Trump rêve d’un empire : l’achat du Groenland, la reconquête du canal de Panama, l’annexion du Canada et la possibilité d’envahir le Mexique

L’ILLUSTRATION CI-DESSUS : Le Maître Drone (en italien : Il Pa-Drone), communément appelé “Dieu Empereur Trump”, était une sculpture et un char allégorique en papier mâché de 20 mètres représentant Donald Trump, le président des États-Unis, habillé en Dieu Empereur de l’Humanité fictif de la franchise de jeux de guerre miniatures WH40K. Il a été créé par le sculpteur et scénographe italien Fabrizio Galli pour le Carnaval de Viareggio, du 9 février au 5 mars 2019.

Le président élu Donald Trump semble envisager une expansion territoriale américaine qui, s’il est sérieux, rivaliserait avec l’achat de la Louisiane ou l’accord qui a permis de capturer l’Alaska de la Russie. La semaine dernière, il a provoqué les responsables canadiens en suggérant que les États-Unis pourraient absorber leur voisin du nord et en faire le 51e État du pays. Il a menacé de s’emparer du canal de Panama, la voie navigable construite par les États-Unis et contrôlée depuis un quart de siècle par son homonyme d’Amérique centrale. Il a aussi envisagé la possibilité d’envahir le Mexique. Et dimanche, il a refait surface sur son désir, lors de son premier mandat, d’obtenir le Groenland, un territoire danois qu’il convoite depuis longtemps. Avec Trump, la différence entre les propositions politiques sérieuses et les fioritures rhétoriques destinées à attirer l’attention des médias ou à dynamiser sa base électorale n’est pas toujours claire. À d’autres moments, ses provocations ont semblé être les premières salves de ses tentatives de conclure des accords.

Pourtant, les propositions sont étonnamment similaires dans leur objectif d’étendre l’empreinte des États-Unis à l’étranger. Et pour quelqu’un qui a soutenu pendant la campagne que les États-Unis devraient se retirer de l’intervention étrangère, ces idées font écho à la doctrine du 19e siècle de la Destinée manifeste – une croyance dans le droit divin des États-Unis à s’étendre sur tout le continent.

Dimanche soir, Donald Trump a déclaré que la possession du Groenland était une « nécessité absolue » pour « des raisons de sécurité nationale et de liberté dans le monde entier ». Son projet de saisir le canal de Panama ― qu’il a décrit comme un « bien national vital » bien que cela fasse des décennies que l’Amérique ne le contrôle plus ― reflétait un programme nationaliste similaire que Trump décrit souvent comme « l’Amérique d’abord ». S’exprimant en Arizona ce week-end, Trump a également réitéré son intention de désigner les cartels de la drogue comme des organisations terroristes étrangères, une distinction qui pourrait précéder le recours à la force militaire sur le sol mexicain. Trump a menacé de larguer des bombes sur des laboratoires de fentanyl et d’envoyer des forces spéciales pour éliminer les chefs de cartels, une incursion qui pourrait violer la souveraineté du Mexique et perturber les relations avec le principal partenaire commercial des États-Unis.

Celles et ceux qui prennent ces « menaces » à la légère ou en riant sont, soit des ignares, soit de parfaits idiots. Diplomatiquement, les intentions non dissimulées de Donald Trump peuvent être considérées comme étant des « déclarations de guerre », et elles doivent absolument être prises au sérieux.

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En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs AuthorsDen et de la Nonfiction Authors Association (NFAA) aux États-Unis. Il adhère à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).

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Joseph Stroberg

Nous parlons ici, bien entendu, de celle à venir et qui est annoncée dans les médias via des déclarations parfois tonitruantes. En voici un florilège rapide :

– Annexion du Canada,
– Annexion du canal de Panama,
– Achat du Groenland[,
– Imposition aux pays de l’OTAN d’une dépense militaire de 5% de leur PIB,
– Condamnation à mort des pédophiles et associés,
– Remigration.

Bien que ces mesures puissent sembler disparates, elles ont, de notre avis, une cohérence et une signification.

On ne peut pas arriver président des États-Unis sans avoir le soutien de l’État profond, voire même sans en faire partie. Le virage effectué à 180° par le futur locataire de la Maison-Blanche est donc significatif d’une rupture interne, voire d’une guerre entre deux factions radicalement opposées. Mais au-delà de ces rivalités, qu’en est-il du pays et de son positionnement mondial ? Qu’est-ce qui a amené à de telles propositions et dans quel but ? Voici notre analyse.

Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)

Harley

It’s not a Dream. It’s the Plan. Not to be Trusted.

TRADUCTION :

« Ce n’est pas un rêve. C’est un plan. Il ne faut pas lui faire confiance. »

BESSEZ

L’UBRIS conduit au desastre. Dans la plus pure tradition predatrice de The Conquest of the West.

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