Je prévoyais depuis quelques semaines de publier un article concernant l’opéra urbain qui se déroulera du vendredi 25 au dimanche 27 octobre 2024 au centre-ville de Toulouse, en France : « Le Gardien du Temple – La Porte des Ténèbres« . Comme l’on dit souvent, cela faisait partie de mes cartons. Par contre, comme par hasard, j’ai récemment reçu un message sur le réseau social VKontakte de la part de Philippe Broquère, alias Phil Broq. Celui-ci m’écrivait : « Bonjour, je vous propose de venir visiter mon blog et vous alimenter en articles, à titre gratuit évidemment, afin d’informer votre public avec mes billets. » J’ai donc visité son site et j’ai découvert l’article intitulé : « Satan s’invite à Toulouse ou l’émergence du mal révélé ! » J’ai donc proposé à Phil de publier son excellent texte que j’agrémenterai de vidéos et d’informations complémentaires. Il accepta avec joie.
Toulousain, Philippe Broquère est un auteur indépendant libre ! Autodidacte passionné et hétéroclite, il aime autant les traités d’ésotérisme, de philosophie que la géopolitique ou l’anthropologie. Il souhaite transmettre et partager le savoir ainsi que la connaissance des éléments cachés de notre monde et découverts lors de l’étude des anciennes civilisations et des auteurs passés. Autrefois destinée et réservée aux initiés, il considère que la connaissance que nous ont transmis les anciens est comme un tremplin, pour l’éveil de l’homme d’aujourd’hui et surtout de demain. Philippe Broquère a écrit plusieurs livres, dont « Pandemic Circus Génocide au bio-virus« , publié chez TheBookEdition.com.










Organisé par Toulouse Métropole, et imaginé par François Delarozière et la Compagnie La Machine, le spectacle monumental de l’opéra urbain « Le Gardien du Temple – La Porte des Ténèbres » fait suite au premier volet du Gardien du Temple, qui s’était tenu à Toulouse sur 4 jours en novembre 2018. Cet événement verra le retour d’Astérion le Minotaure et d’Ariane la Grande Araignée, qui seront rejoints dans leur périple par une nouvelle Machine : Lilith la Gardienne des Ténèbres. Il s’agit d’une chimère. Elle a un visage, un buste et des bras de femme. Sa tête est surmontée de cornes de bouc. Le bas de son corps et son dard sont ceux d’un scorpion. Ses pattes ressemblent à celles d’un crabe ou d’une araignée. La Gardienne des Ténèbres est chargée, tel un cerbère, d’aller chercher les âmes damnées pour les emmener en enfer. C’est lors de l’une de ses prochaines missions que sa route croisera celle d’Astérion et d’Ariane. Une rencontre qui aura ainsi lieu dans le dédale des rues toulousaines.
Mesurant ± 10 m de haut et pesant 38 tonnes, Lilith « va vous offrir le droit d’aller en enfer si vous voulez y aller. Elle est là pour ramener les âmes damnées », sourit le directeur artistique avec malice. Elle peut également cracher du venin ou du feu, à l’aide d’un bracelet. Ses yeux sont d’un gris très clair : « Mieux vaut ne pas croiser son regard », ajoute François Delarozière comme le rapportait La Dépêche.
Les organisateurs insistent sur le chiffre 3 dans la présentation de l’affiche promotionnelle, symbolisant la Trinité Satanique selon le pasteur Daniel Vindigni : « L’affiche du « Gardien du Temple – La Porte des Ténèbres » présente les 3 Machines qui prendront part à cette nouvelle aventure. Les 3 protagonistes se tiennent dans l’entrebâillement de « la porte des ténèbres ». Une porte qui sera alors « ouverte » lors des 3 jours de spectacle, du vendredi 25 au dimanche 27 octobre, dans le centre-ville de Toulouse. »
Le quotidien La Voix du Nord rapporte que pour l’Église, le prochain spectacle de rue de la compagnie La Machine s’annonce carrément angoissant. Dans un courrier confidentiel envoyé aux curés, et que France3 Occitanie a pu consulter, l’Archevêque de Toulouse Monseigneur Guy de Kerimel a même prévu d’organiser une messe, un « acte spirituel » le 16 octobre prochain pour « repousser les forces obscures ». Ce spectacle possède trop de « symboles sataniques et ésotériques », d’après le responsable spirituel. Le premier à avoir pris la parole, l’Abbé Simon d’Artigue de l’église de Saint-Aubin déplorait l’utilisation de symboles sataniques tout en s’inquiétant des potentiels effets secondaires d’une telle proposition artistique. Joint par Actu Toulouse, le Père Hervé Gaignard, Vicaire général du diocèse de Toulouse explique que « ce qui pose question à Monseigneur de Kerimel, c’est que ce spectacle incarne une forme de fascination pour tout ce qui relève du mal, avec notamment Lilith, la démone au centre du récit, le Minotaure et cette affiche avec une cité en feu et des églises qui brûlent. » L’Archevêque Guy de Kérimel ayant en effet relevé plusieurs symboles en son sens dérangeant, dans l’affiche du spectacle notamment, relatifs à « l’enfer et à l’occultisme », comme le précise le père Hervé Gaignard.
L’autre préoccupation de Monseigneur de Kerimel, c’est que, selon lui, « cette manifestation alimente le climat ambiant de pessimisme et de désespoir dans un contexte politique et économique tendu, dans un monde en proie à plusieurs conflits et une société qui se tend et se divise. » Monseigneur de Kerimel a jugé nécessaire de proposer un acte spirituel avec cette consécration au Sacré-Cœur de Jésus.




