Le membre du Congrès Louis T. McFadden sur la Réserve fédérale des États-Unis : Remarques au Congrès, 1934 — UNE RÉVÉLATION ÉTONNANTE

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Encore une fois, j’ai fait l’acquisition d’un petit livre très important à mes yeux. Il s’agit du livret aujourd’hui quasiment introuvable, intitulé « Congressman Louis T. McFadden on the Federal Reserve Corporation, Remarks in Congress, 1934 » (Le membre du Congrès McFadden sur la Réserve fédérale des États-Unis: Remarques au Congrès, 1934), que j’ai obtenu à un prix très abordable à la librairie The Book Stop située à Wheat Ridge au Colorado (États-Unis), en comparaison aux trois autres exemplaires qui sont actuellement en vente dans les boutiques en ligne Amazon, Abebooks et Bibliomania. Ce petit livret contient des citations tirées de plusieurs discours prononcés à la Chambre des représentants par l’honorable Louis T. McFadden (1876-1936). M. McFadden dénonça durant toute sa carrière,— et au péril de sa vie —, le système de la Réserve fédérale des États-Unis. Du fait qu’il a été président de la commission des banques et de la monnaie pendant plus de dix ans, il était l’homme le mieux placé sur ces questions en Amérique et était en mesure de parler avec autorité des vastes ramifications de ce gigantesque monopole de crédit privé.

Comme je l’ai écrit dans cet article en date du 18 juin 2022 (accessible aux membres du Club VIP), il y a eu de véritables « lanceurs d’alertes » par le passé. Ceux-ci ont tenté de nous prévenir depuis fort longtemps de ce qui nous attendait dans le futur. On peut penser aux dénonciateurs contemporains tels que Serge MonastPère Jean-Paul RegimbalJesse Ventura et Mgr Carlo Maria Viganò. Mais il y a aussi des dénonciateurs moins connus et qui ont tout fait en leur temps pour nous avertir de ce qui se tramait en catimini, entre autres avec la montée du communisme qui se présente aujourd’hui sous une nouvelle apparence, c’est-à-dire la mondialisation (ou le Nouvel Ordre Mondial). On peut bien sûr penser à William Guy CarrDr Richard DayYouri Bezmenov et Manning Johnson. Mais on peut reculer encore plus loin dans le passé avec, par exemple, l’écrivain Juan Donoso Cortés (1837-1851) qui avertissait déjà à son époque que les technologies préparaient la voie à un tyran gigantesque, colossal, universel et immense (n’en sommes-nous pas arrivés là actuellement ?!).

C’était donc aussi le cas en ce qui concerne le représentant républicain de la Pennsylvanie, Louis Thomas McFadden, qui dénonçait quant à lui le système de la Réserve fédérale et la mise en place d’un gouvernement mondial par l’intermédiaire,— entre autres —, de la Société fabienne.

À propos du représentant républicain, Louis T. McFadden

Louis Thomas McFadden est né le 25 juillet 1876 à Granville Center, en Pennsylvanie. Il était un membre républicain de la Chambre des représentants des États-Unis de Pennsylvanie, servant de 1915 à 1935. Il servit comme Président du United States House Committee on Banking and Currency du 66e Congrès au 71e, soit de 1920 à 1931. De 1915 à 1923, il fut représentant du 14e District, puis de 1923 à 1935 représentant du 15e District. Banquier de métier, il était le principal sponsor de la loi McFadden de 1927, qui a recréé le système de la Réserve fédérale à perpétuité, libéralisé les succursales bancaires pour les banques nationales et accru la concurrence entre les banques membres et non membres.

McFadden est célèbre pour ses critiques de la Réserve fédérale, qu’il considérait comme contraire aux intérêts du peuple américain. Le 10 juin 1932, McFadden fit un discours de 25 minutes devant la Chambre des représentants, durant lequel il accusa la Réserve fédérale d’avoir délibérément provoqué la Grande Dépression.[1] En 1932, il initia une procédure d’impeachment contre le président Herbert Hoover, et introduisit devant la Chambre une résolution accusant de conspiration le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale.[2] Le 23 mai 1933, il porta des accusations formelles contre le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale et des directeurs et fonctionnaires de ses douze banques régionales, le contrôleur de la monnaie et le secrétaire au Trésor des États-Unis pour de nombreux actes criminels, y compris, mais sans s’y limiter : complot, fraude, conversion illégale et trahison.[3]

Le représentant républicain Louis Thomas McFadden prononça un discours à la station de radio WOL le mercredi 2 mai 1934, qui fut publié dès le lendemain dans le compte rendu du Congrès américain (73e Congrès, 2e session).[4] J’avais reproduis la traduction intégrale en français de cette allocution dans mon livre “La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués” (2019) que je vous invite à lire si vous souhaitez connaître la source des problèmes qui nous accablent de nos jours. Ce discours de McFadden est un document source cité par ceux qui offrent des preuves d’un complot international visant à mettre en place un gouvernement mondial. En voici un court extrait :

« Une tentative visant à établir un plan économique et politique est actuellement en cours sous la direction d’un groupe autrefois lié à la Société fabienne en Angleterre. (…) Cette organisation de plan économique et politique, opérant maintenant secrètement en Angleterre, est désignée par le “Freedom and Planning” et est divisée en de nombreux départements bien organisés et bien financés, tels que la planification urbaine et rurale, l’industrie, les relations internationales, les transports, le Services sociaux, la Division Civile. Elle est déjà opérationnelle au sein du gouvernement britannique par le biais du conseil consultatif des tarifs. (…) Ce conseil s’est vu attribuer des pouvoirs par défaut et peut donc appliquer ses plans.

« (…) Pouvons-nous dire qu’il ne s’agit que d’expérimentations ? Ou dirons-nous ce qu’il en est ? C’est assurément “Freedom and Planning”, adapté aux États-Unis. Dépouillé de tout son camouflage, c’est la forme de gouvernement de la guilde, et c’est le genre de gouvernement qui a été récemment mis en place en Italie et en Autriche et qui le sera en Angleterre si ce groupe particulier dirigé par Israel Moses Sieff réussit dans ses plans. La forme de gouvernement de la guilde est directement l’opposé de la forme de gouvernement constitutionnel. C’est le plan juif [sioniste] d’un Gouvernement Mondial. »

McFadden a été la cible de plusieurs tentatives de meurtres. On lui tira deux fois dessus à Washington, D.C. alors qu’il descendait d’un taxi devant l’un des hôtels de la capitale, les deux balles s’encastrèrent dans le taxi. Il survécut à un violent malaise lors d’un banquet politique à Washington, D.C. grâce à la présence d’un médecin qui lui fournit un traitement d’urgence. Ce médecin annonça ultérieurement qu’il s’agissait d’un empoisonnement. En 1936, la mort soudaine de McFadden est attribuée à une crise cardiaque, lors d’une visite à New York; l’hypothèse d’un empoisonnement a rapidement été émise. Il est enterré dans le East Canton Cemetery de Canton en Pennsylvanie.

Considérant depuis longtemps que les travaux de Louis T. McFadden méritent d’être connus du public francophone, j’ai décidé de traduire son livre en français et de le publier aux Éditions Dédicaces sous le titre : « Le membre du Congrès McFadden sur la Réserve fédérale des États-Unis: Remarques au Congrès, 1934 — Une révélation étonnante ». De plus, cet ouvrage original du représentant républicain est suivi du discours qu’il prononça à la station de radio WOL en 1934. Ce livre que j’ai l’honneur de vous présenter est dès maintenant disponible dans plusieurs boutiques en ligne dont Amazon et Bonanza. Comme il est écrit dans sa description : « Avec nos propres gouvernements d’État et de villes émettant avec empressement des obligations et dépensant de l’argent, ainsi que des agences et des gouvernements étrangers, le monde sera bientôt enseveli sous une dette illimitée. Le peuple sera réduit en esclavage pour payer les intérêts. » Les prévisions de McFadden ne nous rejoignent-elles pas de nos jours ?


Le membre du Congrès McFadden sur la Réserve fédérale des
États-Unis: Remarques au Congrès, 1934 — Une révélation étonnante

Cet ouvrage est abondement illustré.

Vous pouvez consulter un extrait du livre ici >>>

ISBN : 979-8-39-285964-1
Format : 86 pages, 5.5 x 8.5 po., broché,
papier intérieur crème #60, illustré,
couverture extérieure #100 en quatre couleurs

Disponible au format Papier – 19.95 $CA

Disponible au format PDF – 9.95 $CA

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La Réserve fédérale était hostile aux intérêts du peuple

Pour mieux comprendre pourquoi McFadden était convaincu que la Réserve fédérale était hostile aux intérêts du peuple américain, il est nécessaire d’examiner comment la Réserve fédérale a été créée. Le système de la Réserve fédérale a été fondé par tromperie. Dans la nuit du 22 novembre 1910, une délégation des principaux financiers américains quitta la gare de Hoboken, New Jersey, pour une mission secrète.

La délégation est partie dans un wagon scellé, avec les stores tirés, vers Jekyll Island, en Géorgie. Les délégués comprenaient le sénateur Nelson Aldrich, Arthur Shelton, A. Piatt Andrew et les banquiers Frank Vanderlip, Henry P. Davison et Charles D. Norton. Benjamin Strong et Paul Warburg ont rejoint le groupe juste avant que le train ne quitte la gare.

Coupure de journal, le 24 décembre 1913.

Ce groupe s’est rendu à Jekyll Island pour rédiger une législation bancaire et monétaire que la Commission monétaire nationale nommée par le Congrès les avait autorisés à préparer. L’enjeu était le contrôle de la monnaie et du crédit des États-Unis. Puisque Paul Warburg était le banquier le plus techniquement informé, il a fait la majeure partie de la rédaction du plan. Nelson Aldrich s’est assuré que le plan était rédigé de manière à pouvoir être adopté par le Congrès. Le but secret du groupe était de s’assurer que les banquiers de New York obtiennent le contrôle de la masse monétaire du pays.

Le groupe de Jekyll Island a travaillé sans relâche pendant neuf jours pour terminer sa mission. Paul Warburg a informé ses collègues que sa principale préoccupation était d’éviter le nom de « Banque centrale ». Par conséquent, le groupe a utilisé la désignation « Système de réserve fédérale » pour dissiper les soupçons selon lesquels le nouveau projet de loi bancaire était un plan de la banque centrale. Cependant, le système de réserve fédérale fonctionnait comme une banque centrale parce qu’il remplissait les trois fonctions principales de cette tradition : 1) il appartiendrait à des particuliers qui tireraient profit de la propriété d’actions et contrôleraient l’émission de monnaie du pays ; 2) il aurait à sa disposition toutes les ressources financières de la nation ; et 3) il serait capable de mobiliser du crédit et d’hypothéquer les États-Unis en impliquant la nation dans des guerres étrangères.

La tromperie suivante consistait à dissimuler le fait que le système proposé de la Réserve fédérale serait contrôlé depuis New York. Paul Warburg a accompli cette tromperie en créant le système de réserve régional de quatre (plus tard adopté comme 12) banques succursales situées dans différentes régions du pays. Le système de réserves régionales était farfelu parce que les banques régionales dépendaient toutes de la quantité d’argent et de crédit dont elles disposaient depuis New York.

La législation rédigée par le groupe de Jekyll Island excluait le contrôle du Congrès sur l’administration de la Réserve fédérale en faisant de ses fonctionnaires des officiers entièrement nommés. Cela a rendu la législation inconstitutionnelle depuis sa création, puisque le Congrès est expressément chargé dans la Constitution de l’émission de monnaie. L’article 1, section 8, paragraphe 5 de la Constitution des États-Unis stipule : « Le Congrès aura le pouvoir de frapper de la monnaie et d’en réglementer la valeur ; et de monnaie étrangère. » La création du système de la Réserve fédérale signifiait que le Congrès perdrait sa souveraineté et que le système de freins et contrepoids mis en place par la Constitution serait détruit.

La délégation est retournée à New York avec un plan financier complet qui a été présenté au Congrès sous le nom de « Plan Aldrich ». La caractéristique la plus importante que Paul Warburg avait réussi à faire entrer dans le plan était un taux d’escompte uniforme à imposer à toutes les banques des États-Unis. C’était la méthode utilisée par les grandes banques centrales européennes que Warburg comprenait si bien. Un taux d’actualisation imposé par le système de la Réserve fédérale à l’ensemble du pays signifiait qu’il avait le pouvoir de faire des pénuries d’argent et des paniques une véritable condition nationale.

La Federal Reserve Act a été adoptée par le Congrès et promulguée par le président Woodrow Wilson le 23 décembre 1913, attirant les éloges de ses concepteurs. Le sénateur Aldrich s’est vanté dans le numéro de juillet 1914 d’un magazine appelé The Independent : « Avant l’adoption de cette loi, les banquiers new-yorkais ne pouvaient que dominer les réserves de New York. Maintenant, nous sommes en mesure de dominer les réserves bancaires de tout le pays ».

Le système de réserve fédérale a également fourni les moyens par lesquels le gouvernement américain et les institutions bancaires pouvaient financer et promouvoir des guerres.


L’assassinat de Louis Thomas McFadden, l’un des hommes les plus visionnaires du XXe siècle

Par Russ Winter, 27 février 2023

Banquier de métier, Louis Thomas McFadden a été le principal sponsor de la loi McFadden de 1927, qui a libéralisé les succursales bancaires pour les banques nationales et accru la concurrence entre les banques membres et non membres. Alors que la Dépression s’abattait sur le monde, McFadden est devenu un « ennemi bruyant de la Réserve fédérale ». Il a également commencé à porter des lunettes de Roddy Piper, ce qui a commencé à lui causer des ennuis avec l’Ordre du monde souterrain.

Dans un discours prononcé à la Chambre des représentants en décembre 1931, McFadden accusa Paul Warburg, affilié juif à Rothschild, l’une des principales forces derrière la Federal Reserve Act, d’avoir « organisé la Grande Dépression ». McFadden a également affirmé que les banquiers de Wall Street avaient financé la révolution bolchevique par l’intermédiaire des banques de la Réserve fédérale et des banques centrales européennes avec lesquelles elle coopère.

Le 10 juin 1932, McFadden prononça un discours de 25 minutes devant la Chambre des représentants. C’est une lecture incontournable pour comprendre l’histoire cachée contemporaine (lire ci-dessous). Presque immédiatement et depuis ce commentaire, il a été qualifié et diffamé d’antisémite. Aujourd’hui, il existe des comptes rendus en ligne qui démontrent que les détracteurs de McFadden n’ont même pas examiné ses discours importants et encore moins en ont débattu et ont en fait utilisé la licence pour inventer des choses (erreur des hommes de paille). En fait, à mes yeux, il semble qu’ils (RationalWiki) copient et collent simplement les mêmes phrases.

Il est difficile aujourd’hui de trouver quoi que ce soit de positif à dire sur cet homme prémonitoire et sage. Les critiques de McFadden se concentrent rarement sur les problèmes fondamentaux, dont le temps a démontré qu’ils sont tout à fait valables. Mais grâce aux merveilles de la technologie, vous pouvez effectuer un examen de recherche de mots du discours de 1932. Bien que McFadden ait distingué certaines banques dirigées par des Juifs comme Kuhn et Loeb, une simple recherche révèle que le mot « juif » n’a jamais été utilisés pendant tout ce discours classique, ni ses discours de 1931.

The Times Leader, October 02, 1936, page 18.

Il a utilisé le terme « banquiers internationaux » six fois en 1932 ; mais avec 89 ans de recul supplémentaire, il faudrait être dans le monde de la caricature totale pour nier l’existence de puissants banquiers internationaux. McFadden a passé une partie du discours à discuter du scandale financier du roi du match Ivar Kreuger et de l’unité Ponzi. Krueger n’était pas juif mais plutôt suédois. Après avoir dit la vérité au pouvoir, il a été démis de ses fonctions de président du comité bancaire. Puis il a appris une leçon sur le fonctionnement du sysème (qu’il a qualifié de conspirateur et d’influence juive).

La Central Press Association a rapporté qu’il avait été « pratiquement exclu de son parti », s’était vu retirer tous ses postes au comité et avait été ostracisé par les républicains et traité de fou. Le sénateur David A. Reed (R-PA) a déclaré : « Nous avons l’intention d’agir à toutes fins pratiques comme si McFadden était mort. » C’est à ce moment-là, avec sa carrière politique terminée et sa voix réduite au silence, que McFadden est devenu ouvertement anti-juif. En quittant ses fonctions et jusqu’à la fin de sa vie en 1936, il lança des bombes de base contre ceux qu’il savait être ses bourreaux.

Même la Jewish Telegraph Agency admet que la phase anti-juive la plus virulente de McFadden n’a pas évolué avant 1933, bien après qu’il ait été sali et attaqué à cause de ses déclarations de banquier. Dans un article intitulé « Plotting America’s Pogroms » de John L. Spivak (un communiste déclaré), dans un numéro des New Masses, le démantèlement de McFadden a été traité par la diffamation.

« La première vague massive de propagande antisémite organisée par des agents d’Hitler a eu lieu au printemps 1933, une période au cours de laquelle, assez étrangement, nous trouvons le membre du Congrès McFadden se levant dans les couloirs du Congrès pour attaquer les Juifs alors qu’il discute d’une résolution d’abrogation de la clause-or. » [5]

Peu de temps après, les gants se sont complètement retirés et McFadden s’est opposé à ce qu’Henry Morgenthau, Jr., un juif, devienne secrétaire au Trésor.

Cape Girardeau. Southeast Missourian, October 30, 1936.

McFadden, n’était pas sectaire contre les Noirs et était en fait en avance sur son temps. Il s’est opposé aux politiques de Jim Crow dans le restaurant House et a exprimé sa dissidence lorsque le comité mis en place pour enquêter sur ces pratiques a choisi de conserver des politiques qui servaient à empêcher toute personne noire et non membre du Congrès ou invitée d’un membre du Congrès d’y manger, tandis que les blancs pouvaient y manger indépendamment de leur appartenance ou d’être un invité.

Malgré la mauvaise direction contre lui et sa tendance à ne pas tendre l’autre joue et à la place à repousser, d’après mes recherches, 99% de ce que McFadden a jamais abordé était bien dans sa timonerie de l’argent, de la banque et de la finance. Il était accusé d’être pro-nazi, mais en réalité, il prévenait constamment que si des réformes majeures n’étaient pas faites, les nazis ou les communistes arriveraient au pouvoir aux États-Unis. Il a qualifié les deux d’« idéologies étrangères ».

Fondamentalement, ce que McFadden a compris et s’est mis en jeu était ceci :

« La dette et le contrôle de la monnaie est un moyen parfait pour « asservir » une population entière avec leur pleine acceptation et conformité. Et cela maintiendra la majeure partie de l’humanité piégée dans la pauvreté et les conflits. Les corrélations sont écrasantes, en particulier pendant les périodes où la banque centrale élargit ses portefeuilles de bilan et manipule la découverte des prix en faveur des banquiers. En effet, ces criminels au sommet de cette pyramide deviennent trop gros pour échouer. »

Ce qui est extraordinaire, c’est que c’est multi-générationnel. Siècle après siècle, les politiciens, les banquiers et l’élite considèrent ce système de dette monétaire comme la manière dont il devrait fonctionner. Nos esprits ont été déformés en croyant qu’une entité est autorisée à créer de la richesse financière à partir de rien.

Il prit la parole à la Chambre en mai 1933 pour dénoncer l’abandon de l’étalon-or par Roosevelt, affirmant que les États-Unis « avaient donné l’or et la monnaie légale du pays aux juifs internationaux dont Franklin D. Roosevelt est le familier ».

« Ce pays est tombé entre les mains des changeurs internationaux », a-t-il accusé. « N’est-il pas vrai », a demandé McFadden, « qu’aux États-Unis aujourd’hui, les Gentils ont les bouts de papier tandis que les Juifs ont l’or et l’argent légal ? Et ce projet de loi de répudiation n’est-il pas un projet de loi spécifiquement conçu et rédigé par les changeurs internationaux juifs afin de perpétuer leur pouvoir ? » Par exemple, dans le Congressional Record du 14 juin 1934, McFadden commence ainsi dans un discours intitulé « Les intérêts financiers ne devraient pas dicter la politique étrangère du Gouvernement des États-Unis » [6] :

« A cette époque, un homme du nom de Jacob Schiff est venu dans ce pays en tant qu’agent de certains prêteurs étrangers. Sa mission était de prendre le contrôle des chemins de fer américains. Cet homme était juif. Il était le fils d’un rabbin. Il est né dans l’une des maisons des Rothschild à Francfort, en Allemagne. «Il semble avoir été un homme qui ne reculerait devant rien pour arriver à ses fins. Je ne lui reproche pas d’être juif. Je lui reproche d’être un fauteur de troubles. »

Il a été fortement ciblé pour sa réélection et a perdu de justesse son siège au Congrès en 1934. Cependant, il est resté aux yeux du public en tant qu’opposant vigoureux au système financier en vigueur; c’est-à-dire jusqu’à sa mort subite le 3 octobre 1936, d’une « dose » de « grippe intestinale » après avoir assisté à un banquet à New York.

Il n’y a pas de matériel en ligne sur une autopsie sur le lieu de sa mort — par pur coïncidence, à New York. On prétend qu’il a eu une thrombose coronarienne. Les détails en ligne sur sa mort semblaient assez effacés. Identifié comme nazi, « haineux » et quelqu’un dont la communauté juive n’aimait pas — c’était la saison ouverte sur sa vie et il était donc parfaitement justifié que ses adversaires l’assassinent.

Il y a eu deux tentatives précédentes sur la vie de Louis McFadden. La première attaque a pris la forme de deux coups de revolver tirés sur lui depuis une embuscade alors qu’il descendait d’un taxi devant l’un des hôtels de la capitale. Heureusement, les deux tirs l’ont manqué, les balles s’enfonçant dans la structure de la cabine. Ensuite, il est tombé gravement malade après avoir pris de la nourriture lors d’un banquet politique à Washington. Sa vie n’a été sauvée de ce qui a ensuite été annoncé comme un empoisonnement que par la présence d’un ami médecin au banquet, qui s’est immédiatement procuré une pompe à estomac et a soumis le membre du Congrès à un traitement d’urgence. La troisième fois, les assassins ont réussi. Le critique le plus éloquent de la Réserve fédérale et du contrôle de la nation par les financiers était mort à 58 ans, très probablement d’un empoisonnement réussi.

Le président Wilson signant la loi sur la Réserve fédérale. Peinture de Wilbur George Kurtz (1923) conservée au Woodrow Wilson Presidential Library & Museum : www.woodrowwilson.org.

Discours de Louis Thomas McFadden devant la Chambre des représentants le 10 juin 1932


« L’homme qui sait ou soupçonne qu’un crime a été commis et qui dissimule et couvre ce crime en est le complice. » — Louis Thomas McFadden


NOTES :

  1. 72nd Congress, 1st Session : « Volume 75, Part 11 (June 1, 1932 to June 11, 1932) ». Congressional Record (Bound Edition), June 11, 1932. U.S. Government Publishing Office, pp. 12595-12603. [PDF]
  2. Remarks in Congress, 1934 (An Astounding Exposure) : « Congressman Louis T. McFadden on the Federal Reserve Corporation ». Forum Publishing Company of Boston, Massachusetts. [Scribd]
  3. Louis T McFadden : « Motion for impeachment of US Federal Reserve Board members ». Congressional record, May 23, 1933. U.S. Government Publishing Office, pp. 4055-4058. [PDF]
  4. Congress, 73rd Congress, 2nd Session : « Volume 78, Part 8 (May 3, 1934 to May 20, 1934) ». Congressional Record (Bound Edition), May 20, 1934. U.S. Government Publishing Office, pp. 8042-8043. [Internet Archive] — [PDF]
  5. John L. Spivak : « Congressman McFadden, Jew-Baiter and Crook ». Plotting America’s Pogroms, in: New Masses, October 30, 1934, pp. 9-13
  6. Louis T McFadden : « Financial Interests Should not Dictate Foreign Policy of United States Government ». Congressional record, June 14, 1933. U.S. Government Publishing Office, pp. 6225-6227.
SOURCES ET RÉFÉRENCES :
Patrick Daigneault
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