TYCHOS ― Le système binaire géoaxial promu par Simon Shack. Un système hérité du modèle géohéliocentrique de l’astronome Tycho Brahe

Simon (Shack) Hytten

Suite à mon dernier article en lien avec le géocentrisme par rapport à l’héliocentrisme, un internaute prénommé Christophe publia un commentaire concernant le modèle de notre système géohéliocentrique binaire Soleil Mars promu par Simon Shack. Ce modèle est hérité de l’astronome danois Tycho Brahe, amélioré par Christian Sørensen Longomontanus ou encore Giovanni Battista Riccioli. Le système tychonique est conceptuellement un modèle géocentrique : la Terre est au centre de l’univers, le Soleil et la Lune et les étoiles tournent autour de la Terre, et les cinq autres planètes tournent autour du Soleil. En même temps, les mouvements des planètes sont mathématiquement équivalents aux mouvements du système héliocentrique de Copernic sous une simple transformation de coordonnées, de sorte que, tant qu’aucune loi de force n’est postulée pour expliquer pourquoi les planètes se déplacent comme décrit, il n’y a pas raison mathématique de préférer le système tychonique ou copernicien. Le système binaire géoaxial de Shack, nommé TYCHOS, résoudrait pas moins de 40 anomalies du modèle héliocentrique pur laissées en déshérence. Comme l’écrit Christophe, « ne riez pas trop vite, c’est peut-être la plus grande révolution cosmologique depuis Copernicus. »

Deux jours plus tard, j’ai reçu un message par courriel de la part de l’ancien professeur d’économie à l’IEP de Paris, Gérard Thoris, auteur de “Analyse économique des systèmes” (1997). Celui-ci m’écrivait en substance : « Bonjour monsieur Boulianne. Vous évoquez plus ou moins régulièrement la question du géocentrisme. Le problème peut être posé de la manière suivante : 1. La terre est-elle plate ou ronde ? 2. Si elle est ronde, est-elle au centre de notre système solaire ou non. Il s’avère que j’ai lu l’ouvrage de Simon Shack (un pseudonyme), intitulé “The TYCHOS: Our Geoaxial Binary System”. L’auteur repart du modèle de Tycho Brahe modifié par Longomontanus et modifié par lui-même pour avancer une ingénieuse synthèse qui semble solutionner toutes les apories (que j’ignorais) du système héliocentrique. Je n’ai aucune compétence pour juger du fond de l’affaire, même si je trouve que la proposition est élégante, ce qui est aussi un critère de vérité dans les sciences. » M. Thoris joignit à son message un texte qu’il a rédigé et que je reproduis ci-dessous avec son aimable autorisation, ainsi qu’une photo instantanée de ce que donne le système binaire géoaxial de Simon Shack en termes de position des planètes à travers le temps.

Concernant Simon (Shack) Hytten, il est l’unique auteur de cette nouvelle interprétation de notre système solaire, basée sur des théorèmes cosmologiques anciens et récents et sur des observations astronomiques. Il est un chercheur indépendant, sans aucun lien ni affiliation avec une quelconque entité, et il a mené cette étude de dix ans dans une parfaite solitude, avec un budget nul. Il écrit : « Je me sens chanceux de n’avoir aucun diplôme universitaire à proprement parler, car ce “handicap” a peut-être facilité ce que j’avais idéalement entrepris de faire depuis le premier jour, à savoir mener une enquête nouvelle et impartiale sur le domaine de l’astronomie, libre de toute idée préconçue, de doctrines bien ancrées ou de croyances dogmatiques. » Simon Hytten est à moitié norvégien et à moitié suédois et il vit actuellement à la campagne près de Rome (Italie) avec son chien, Mira. Simon « Shack » est son nom d’artiste officiellement enregistré auprès du syndicat des musiciens suédois (STIM) depuis 1993. Il a participé en tant que conférencier au Renewal of Science Conference qui eut lieu du 31 octobre au 2 novembre 2024 au Computer History Museum (CHM) situé à Mountain View, en Californie.


➽ Révolution anti-copernicienne, par Gérard Thoris

Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années » (Genèse 1:14). Quelques jours plus tard, Dieu se reposa de toute l’œuvre qu’il avait faite. Et voici ce qu’il contempla après seulement sept mille ans, en supposant que son œil divin ait gardé la trace du déplacement des astres de notre système solaire… Par bonheur, cela est un peu plus artistique que la mécanique céleste qui domine la recherche astronomique occidentale depuis Nicolas Copernic (1473-1543) et Isaac Newton (1642-1727) où l’on va, comme chacun sait, du même au même dans les siècles des siècles.

Comment passer de l’un à l’autre ?

C’est le travail effectué par Simon Shack publié dans “The TYCHOS: Our Geoaxial Binary System” (2023) librement accessible sur https:// www.tychos.space.

Pour aller à l’essentiel, l’auteur part du modèle géo-héliocentrique de Tycho Brahe (1546-1691) ― la terre est immobile ― amélioré par son assistant Christian Sorensen Longomontanus (1542-1647) ― la terre immobile tourne sur elle-même. Il y ajoute une rotation de la terre autour d’un cercle qu’il dénomme PVP pour son alignement sur les étoiles Polaris-Vega-Polaris.

A l’arrivée, notre système solaire a des caractéristiques originales inattendues. Comme ce qui apparait de plus en plus être une caractéristique générale de l’ensemble du système stellaire, notre système solaire est binaire. En d’autres termes, à l’étoile principale (le soleil) correspond une étoile secondaire (ici Mars). Cette ensemble soleil-mars gravite, chacun sur son orbite, dans le sens contraire des aiguilles d’une montre autour de son barycentre constitué de l’ensemble terre-lune, lui-même en rotation dans le sens des aiguilles du montre. La rotation complète de la terre s’effectue en 25344 années solaires. Dans ce modèle, Vénus et Mercure sont des lunes du soleil.

Au nom de quoi faudrait-il remettre en cause le modèle copernicien ?

Dans la présentation ordinaire du modèle copernicien, la mécanique céleste est bien huilée et rien ne la perturbe. Dans les milieux de l’astronomie, au contraire, une multitude d’apories anime les débats scientifiques. Les conflits portent particulièrement sur la cohérence entre les modèles mathématiques et l’observation des faits. Or, le modèle proposé par Simon Shack résout la totalité de ces apories. C’est ce que l’auteur explique dans plus de dix chapitres de son livre. Il y est aidé par un simulateur mis au point par Patrik Holmqvist et dont les résultats sont extrêmement convaincants. En épistémologie des sciences, il est reconnu qu’un modèle explicatif plus simple et plus élégant constitue un progrès par rapport à un modèle explicatif rendu complexe par la multitude des ajouts rendus nécessaire pour assurer la cohérence entre ce qui est perçu et ce qui est expliqué.

Qu’en sera-t-il néanmoins…

L’Occident a mis les sciences à l’encan. Théoriquement, le mieux disant en termes scientifiques l’emporte sur les autres. C’est l’objet des comités de lecture des revues. Si la réalité était conforme à ce projet, Simon Shack aurait devant lui un avenir glorieux. En fait, il s’agit d’un chercheur indépendant de toute instance universitaire et son travail remet en cause bien des positions établies. Il ne semble pas qu’il ait, à ce jour, bénéficié d’une invitation dans les instances officielles du savoir.

Photo instantanée proposée par le professeur d’économie, Gérard Thoris, de ce que donne le système binaire géoaxial TYCHOS élaboré par Simon Shack en termes de position des planètes à travers le temps.

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En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs AuthorsDen et de la Nonfiction Authors Association (NFAA) aux États-Unis. Il adhère à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).

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Simon Shack

Dear Mr Boulianne,

What a wonderful article – I enjoyed it very much. I am currently ‘busy’ travelling in Sweden for the holiday season but I shall be writing you a longer mail as I return home in Rome.

Best new year wishes

Sincerely – Simon Shack

TRADUCTION :

Cher Monsieur Boulianne,

Quel merveilleux article – je l’ai beaucoup apprécié. Je suis actuellement « occupé » à voyager en Suède pour les vacances, mais je vous écrirai un courrier plus long à mon retour à Rome.

Meilleurs vœux pour la nouvelle année

Cordialement – Simon Shack

Marc Veilleux

Les sciences modernes sont nées suite aux manifestes Rose-Croix (vers 1615) qui faisaient appel aux occultistes et juifs pour créer les nouvelles sciences. En somme ces dernières sont l’équivalent des «Sages du Talmud» qui ont créé un nouveau judaïsme qui tout en conservant l’apparence de la religion de Moïse, en est en réalité une falsification.

Ces nouvelles sciences ont pris officiellement forme en 1660 par la création de la «Royal Society of London» par des scientifiques et leurs financiers. La puissance de financement sera ensuite multipliée par la création de la Banque d’Angleterre en 1694.

Bref les nouvelles sciences rejettent tout phénomène surnaturel pour n’accepter que des explications matérialistes, en créant des entités imaginaires (par ex. protons, neutrons électrons, atomes, etc..) et en considérant des entités surnaturelles comme étant des entités matérielles (par ex. l’espace, le temps, la lumière, la gravité, etc…).

Le fondement de ces nouvelles sciences est l’héliocentrisme. Copernic ne fit que mettre à jour le modèle du magicien Aristarque de Samos (310-230 avant J-C), qui était une modification du modèle du magicien Pythagore. Dans son modèle, les planètes décrivent un mouvement parfaitement circulaire autour du soleil et nécessitent de nombreux épicycles.

Le modèle de Ptolémée (avec épicycles) n’a jamais été prouvé faux! Mais les anciens ne connaissaient pas le télescope et donc ignoraient le mouvement annuel de la voute étoilée qu’on a appelé «l’aberration des étoiles».

Bradley a découvert une explication héliocentrique pour ce mouvement en 1727; mais au 19e siècle son interprétation était invalidée lorsqu’on s’aperçut qu’il s’agissait d’un mouvement de toute la voute étoilée où l’étoile polaire décrit presque un cercle qui se transforme en ellipse dont le petit axe disparait à l’écliptique.

Ce qui fit paniquer les juifs et francs-maçons, qui ont alors créé la croyance terre-platiste.

Mais le plus simple est d’examiner attentivement si le modèle héliocentrique peut réellement expliquer les saisons: il ne le peut pas! C’est donc un modèle frauduleux. Mais la vérité absolue n’existe pas dans les sciences modernes, considérée comme un phénomène surnaturel. Et puisque la validité d’un système nécessite l’existence de la vérité absolue, inutile de faire comprendre quoi que ce soit aux scientifiques démoniaques qui dirigent toutes nos sciences et connaissances.

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