps (c’est démentiel!), peut-être même des gants, et on redoute un bracelet sonore qui avertit lorsqu’un enfant s’approche trop près. Ils ne pourront plus courir et jouer ensemble, ils ne pourront plus se parler, s’amuser, se disputer, apprendre à se connaître et apprendre la vie elle-même dans ce monde, mais seulement se craindre (et peut-être seront-ils éduqués à la délation, une tendance déjà présente à cet âge). L’« autre » devient un ennemi à craindre dès la plus tendre enfance. Il est évident que tout cela va créer une peur innée dans la psyché des mineurs, déterminant à jamais leur personnalité en négatif et créant des hommes faibles et soumis au pouvoir plus que nous, les adultes, ne le sommes déjà maintenant.
Et si un écolier a de la fièvre, la classe sera mise en quarantaine, y compris l’enseignant, et l’enfant sera emmené par le 118, puis retiré aux parents. Certaines municipalités ont fait connaître leur intention d’organiser des tests sérologiques périodiques (voire mensuels) sur les enfants et les enseignants. Nous sommes au bord du totalitarisme de masse le plus terrifiant.
4) Et n’oublions pas non plus la solitude à laquelle ont été condamnés des millions de personnes, soudainement enfermées dans leurs maisons, dont la vie a été brisée à bien des égards. Même du point de vue professionnel, avec l’institution forcée, prolongée et totalitaire du « smartworking » à domicile, qui sépare les travailleurs les uns des autres pendant des mois, voire des années, les enfermant à l’intérieur, séparés de la réalité et donc énormément affaiblis socialement et économiquement.
5) En ce sens, comment ne pas avoir le soupçon que le fameux « revenu de citoyenneté », tant désiré par cette force politique qu’est le parti majoritaire de l’actuel gouvernement (« 5 étoiles »), n’a pas été préparatoire à la volonté d’enfermer les travailleurs et aussi les non-travailleurs, les enfants et les étudiants, à l’intérieur de la maison, afin de créer une humanité d’oisifs, reprogrammée mentalement et psychologiquement pour les maintenir hors du travail à des niveaux de pauvreté et de misère, et « abrutis » sur internet, éduqués par internet à l’acceptation passive de leur nouvelle condition ? Bref, nous trouvons une belle coïncidence dans le fait que deux personnages certainement liés au Léviathan comme Casaleggio [cofondateur du mouvement 5 étoiles avec Beppe Grillo] et Grillo aient voulu à tout prix le revenu de citoyenneté à la veille du confinement et de l’abolition de l’argent liquide, éléments dévastateurs qui favorisent grandement la formation d’un peuple d’isolés, pauvres, sans liquidités, incapables de produire du travail et de la richesse, contrôlés, socialement soumis au chantage et obéissants hébétés, qui pour un plat de lentilles vendent leur dignité personnelle et donc leur propre dignité humaine.
C’est une véritable « monadisation » de l’être humain et une « reprogrammation » de l’enfant, dont, une fois de plus, l’avènement du virus apparaît comme un génial dédouanement.
Une catastrophe humanitaire subtile, invisible, mais cruellement réelle, comme jamais auparavant.
Vers la transhumanisation
Tout ce qui a été dit jusqu’à présent, évalué dans son ensemble, ne peut nous exonérer du soupçon que les véritables intentions de cet immense oeuvre de subversion en cours depuis la fin du mois de février, au niveau mondial et en particulier italien, sont une reprogrammation de la vie des gens selon des schémas idéologiques qui ouvrent la voie à la transhumanisation, phase nécessaire à l’acceptation complète du Nouvel Ordre Mondial et de son futur maître, dont on parle déjà dans divers forums, financiers, politiques, éditoriaux.
Autrement dit, il est impossible de ne pas voir dans tout cela, un désir réel de modification anthropologique de la vie quotidienne de l’homme, et de l’homme lui-même en tant qu’homme. La question est d’une immense importante, et mérite évidemment des études spéciales. En quelques lignes, nous ne pouvons que rappeler certains facteurs et les conséquences inévitables.
1) L’imposition du télé-travail de masse est en fait en train de subvertir le monde et le système de travail humain, en créant les conditions d’une mutation perpétuelle du travail lui-même, qui prélude à celle de l’homme lui-même en tant qu’homme. En particulier, cette situation rendra inutile une masse d’emplois et de travailleurs, qui se retrouveront inévitablement au chômage et donc sujets à n’importe quel chantage pour avoir de quoi se nourrir. Dans la pratique, nous nous dirigeons vers une population d’automates isolés à la maison et contrôlés en permanence au travail et dans la vie personnelle, et soumis à un chantage économique permanent.
2) Peut-on considérer comme totalement accidentel qu’en même temps que s’impose partout le « smartworking » solitaire à domicile, on déclare vouloir abolir progressivement l’argent liquide ? En d’autres termes, la révolution la plus traumatisante jamais conçue par l’esprit humain, après les révolutions anthropologiques sur la sexualité polyforme ?
3) Et l’on parle déjà de l’arrivée du « passeport sanitaire » et du « tatouage quantique » anti-Covid, prélude clair à la micropuce insérée dans le corps humain, sans laquelle il ne sera pas possible d’acheter, de vendre, d’agir, de voyager, etc.
4) En outre, au-delà de l’appli « Immuni » [Stop covid, en France, ndt] (qui, peut-être, est déjà dépassée, car des perspectives plus avancées se rapprochent), tout le discours de la 5G se matérialise, qui permettra la domination absolue sur nous à distance, voire la reconnaissance faciale et la direction de nos déplacements en voiture, outre, apparemment, la « cure » à distance de nos « pathologies » présumées. On est bien loin du complotisme ! C’est une image de terreur scientiste, autrefois de science-fiction. A tel point que l’on se demande si le conspirateur ne nie pas la réalité pour ce qu’elle est.
5) Mais ce n’est pas encore suffisant, pour ceux qui ne sont pas encore convaincus. Pour la première fois, nous avons pu voir à l’œuvre, dans certaines régions hyper-technologiques d’Asie, l’utilisation de la robotique pour contrôler les êtres humains. Toujours sous l’excuse du virus, en Indonésie et ailleurs, de monstrueux robots en forme d’animaux ont été mis en circulation, parcourant rapidement les rues et les jardins publics pour éviter les « rassemblements », terrorisant les mères et les enfants. Il va sans dire que ce qui se trouve aujourd’hui sur la voie publique peut être imposé demain dans les maisons privées. Ce qui aujourd’hui se limite à l’espionnage, demain pourrait aussi « punir ».
Comment ne pas penser que nous sommes face à la subversion anthropologique la plus radicale et la plus monstrueuse jamais conçue, surtout si l’on tient compte également des aspects totalitaires contemporains liés à la sphère morale (sexisme et homophobie) ? Et maintenant, nous en arrivons à cet autre aspect effrayant.
6) Pendant ce temps, le gouvernement italien veut faire passer une loi liberticide aux implications follement totalitaires comme la loi Zan-Scalfarotto qui, sous l’excuse habituelle de vouloir combattre l’homophobie inexistante et inventée, prévoit la prison pour ceux qui s’obstinent à dire que les enfants naissent de père et de mère, qu’ils naissent garçons ou filles, ou qui parlent encore de famille naturelle.
7) Ce n’est certainement pas une coïncidence si nous commençons à parler aussi de la nouvelle « éducation sexuelle » à l’ère du Covid… Même le sexe – qui évidemment se fait en privé -, il faudra l’espionner et le reprogrammer, peut-être avec l’utilisation de drones-insectes dans les maisons (ils existent déjà).
8) Comme si cela ne suffisait pas, les « 5 étoiles » ont également proposé la libéralisation du cannabis. Il est superflu de rappeler comment la drogue obscurcit l’esprit et écrase la volonté: bref, fait de parfaits esclaves du pouvoir.
Comme chacun peut l’évaluer, toutes ces mesures dissolutives, d’ordre moral, n’ont aucun lien avec le Covid-19, mais elles sont présentées comme absolument nécessaires à l’heure actuelle, et donc imposées précisément en raison de la situation générale créée par Covid-19.
Il est impossible de ne pas voir, que nous nous trouvons, en somme, au début de la mise en œuvre d’une véritable « reprogrammation » anthropologique, réalisée avec de nombreux instruments : juridiques, policiers, économiques, a-moraux, éducatifs, médico-sanitaires, informatiques, militaires, robotiques. Le tout soutenu par la « peur » d’un virus qui n’aurait pas pu être plus providentiel, au point qu’il semble que nos dirigeants espèrent qu’il ne finira jamais. Et en fait, ils ne l’ont jamais laissé se terminer : on apprend aujourd’hui la volonté prévisible du gouvernement de prolonger l’état d’urgence jusqu’à la fin de l’année. Cela va de soi pour la raison évidente que c’est précisément sur le virus que ce gouvernement est en train de réaliser la perspective décrite jusqu’à présent.
Le « ministère de la vérité », comme dans tout totalitarisme qui se respecte
Pour conclure ce tableau, mentionnons enfin l’aspect le plus subtil mais le plus toxique et donc le plus inquiétant, confirmation supplémentaire de tout ce qui précède. Celui du lavage de cerveau massif typique effectué depuis des mois par les médias.
Depuis des mois, le peuple italien est bombardé, des dizaines de fois par jour, par toutes les chaînes de télévision, par l’épuisante invitation à ne faire confiance qu’aux « professionnels de l’information », c’est-à-dire à eux-mêmes : leurs programmes d’information, leurs talk-shows, leurs journalistes et commentateurs, qui chaque soir répétaient en masse les mêmes slogans à inculquer dans la tête de soixante millions d’Italiens, qui créaient — comme toujours — des mots « talisman » à répéter de façon obsessionnelle pour changer la façon de penser du peuple (exemples: « foyer », « asymptomatique », etc.), sans hésiter à montrer des ambulances avec gyrophares et sirènes pour épouvanter (en même temps que l’instrumentalisation d’images de cercueils vides et de camions remplis de morts, qui se sont ensuite révélées « fausses »), pour créer la peur, la solitude, la haine mutuelle, la « lutte des classes » sanitaire.
En pratique, ceux qui ont gouverné durant ces mois ont en réalité établi une sorte de « ministère de la vérité » virtuel, organe typique des dictatures du XXe siècle, basé sur la peur de masse induite.
C’est une confirmation incontestable de ce qui a été dit jusqu’à présent.
Autres questions à examiner
Nous devrions maintenant ouvrir d’autres scénarios sur cet événement. Qu’il suffise de penser :
- à tous les discours sur la ruine économique — tant sur le plan entrepreneurial que familial et personnel;
- à l’incapacité absolue de ce gouvernement, esclave de l’UE — une institution qui s’est avérée être une fois de plus l’ennemi absolu et incontournable de l’Italie — et de la finance internationale, à faire face à ces exigences;
- au contexte international dans lequel la crise mondiale du Covid-19 s’est abattue sur nous : c’est-à-dire les élections présidentielles américaines en premier lieu, avec le rôle très particulier de défenseur de la liberté humaine et des peuples que Donald Trump assume avec sa guerre historique contre le Deep State américain et international avec les « pouvoirs forts » qui instrumentalisent des révoltes raciales d’abord et le mouvement des destructeurs de statues ensuite (et qui sait ce qu’ils feront encore jusqu’en novembre…);
- à la question du mouvement internationaliste qui démolit des statues et des monuments, prélude à l’élimination physique des églises et des chrétiens, et en même temps à la destruction de la mémoire, nécessaire à la reprogrammation transhumaine;
- à tout le discours de l’Église catholique, à la situation de ruine de l’Église italienne, dont la hiérarchie a montré ici aussi son incapacité absolue à être pasteurs; mais, en même temps, à l’espoir d’une lumière nouvelle fondée sur une prise de conscience sérieuse de l’échec historique de l’Église conciliaire, comme le démontre une figure comme Mgr Viganò.
- Enfin, nous devrions et nous voudrions également donner quelques réponses à ce que nous pensons être des interprétations erronées de l’actualité, fournies — parfois de manière déconcertante (et dans certains cas inquiétante) — même par certains représentants du monde catholique liés à la Tradition, plus préoccupés par le virus, ou par leurs propres interprétations du virus, ou par le fait de ne pas passer pour « complotistes », que par la compréhension de la réalité des choses telle qu’elle apparaît en plein jour [allusion à la querelle autour de Vatican II, Vigano versus « les autres », ndt].
- Et sans oublier, en même temps, toutes les raisons d’espérer, que chaque chrétien doit cultiver dans son cœur. Parce qu’il y a toujours de l’espoir, quand on est du côté du Bien et de Dieu.
Mais nous parlerons de tout cela dans un prochain article.
Pour l’instant, ce qui nous intéressait, c’était de dénoncer la dérive totalitaire de plus en plus évidente qui se produit en Italie, qui s’amplifie de jour en jour malgré le fait que nous soyons en été et sans aucune présence sérieuse de danger mortel dû au virus. L’Italie est certainement le pays choisi par les forces de la Révolution gnostique, mondialiste et synarchique pour l’initiation de la phase de transition vers le transhumanisme, prélude au Nouvel Ordre Mondial. Le comportement de l’ensemble de la scène politique italien en est la preuve concrète.
L’avenir des Italiens, comme celui de l’humanité tout entière, est entre les mains de Dieu et dans l’action des quelques personnes libres qui ne s’agenouillent pas devant le Seigneur du Nouvel Ordre Mondial. Dénoncer peut servir à faire comprendre, et c’est la première condition pour que les gens libres et rationnels se lèvent et réagissent.
Le vrai problème, la racine profonde de la tragédie actuelle, réside dans la grande masse indistincte de ceux qui ne veulent pas comprendre – pour diverses raisons : peur, désintérêt, paresse, pseudo-ruse, égoïsme, raisons psychologiques variées, erreurs intellectuelles obstinées, scrupules spirituels, ou autres — la réalité de ce qui se passe.
C’est, pour ceux qui comprennent, la blessure la plus douloureuse.
NOTES :
- Nous utilisons ce terme hobbesien car il convient particulièrement pour décrire avec un concept l’immense système de pouvoir totalitaire qui s’établit dans le monde, et surtout en Italie, un pouvoir qui va au-delà des divisions idéologiques et partisanes classiques, tout comme la situation politique nationale actuelle le confirme très bien.
- Tout cela alors que la libération massive des délais, les évasions de prisons (dont la coïncidence temporelle rend légitimes les soupçons légitimes), les débarquements continus d’immigrants sur le territoire national.
- Tout cela a été réalisé avec l’outil du décret du président du Conseil des ministres (DPCM), un acte administratif qui, en tant que tel, n’a aucune force de loi, utilisé par un président du Conseil des ministres politiquement très faible, à la fois parce qu’il est soudainement sorti de nulle part il y a seulement deux ans et n’a jamais été voté par personne, et parce que c’est le chef d’un gouvernement issu d’une manœuvre de palais qui a bouleversé le résultat des dernières élections politiques démocratiques et qui est clairement l’expression de la minorité électorale du pays
- Il suffit de penser à la crainte des grands seigneurs féodaux allemands pour la révolte des anabaptistes, qui les a poussés dans les bras de Luther, qui semblait être un « homme modéré » et « fort »; la « grande peur » de juillet 1789 en France, qui créa d’abord les conditions de l’abolition du féodalisme et ouvrit la voie à la violence qui mena alors à la terreur jacobine; la peur de la faim en Russie en 1917, qui a ouvert la voie aux bolcheviks; ou des situations similaires en Espagne dans les années 30 et ailleurs. Le mécanisme est toujours le même : il y a de la peur chez les personnes (justifiées ou injustifiées), soit pour les pousser à la violence de masse, soit pour les plier à la violence du pouvoir. Et puis vient la nouvelle phase de la Révolution.
- Cependant, ce qui était interdit à tous les Italiens, en particulier à ceux qui voulaient manifester contre tout ce qui se passait, ou à ceux qui voulaient aller à la moisson et célébrer Pâques avec des rites traditionnels, était au contraire permis aux « partisans » des forces de gauche à d’autres occasions, comme lors de la libération de la fille présumée kidnappée par l’État islamique. Indéniablement et scandaleusement, deux poids et deux mesures selon des critères idéologiques.
- Nous l’avons défini, ailleurs, « Le seigneur des virus », en référence au fait que, celui qui depuis des décennies a créé des virus informatiques pour vendre des antivirus (et n’oublions pas la puissance de guerre qu’un virus peut avoir sur l’ordinateur!), maintenant, face à un vrai virus, on veut imposer son nouvel antivirus, c’est-à-dire le vaccin fait par lui-même … Et ce même individu a le contrôle de l’OMS.
« M. Boulianne. Je vais commander tous vos livres pour les ajouter à ma collection. Selon moi, vous êtes le meilleur journaliste au Québec. »