Le contrat obtenu par le biais de la loi sur la liberté d’information soulève des questions sur le docteur Anthony Fauci, la transparence et les conflits d’intérêts.
[Par Robert F. Kennedy, Jr.] — Le Dr Anthony Fauci et le président Donald Trump ont promis aux Américains une « transparence totale » afin de renforcer la confiance dans le programme de vaccination COVID Operation Warp Speed de la Maison Blanche. Pourtant, voici un contrat entièrement expurgé entre l’agence Fauci, l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), et son principal candidat vaccin, Moderna. Le contrat vient d’être obtenu par la journaliste Emily Kopp, du Congressional Quarterly, par le biais d’une demande du Freedom of Information Act adressée aux National Institutes of Health.
Qu’est-ce que Fauci ne veut pas que nous sachions sur le produit qu’il a développé avec 2,5 milliards de dollars des contribuables? Fauci est directeur du NIAID, qui détient les brevets critiques sur le vaccin Moderna et qui recevrait la moitié des redevances. Six de ses employés peuvent également recevoir des redevances annuelles de 150 000 $, « à nos frais », pour leur travail sur le vaccin.
L’ancien président de Moderna, Moncef Slaoui, est le directeur de l’opération Warp Speed. Les diapositives ci-dessous montrent un deuxième contrat Moderna qui vous donnera une idée de la taille potentielle de ces paiements de redevances. Ce contrat oblige le Pentagone à acheter 500 000 000 de doses pour 9 milliards de dollars — vraisemblablement deux doses pour chaque citoyen américain.
Quelqu’un d’autre est-il troublé que le gouvernement des États-Unis ait confié cette entreprise à l’armée? Le gouvernement aura peut-être besoin de soldats pour forcer la vaccination une fois que les résultats des essais cliniques de Moderna seront rendus publics.
Dans la phase 1 des essais Moderna, pratiquement tous les participants ont subi des effets indésirables désagréables avec quatre volontaires (8,9%) souffrant de graves réactions de grade 3, ce qui signifie qu’une intervention médicale était nécessaire. Les premiers résultats des essais de phase 3 sont également troublants, trois participants ayant subi des réactions sévères. L’un d’eux, Luke Hutchison de l’Utah, a comparé sa réponse vaccinale — fièvre, frissons, migraines et difficulté à respirer — à « des symptômes semblables à ceux de Covid ».
À propos du vaccin à ARN
Un vaccin à ARN, ou vaccin à ARNm, est un type de vaccin activant le système immunitaire adaptatif au moyen d’ARN messagers dont la séquence nucléotidique code une protéine identique ou semblable à un antigène d’agent pathogène ou à un antigène tumoral. Cette protéine est produite directement dans les cellules cibles par traduction de l’ARN messager contenu dans le vaccin, et est reconnue par le système immunitaire de l’organisme, qui réagit en produisant des anticorps dirigés contre l’agent pathogène ou le cancer qu’on cherche à neutraliser. L’ARN messager peut être nu, c’est-à-dire délivré directement en solution, ou bien vectorisé dans des nanoparticules lipidiques ; des virus à ARN sont également étudiés comme vecteurs possibles de vaccins à ARN.
Le principal risque des vaccins à ARN est celui du déclenchement d’une réponse immunitaire excessive par activation du système immunitaire inné. La réponse immunitaire innée est activée par liaison de l’ARN aux récepteurs de type Toll, comme la protéine TLR7, à la protéine RIG-I et la protéine kinase R. On atténue ce risque en concevant des ARN messagers ayant des séquences semblables à celles produites par les cellules de mammifères et en introduisant, dans l’ARN messager, des nucléosides modifiés, comme la pseudouridine, la 5-méthylcytidine, ou des nucléosides 2’-O-méthylés comme la 2’-O-méthyladénosine, ce qui a pour effet de limiter la réponse immunitaire contre cet ARN étranger, et donc de retarder sa dégradation, d’où un meilleur taux de traduction en antigène. On peut également optimiser les codons et utiliser certaines régions non traduites, ce qui ralentit également la dégradation de l’ARN. Par ailleurs, les produits de transcription interrompue et l’interférence par ARN conduisent à la dégradation prématurée de l’ARN bicaténaire et réduisent sa durée d’action, ce qui impose une purification en plusieurs étapes. L’ARN bicaténaire indésirable peut être éliminé à peu de frais par adsorption sur la cellulose.
Certains vaccins à ARN peuvent également produire une forte réponse immunitaire avec des interférons de type I, associés à l’inflammation ainsi qu’à des manifestations auto-immunes, ce qui fait des personnes sujettes aux maladies auto-immunes des sujets potentiellement à risque pour ces vaccins.
Le lieutenant-colonel Royston Potter écrit sur Twitter : « Holy sh ** !!! Mesdames et Messieurs, Gates n’est PAS le seul à travailler dans un “vaccin” ARNm pour changer votre ADN! Trump ne dit pas la vérité! Au moins, regardez la page 2! »
Par ailleurs, l’ARN extracellulaire est connu pour être un facteur favorisant la coagulation sanguine et augmentant la perméabilité de l’endothélium. L’accroissement de la perméabilité endothéliale peut entraîner un œdème et stimuler la coagulation sanguine ce qui entraîne un risque de formation de thrombus, d’où des risques d’infarctus (notamment d’infarctus cérébral), de thrombose ou encore d’embolie pulmonaire.
En septembre 2020, le CRIIGEN fait état, dans un rapport signé par le président de son conseil scientifique Christian Vélot, de risques plus élevés d’immunotoxicité, de génotoxicité par mutagénèse et d’apparition de nouveaux virus par recombinaison génétique causés par de tels vaccins. Le rapport préconise en conclusion de suivre en la matière un principe de précaution incompatible tant avec l’urgence qu’avec les articles 2 et 3 du règlement européen 2020/1043.
Je vous rappelle que parmi les collaborateurs stratégiques de Moderna Therapeutics, nous retrouvons évidemment BARDA, la Fondation Bill & Melinda Gates et DARPA. La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) (« Agence pour les projets de recherche avancée de défense ») est une agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire. Bien que son mandat soit principalement militaire, plusieurs de ses projets ont trouvé des applications plus répandues dans le domaine civil, en particulier le projet ARPANET, ancêtre d’Internet. En octobre 2013, la DARPA (Agence des projets de recherche avancée de la Défense américaine) accorde à Moderna une subvention d’une valeur de 24,6 millions de dollars pour la recherche et le développement de sa technologie anti-ARNm afin de lutter contre les maladies infectieuses et les armes biologiques.
Film promotionnel de la DARPA pour son 50e anniversaire en 2008.
Les techniques de vaccination basées sur l’ARNm (ARN messager) font l’objet d’une polémique au sein du milieu scientifique. Certains scientifiques (dont la directrice de recherche en génétique Alexandra Henrion-Caude) mettent en garde contre les dangers qu’ils peuvent représenter. Ils dénoncent également leur possible inefficacité et la précipitation avec laquelle les recherches d’un tel vaccin contre le COVID-19 sont menées. Cela se produit sur fond de spéculation boursière et d’intérêts financiers colossaux: la valeur de l’action Moderna Thérapeutics a quadruplé pendant la pandémie de COVID-19, passant de 20 dollars en février 2020 à un maximum de 94 dollars en juillet 2020.
« Je remercie Dieu pour votre courage et votre force de caractère qui émanent de vos écrits. Dieu vous protège ainsi que votre famille car vous travaillez pour la VÉRITÉ qui ne peut venir que de Dieu. »
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En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs Authorsden aux États-Unis, de la Nonfiction Authors Association (NFAA), ainsi que de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il adhère de ce fait à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).
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N’y a-t-il pas une guerre bizarre de type bactériologique qui se prépare ?