Dans une lettre datée de janvier 2025, le Père Janvier Gbénou explique pourquoi le Siège de Pierre est vacant et que François n’est pas Pape

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Je partage avec vous une lettre que le Père Janvier Gbénou a rédigé le 1er janvier dernier dans laquelle il nous explique pourquoi, selon lui, le Siège de Pierre est vacant et que François n’est pas Pape. Je vous partage aussi la dernière entrevue qu’il a donné deux jours plus tard à Cyril, de la chaîne ChristoCentré. Le père Janvier Gbénou, un prêtre africain de 42 ans né au Bénin et vivant en Côte d’Ivoire (Afrique de l’Ouest), vient d’une famille pauvre de neuf enfants. Peu de temps après son ordination en tant que diacre, on lui a demandé s’il avait peur de devenir prêtre. Le père Janvier Gbénou a répondu par la négative, et il a expliqué pourquoi il ne craignait pas de devenir prêtre : « … Une fois que je serai ordonné prêtre, ma tâche sera de transmettre la grâce et le message du Christ. Transmettre et non pas inventer ou improviser. Ce que je donnerai ne sera pas le mien mais celui du Christ, et finalement je me sens en confiance car je sais que je suis entre les mains de la Vierge Marie, Mère de tous les prêtres. » Ordonné prêtre de Jésus-Christ à Rome en 2012, le père Gbénou est titulaire d’une maîtrise en informatique appliquée à la gestion des entreprises et d’un doctorat en philosophie.

La fidélité de l’abbé Gbénou à l’enseignement du Christ l’a conduit à un conflit avec ses supérieurs qu’il n’avait jamais imaginé auparavant. Membre de l’Opus Dei, il a été suspendu de ses fonctions de prêtre après avoir critiqué le soutien du pape François aux unions civiles des couples homosexuels et lui avoir demandé de corriger sa position ou de démissionner. Il n’est pas autorisé à célébrer des messes publiques, à prêcher ou à entendre des confessions, et on lui a également dit de quitter la résidence de l’Opus Dei. Le Père Gbénou vit maintenant dans une résidence privée et a écrit un livre sur cette histoire pour témoigner de la vérité. (Réf.: LifeSiteNews)


Le Siège de Pierre est vacant et François n’est pas Pape…

Père Janvier Gbénou
Bénin, le 1er janvier 2025

Le 26 novembre 2024, Son Excellence Athanasius Schneider a publié un article sur LifeSiteNews, où il explique pourquoi il croit que François doit être le Pape. Que penser de cette thèse de l’évêque auxiliaire d’Astana (Kazakhstan) ? La toute première remarque c’est que le fait que quelqu’un soit Pape ou non n’est pas une question de croyance, sinon nous tomberions dans un subjectivisme où certains accepteraient un tel comme Pape et d’autres le rejetteraient, ce qui conduirait évidemment à un chaos dans l’Église. Être Pape ou ne pas être Pape est un fait objectif, réel, vrai, indubitable.

Reportons maintenant notre regard sur Jorge Mario Bergoglio qui a été élu Pape François le 13 mars 2013. Est-il Pape, oui ou non ? En principe, tous les catholiques font confiance aux cardinaux et ne doutent jamais que celui qu’ils ont élu à la Chaire de Saint-Pierre est vraiment Pape. Pourquoi alors y-a-t-il de nombreux doutes en ce qui concerne le pape argentin ? C’est tout simplement à cause des nombreuses erreurs morales et doctrinales (y compris des hérésies) qui sont apparues dans son magistère entre 2016 et 2024…

En voici un bref rappel : Sainte Eucharistie donnée aux divorcés remariés qui refusent de lutter pour éviter leur cohabitation sexuelle (Amoris laetitia, 19 mars 2016 ; 5 et 19 septembre 2016 ; 5 juin 2017), contrôle de la natalité à travers la stérilisation directe par hystérectomie (10 décembre 2018), négation hérétique de la sainteté originelle de la Vierge Marie (21 décembre 2018), relativisme religieux qui nie hérétiquement l’unicité du salut universel en Jésus-Christ et le fait que le christianisme est la religion définitive voulue par Dieu pour le salut de toute l’humanité (4 février 2019, 4 octobre 2019, 25 et 27 juillet 2022, 13 et 17 septembre 2024), Sainte Eucharistie donnée à tous les politiciens catholiques publiquement pro-avortement qui ne renoncent pas à l’avortement (31 janvier 2020 ; 7 mai 2021 ; 15 septembre 2021 ; 3, 9 et 29 octobre 2021 ; 29 juin 2022), promotion des lois de cohabitation homosexuelle (21 octobre 2020, 15 septembre 2021, 5 février 2023, 10-11 mars 2023, 19 mars 2024), ségrégation des catholiques traditionalistes et persécution de la Messe Traditionnelle Latine (Traditionis custodes, 16 juillet 2021), bénédiction des couples adultères et des couples homosexuels (Fiducia supplicans, 18 décembre 2023 ; 4, 26 et 29 janvier 2024 ; 8 février 2024 ; 19 mars 2024 ; 19 mai 2024), hérésie contre la majesté de Dieu en attribuant faussement sa dignité ontologique infinie aux êtres humains (Dignitas infinita, 2 avril 2024), etc.

Face à cette panoplie d’erreurs morales, doctrinales et liturgiques, les doutes des catholiques du monde entier sur la validité de l’élection de Bergoglio au Siège Pétrinien ont donc un fondement réel et ramènent à la mémoire une méthode simple que l’Église nous a enseignée pour savoir si quelqu’un est Pape ou non… Le dogme de l’infaillibilité pontificale ! Être Pape est un fait incontestable et ayant un élément sous-jacent très important : Dieu donne nécessairement au Pape la grâce de l’infaillibilité en vertu de laquelle il est préservé d’enseigner une erreur morale ou doctrinale à tout le Peuple de Dieu. On peut donc appliquer à la papauté un raisonnement simple, logique et sans faille, en relation avec le dogme de l’infaillibilité pontificale : un pape n’enseigne jamais universellement une erreur morale ou doctrinale, tandis qu’un antipape oui.

Le dogme de l’infaillibilité pontificale s’applique-t-il à François ? Nos yeux voient-ils la grâce de l’infaillibilité pontificale dans son âme ? Non, et cela est normal, car c’est la même chose dans le cas de Saint Jean Paul II, de Benoît XVI et de tous leurs prédécesseurs. C’est comme ce qui arrive pour l’état de grâce dans l’âme des êtres humains. En regardant un individu, nos yeux ne voient pas l’état de grâce dans son âme.

Cependant, l’Église affirme qu’avec un seul péché grave commis consciemment et volontairement, nous sommes sûrs que son âme n’est pas en état de grâce. En regardant François, nos yeux ne voient pas la grâce de l’infaillibilité pontificale dans son âme. Cependant, l’Église affirme qu’avec une seule hérésie enseignée consciemment, volontairement et universellement, nous sommes sûrs qu’il n’est pas Pape. Tout comme le consentement unanime des chrétiens ne peut pas donner l’état de grâce à une âme, de même aussi il ne peut pas donner la grâce de l’infaillibilité pontificale à Jorge Mario Bergoglio.

Que faire alors, si l’on veut savoir avec certitude si François est vraiment Pape ? Aller à la recherche d’une erreur morale ou doctrinale qu’il aurait enseigné consciemment, volontairement et universellement, en insistant officiellement pour que tous les chrétiens l’acceptent comme une vérité. Une telle erreur existe-t-elle dans le magistère de François ? Malheureusement, oui… La seule erreur qui pourrait montrer que François n’est pas protégé par le dogme de l’infaillibilité pontificale est celle du 5 juin 2017, en relation avec l’exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia. En effet, le 5 septembre 2016, l’Archevêque Sergio Alfredo Fenoy et les évêques de la Région Pastorale de Buenos Aires ont écrit une lettre à François, pour lui expliquer comment ils appliquent Amoris laetitia. Les numéros 5 et 6 de cette lettre contiennent les trois phrases suivantes : « l’engagement à vivre dans la continence peut être proposé. Amoris laetitia n’ignore pas les difficultés de cette option… l’option ci-dessus peut en fait ne pas être réalisable ».

Selon ces trois phrases, « l’engagement à vivre dans la continence », c’est-à-dire la vertu de chasteté, est une « option ». Mais cela est faux et constitue une hérésie qui rejette l’universalité du Sixième et du Neuvième Commandements. Ce qui est surprenant c’est que le même jour, 5 septembre 2016, François a écrit une lettre de réponse : « J’ai reçu le texte de la Région Pastorale Buenos Aires… Le texte est très bon et rend pleinement explicite le sens du chapitre VIII d’Amoris laetitia. Il n’y a pas d’autres interprétations ». Et il a ordonné formellement au Cardinal Pietro Parolin de publier la lettre des évêques argentins et la réponse papale sur le site internet officiel du Vatican et dans les Archives Officielles du Saint-Siège, en précisant qu’elles constituent un « Magisterium authenticum » [1], un vrai magistère. Cette publication a été faite le 5 juin 2017.

Toutes les conditions sont donc réunies pour affirmer que François a présenté son approbation de l’hérésie des évêques d’Argentine comme étant un enseignement infaillible : (1) sa volonté de faire accepter cela à l’Église universelle est manifeste par la publication sur le site internet officiel du Vatican, accessible à tous les chrétiens, et dans les Archives Officielles du Saint-Siège ; (2) le caractère définitif est confirmé par sa lettre de réponse qui précise qu’aucune autre interprétation n’est possible ; (3) ce qu’il demande d’accepter comporte une erreur morale qui est même une hérésie ; (4) il a donné son ordre à Parolin en tant que pasteur et docteur de tous les chrétiens.

Personnellement, je reste attaché au respect du Code de Droit Canonique et des lois de l’Église. Voilà pourquoi, même si ma conviction profonde est que Jorge Mario Bergoglio est un antipape, je supplie le Collège des Cardinaux, le Collège des Évêques, les Conférences Épiscopales et le Dicastère pour la Doctrine de la Foi de dire clairement à tous les fidèles de l’Église, à travers un acte officiel, que le Siège de Pierre est vacant et que Bergoglio n’est pas Pape. Nous tous chrétiens, que pouvons-nous faire finalement en constatant la multitude d’erreurs et hérésies mentionnées plus haut, et particulièrement celle pouvant prouver que François n’a pas reçu la grâce de l’infaillibilité pontificale ?

(1) Dans le respect du Droit Canonique, nous devons aimer et prier tous unis pour François afin qu’il ait l’humilité de reconnaître ses erreurs et de les corriger. S’il ne le fait pas, il risque objectivement de perdre son salut éternel, car ses erreurs portent sur des actes intrinsèquement mauvais. Il ne s’agit pas de se battre entre la faction des pro-François et des anti-François, car l’Église de Jésus-Christ est l’Église de la Paix : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » [2].

(2) Dans un esprit de vérité, il serait bon que chaque Conférence Épiscopale étudie les erreurs du magistère de François, ainsi que leurs conséquences graves sur le mariage, la famille, les Sacrements, la liturgie, les dogmes, car l’Église de Jésus-Christ est l’Église de la Vérité : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » [3].

(3) Avec le même courage utilisé pour rejeter Fiducia supplicans, il serait bon que chaque Conférence Épiscopale écrive au Dicastère pour la Doctrine de la Foi afin que celui-ci demande officiellement à François de corriger les erreurs doctrinales de son pontificat (unicité de la dignité ontologique infinie de Dieu, unicité du salut universel en Jésus-Christ, sainteté originelle de la Vierge Marie, etc.) et les erreurs morales (Amoris laetitia, Hystérectomie, Fiducia supplicans, etc.).

(4) Que devrait faire le Dicastère pour la Doctrine de la Foi si François refuse de corriger ses erreurs évidentes et objectives ? Déclarer et informer officiellement les Conférences Épiscopales que Jorge Mario Bergoglio s’est exclu lui-même de la communion de l’Église à travers une excommunication latae sententiae, en application du canon 1364 [4], et que le Siège de Pierre est vacant.

(5) Que devrait faire le Dicastère pour la Doctrine de la Foi si l’étude sur le dogme de l’infaillibilité pontificale aboutit à la conclusion que François n’a pas été protégé par cette grâce divine ? Déclarer et informer officiellement les Conférences Épiscopales que Jorge Mario Bergoglio n’a jamais été Pape, et que le Siège de Pierre est vacant.

Tout ce qui précède emmène à se poser légitimement les questions suivantes… Le Pape Benoît XVI a-t-il vraiment démissionné librement, avec toute la pression psychologique qui visait à le pousser à la démission, contrairement au canon 188 (menaces de mort, l’action des “loups”, Vatileaks, conspiration de Barack Obama, Hillary Clinton et George Soros selon les emails de John Podesta, manœuvres de la société bancaire internationale Swift, etc.) ? Puisque le canon 188 stipule que « la renonciation causée par une crainte grave injustement infligée… est nulle de plein droit », ne peut-on pas dire que cette pression psychologique est à la base de la révélation que Benoît XVI a faite à Peter Seewald, son biographe, en lui disant que le « motif central » de sa démission était « l’insomnie » chronique qui l’obligeait à toujours prendre des somnifères pour pouvoir dormir (lettre du 28 octobre 2022) ? N’y aurait-il pas eu aussi une erreur fondamentale qui aurait rendu invalide l’élection de François en 2013 ?

__________________________

NOTES ET RÉFÉRENCES :

  1. Ddialnet : « Acta Apostolicae Sedis ». ISSN 0001-5199, Vol. 108, Nº. 10, 2016, pp. 1071-1074.
  2. Jean 14:27.
  3. Jean 14:6.
  4. « l’hérétique… encour[e] une excommunication ‘latae sententiae’… Si une contumace prolongée ou la gravité du scandale le réclame… le renvoi de l’état clérical. »


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En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs AuthorsDen et de la Nonfiction Authors Association (NFAA) aux États-Unis. Il adhère à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).

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